Blanche

ATTENTION : COUP DE COEUR 💕

« Elle m’ordonne de l’embrasser, une dernière fois. Une dernière fois avant les innombrables prochaines fois. »

BLANCHE.

L’autobiographie d’un auteur, mis à nu, sur sa dépendance à la drogue.
L’auteur s’est plumé, et les plumes par terre, il en a ramassé une, pour nous narrer son calvaire.

Et ton plumage est rare Martin. Ces mots, pas un de trop, une subtilité qui nous fait frissonner, une écriture incisive, rude parfois. Et puis de la poésie, de la beauté dans la plus cruelle des vérités. Une addiction, une dépendance, la perte de contrôle, ces choses qui nous échappent, qui glissent entre nos doigts, l’impuissance. La vie qui nous nargue, l’envie ne plus avoir envie.
Et puis de la poésie…

« Pourtant, je n’attends que ça. Crever ! Crever pour l’éternité. Crever parce que j’aurais dû crever, ce jour-là, à la place de Chloé. »

Oui, pardonne-moi, je te tutoie déjà, mais après t’avoir lu, j’ai vécu quinze années avec toi. A travers 66 pages et des chapitres courts qui s’enchaînent, tu as su me faire vivre à tes côtés. Sans voyeurisme, j’ai été imprégné de ton combat et de tous ceux qui ont vécu la même chose que toi. À la fin de cette lecture, j’ai une profonde envie d’en savoir plus sur cette maladie et ses malades, et de les aider, de leur tendre une main. La première qu’on peut tous tendre est de lire cette histoire, et de comprendre. Oui, seulement ça.
Comprendre.

Le sujet a été traité d'innombrables fois, mais pas aussi bien que Demoulin Martin l'a fait. Peut être parce que c'est son histoire, mais aussi parce qu'il a beaucoup de talent.

Il y a des livres qui peuvent être des pavés, mais qui possèdent autant de pages que l’auteur en a écrit. Et puis il y a ces courts textes, une nouvelle, quelques pages seulement, mais qui au-delà du mot FIN, continueront à écrire des lettres, des mots, des phrases qui résonneront en vous toute votre vie.

UNE CLAQUE. Merci.

« Anna, je t’aime comme jamais je n’ai aimé, mais j’aime Blanche aussi fort. Je l’aime aussi fort que je la hais. »

« Blanche » Martin Demoulin.

On rentre directement dans l'histoire. Une histoire qui arrive de nos jours, comme cela arriver il y a vingt ans et qui arrivera encore certaine dans trente ou quarante ans. Cela peut arriver à n'importe qui de devenir accro à quelque chose. Mais, en tout les cas, je suis rentrée dans l'histoire avec une facilité déconcertante et ce pour plusieurs raisons dont la principale :

1. L'auteur à une plume qui ne passe pas inaperçu. Elle nous entraîne dans la tête du personnage cette plume avec une facilité déconcertante. Une plume si douce, si envoutante. On ne peut plus s'en passer ensuite. Légèreté et douceur voilà les principales caractéristiques de cette plume. Des rimes, de la joie, des émotions. Bref, rien que la plume déjà, dès le départ, fait que nous devons continuer ce livre, il n'y a pas d'autres solutions.

2. Les personnages sont attachants. On s'attache rapidement au personnage principal, en même temps, on n'a pas vraiment le choix avec cette impression d'être dans sa tête, dans son esprit et de tout vivre en même temps que lui, tout ressentir aussi. C'est impressionnant.

3. Les chapitres sont petits, ce qui fait que ce n'est pas trop long à lire et que du coup, on se lasse moins vite, on fatigue moins vite aussi. le livre est rapide à lire. Ca aide aussi pas mal.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j'ai eu la chance, qu'il vienne me contacter via Instagram pour me demander si je souhaitais lire son roman en version numérique. Moi qui ne lit jamais en version numérique car j'ai vraiment du mal, mes yeux ne supporte pas spécialement plus que ça, je lui ai bien fait comprendre que ce ne serait peut-être pas lu aussi rapidement qu'un livre papier. Mais du coup, une fois dedans, je l'ai lu en a peine une heure et j'étais ravie. Ravie qu'il soit venu me contacter car du coup, j'ai découvert une très belle plume et j'ai hâte de découvrir encore plus.

