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Le voir présenter son livre chez Delahousse au journal du dimanche soir m'avait donné envie de parcourir cette autobiographie tant la sincérité émanait de son être.

C'est fait.

Connue maintenant la vie d'Anthony Delon en large et de travers ou la difficulté d'être quand on est le ‘fils de' et que le père a un égo à rien d'autre égal.
Voilà donc étalé sous mes yeux ébahis (mais finalement peu surpris) le parcours d'un homme qui a connu, tôt, le divorce de ses parents, qui en garde une souffrance indélébile d'autant plus forte que le post-divorce est plutôt chaotique. Entre un père mégalo star tyrannique qui ne supporte les autres qu'à la condition qu'ils restent tapis dans son ombre et une mère jet-seteuse invétérée, très souvent absente et addict à toutes sortes d'habitudes toxiques (alcool, sexe, drogue…).

Alors bien sûr l'argent coule à flot, on prend l'avion comme d'autres, le bus, c'est nounou, chauffeur et cuisiniers à gogo mais c'est aussi modèle paternel, flingue à la main, peu concerné par son gamin sauf si celui-ci met son ego à mal ou utilise légitimement  son nom qu'il voudrait être seul à porter.

C'est l'incompréhension du comportement maternel perçu cependant comme étant anormal.

Sa vraie famille finalement, sa famille de coeur, sa famille choisie, c'est son parrain, ‘découvreur' de Delon père et sa nounou, présente 24h sur 24 auprès de lui, une famille de substitution.

On croise Mireille Darc, bien sûr, qui fit souvent tampon entre Anthony et son père et pour qui il avoue une véritable tendresse parcequ'elle à su bien occuper la place qui lui était dévolue.

Une grande Partie du livre est consacrée à Nathalie, sa mère, dont il nous raconte le parcours final après des retrouvailles salvatrices pour l'un comme pour l'autre.

Quelques pages sur ses frasques, d'autres sur sa carrière, il est surtout question ici de la construction d'un homme né dans un milieu singulier qui tient à dire et à prouver qu'être ‘le fils de' n'est pas forcément une bénédiction sans pour autant s'appesantir plus que de raison sur son sort.

Quelques anecdotes très ordinaires sont totalement dispensable, certes (la courante de sa fille bébé dans l'avion), mais dans l'ensemble ce livre confession se laisse lire même s'il ne restera pas un inoubliable pour moi.

Quelques heures dans la tête de Delon fils telle sera ma conclusion.
 
 
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Je lis rarement des livres de célébrités où des biographies ce n'est pas vraiment mon truc.

C'est en regardant la télé un matin que je suis tombée sur Anthony Delon qui faisait la promo de son roman, "Entre chien et loup". Il ressemble vraiment beaucoup à son père mais sa mère lui a apporté beaucoup de bienveillance.

Pour mon avis, je l'ai toujours trouvé très charismatique.

Je l'ai acheté à la librairie le jour même car je voulais mieux le connaître.

Il nous raconte son enfance, ses souffrances, ses actes de rébellion et comment on grandit quand on est le fils de deux stars du cinéma. Ses amours et ses grosses bêtises. " Personne n'est parfait et heureusement."

C'est en lisant son livre qu'on peut remarquer qu'il a beaucoup changé et la sagesse vient avec l'âge.

C'est difficile de se comprendre et de s'aimer quand on a un père qui a du mal à dire les mots et qui reste fermé comme une huitre mais lui n'hésite pas à dévoiler ses sentiments et essaye de couper la boucle.

Tout le travail qu'il a dû faire sur lui pour avancer et garder le respect et l'amour pour ses parents. On peut penser qu'être enfant de star c'est un privilège, le luxe, les voyages et l'argent mais hélas ça fait pas tout. L'enfant rebelle a bien évolué et dans son second roman, il nous livre le fond de ses pensées et il a beaucoup d'empathie avec les personnes qu'il aime. Sa famille et ses amies sont ses piliers et lui donne la force et un mental face à l'adversité.

C'est un livre que j'ai lu assez vite et qui m'en a appris plus sur sa personnalité et sa vie qui a été mouvementé par moments.

La perte de sa mère l'a beaucoup marqué et j'espère pour lui qu'il pourra encore profiter de son père assez longtemps et trouver la sérénité dans sa vie.

Du coup, je conseille cette lecture seulement à ceux qui aime Anthony Delon car de nos jours les gens n'aiment plus grand monde et ne savent que critiquer.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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J'ai toujours écouté les interviews d'Anthony Delon en y décelant une certaine sincérité, lui qui a été érigé au rang de star un peu malgré lui, très jeune. Lorsqu'il est venu parler de ce livre à l'excellente @aurelie.casse dans C l hebdo, c'était une fois de plus sans fard, entre l'écorché vif et la personne solaire ou un peu bravache, et ça m'a donné envie d'en connaître davantage sur son histoire.

C'est donc sa vision de l'histoire que nous avons, dans l'exercice compliqué qu'est l'autobiographie. En près de 200 pages on apprend plein de choses, du moins autant que sa pudeur et sa loyauté le permettent. Dans cette lecture je recherchais moins à lire le fils de (ça ne m'intéresse pas beaucoup) que la vision que l'auteur a sur son parcours personnel et professionnel, à l'aune de ses 56 ans, âge où il prend la plume.