Le seul bémol est le fait que ce soit un livre vraiment court (66 pages) et je dois avouer que j'aurai aimée passer un peu plus de temps avec la si belle plume de cet auteur.

En conclusion, je conseil ce petit livre, qui fait du bien. Une si belle plume qu'il ne faut pas rater.

Quelle surprise, ce petit roman ! Je l'ai lu d'une traite, et pas seulement parce qu'il est court. J'ai été happée dans ma lecture, emballée par l'écriture incisive de l'auteur et sa sincérité. Il y a quelque chose de beau dans les phrases de Martin Demoulin, peut-être parce que cette histoire lui appartient, mais en tout cas, il la délivre avec une justesse qui vient vous toucher directement. le roman est court, mais il est efficace ; dès les premières lignes, on suit l'auteur sans peine. La passion dévorante que le narrateur éprouve pour Blanche, d'abord apparue comme un miracle salvateur, a très vite quelque chose d'épuisant, qui nous étreint aussi et que l'on ressent très bien dans l'écriture. Une écriture tantôt abrupte, dure, sans détours, tantôt tristement douce, poétique. J'ai beaucoup aimé le jeu de la double lecture que nous offre le roman, qui, même si on la comprend relativement vite, garde tout son intérêt. L'auteur joue aussi avec les répétitions, le leitmotiv, des procédés qui personnellement, me plaisent énormément.

J'ai en revanche parfois été un peu gênée par les conclusions de chapitres, trop évidentes, trop « servies » au lecteur, quand je préfère les mots à moitié dits. Cela fait l'effet de la phrase de trop, je trouve, alors qu'on sait, qu'on devine. Un peu dommage, quand on voit la subtilité dont est capable l'auteur. Néanmoins, cela reste rare.

Ce qui est à souligner en tout cas, c'est la sincérité de ce livre, et cette très belle écriture, que je trouve très prometteuse. Il n'est pas facile d'écrire un roman court ; le risque est grand de ne pas réussir à toucher son lecteur. Ce n'est pas le cas de Blanche. Moi qui ne suis d'ordinaire pas friande de témoignages, je suis très heureuse de m'être laissée séduite. C'était une lecture éclair, mais elle ne m'a pas ratée.
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Il y a derrière ce livre, une réelle histoire. Celle de l'auteur, celle de Martin qui se perd aux côtés de Blanche. Une relation très bien décrite, de sa rencontre, à leur vie commune. Jusqu'à leurs abus. Mais qui est cette Blanche qui occupe toutes ses pensées ? A quoi ressemble-t-elle ? Comment fait-elle pour être si présente dans sa vie ?

Blanche … c'est en fait, et on le comprend par la suite, la cocaïne. Cette drogue qui détruit lentement, qui détruit le corps, les relations amicales, familiales et amoureuses, qui détruit le cerveau. Qui détruit un homme. Et cet homme, pour presque se venger, nous retranscrit ses émotions, son parcours. Son but premier est surtout d'aider ceux qui sont encore sous l'emprise de ce fléau, de s'en sortir, d'en prendre conscience.

J'ai été très agréablement surprise tout d'abord par la plume de l'auteur. Parfois acerbe, parfois tendre voire même poétique, je me suis totalement laissée emporter. Bien sûr, il s'agit d'un témoignage, qui plus est d'une personne qui ne doit pas être beaucoup plus vieille que moi, alors les tournures de phrases me parlent comme si j'étais en train d'écouter un ami me parler.

Le sujet n'est pas évident, et Martin n'hésite pas. le ton est cru. Les mots bien choisis. Il font de l'effet. Ils choquent.

En définitive, c'est un livre court, mais efficace. Il nous fait réfléchir également. J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je vous invite à la découvrir à votre tour.

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Un livre vraiment bouleversant qui vous prend aux tripes. Lors d'un accident de voiture une jeune garçon voit sa soeur mourir dans les bras de sa mère et cette vision va rester ancrée en lui et le marquer. Cette vision va lui gâcher la vie mais il va réussir à s'en sortir grâce à l'une des plus belles choses qui puisse exister sur cette terre. L'amour. C'est cet amour qui va lui permettre de remonter la pente et sourire de nouveau. C'est un livre court qui se lit très rapidement mais ce n'est pas plus mal car le livre est puissant et mettre plus de mots aurait été un risque. Celui de trop en faire et de gâcher la bouleversante histoire de Blanche.