J'ai apprécié le découvrir davantage, à commencer par ce qu'il conte de l'enfance, les expériences, le caractère qu'il a du se forger, ses échecs, son amour des animaux, sa passion des armes à feu jusqu'à l'âge de 35 ans. Je retiens particulièrement sa manière de décrire l'ouest américain, surtout l'Utah, mais aussi le Paris des années 70-80 et bien sûr le milieu artistique qu'il a côtoyé.

Enfin, au-delà du père, figure de l'ombre ou de la lumière selon son humeur, à la fois omniprésent et grand absent, j'y ai vu une déclaration d'amour à tous les gens qui l'ont aimé, encouragé, soutenu, empêché de sombrer assurément. Parrain, Loulou, Mireille Darc et évidemment sa mère Nathalie, dont il parle avec une émotion palpable, notamment au moment de l'annonce de la maladie. Un homme qui se veut un homme comme un autre, avec des fêlures, ses succès, son divorce houleux, et surtout la volonté de ne pas reproduire les erreurs d'éducation de son père en faisant son possible en tant que père célibataire pour assurer ses filles de son amour indéfectible.
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" Je tombe et me relève, je vacille parfois, tentant de combiner sens pratique, pragmatisme et désir d'une vie en dehors des voies qui me sont imposées."

Fils d'un monstre sacré du cinéma et d'une comédienne éprise de liberté, Anthony Delon lève le voile sur sa famille.

Mis en nourrice, récupéré à douze ans par sa mère, rapidement envoyé en pension « parce qu'il dérangeait, Anthony Delon , dans "Entre chien et loup" nous offre un témoignage bouleversant sur son enfance, ses années de jeunesse, la maladie de sa mère qu'il a accompagnée jusqu'au dernier jour.

Il raconte son enfance, ses souffrances, ses actes de rébellion et comment on grandit quand on est le fils de deux stars du cinéma.

Autobiopgraphie d'un fils rebelle, delaissé par son père trop monstre sacré du cinéma pour assumer son rôle de père, Entre chien et loup n'est évidemment pas une grande oeuvre littéraire mais reste un témoignage vraiment intéressant sur la question du népotisme .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un livre de souvenirs plutôt confus : il n y a pas de chapitre et l auteur passe d un sujet à un autre sans transition .
Il y évoque bien sur ses relations tumultueuses avec son père mais aussi son amour ou son affection pour sa mère ,Mireille Darc ou son parrain l agent Georges Beaume.
Les fans de la famille Delon apprécieront sans doute, les autres peuvent s abstenir.
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« Il n'est pas facile d'être le fils d'Alain Delon ».
« Il n'est pas facile d'être le père du fils d'Alain Delon ».
Ces deux formules reflètent les relations durablement conflictuelles entre le « monstre sacré du cinéma » et son fils. Elles sont décrites avec émotion par Anthony Delon dans ce témoignage étonnant. À l'issue de ces pages empreintes de sentiments violemment contradictoires, le lecteur se demande si ces deux fortes personnalités sont enfin capables, après 56 ans, de se retrouver dans la sérénité et l'apaisement.
Anthony partage avec ses parents Nathalie et Alain le syndrome de l'abandon. Alain a été abandonné par ses parents à quatre ans, lors de leur divorce. Mis en nourrice, récupéré à douze ans par sa mère, rapidement envoyé en pension « parce qu'il dérangeait ». Plus tard son père et sa mère n'hésiteront pas à signer la décharge lui permettant, à dix-sept ans, de s'engager pour la guerre d'Indochine - trop contents de se débarrasser de lui. Nathalie-Francine Canovas épouse Delon a elle aussi subi durement le départ de son père, alors qu'elle était âgée de quatre ans. Nathalie et Alain, deux caractères bien trempés se sont aimés, mariés, maltraités et séparés. Leurs relations se sont bonifiées par la suite et leur solidarité a perduré au long des décennies qui suivirent et des problèmes de santé qu'ils ont tous les deux rencontrés.
« Un enfant qui fait des conneries est un enfant malheureux » disait Alain en parlant de son fils – et de lui-même. La quête d'amour paternel d'Antony se heurte régulièrement à l'égocentrisme, à la rigidité et parfois à la violence d'Alain. Anthony ne s'étend pas sur les nombreuses bêtises qu'il a commises et dont certaines lui ont valu la prison. Il ne se cherche pas d'excuses. Il évoque des vols de vélomoteurs et de voitures, des armes détenues illégalement, des relations plus que douteuses. Il ne donne d'explication claire sur les péripéties du conflit, d'abord juridique, qui l'oppose à son père en 1983 à propos de sa marque de blousons. Conflit qui se doublera de plusieurs tentatives d'assassinats dont furent victimes ses sulfureux associés. Passons.
Delon fils évoque avec tendresse les êtres qu'il a aimés : sa mère adorée, avec sa vie privée chahotique ; son parrain Georges Baume qui le protégeait et qu'il admirait ; Mimi (Mireille Darc) qui a toujours été présente pour atténuer les tensions entre le père et le fils et dont il est resté proche jusqu'à la fin ; Loulou, sa nurse-marraine-deuxième mère.
Ces souvenirs sont décousus, bordéliques, touchants. le style est parfois lourdingue et certaines formules maladroites. Par ailleurs Anthony confond le tournage de la veuve Couderc avec celui des Granges brûlées, Brando et Burton pour La Nuit de l'iguane, Bullitt et The Getaway pour l'idylle McQueen-MacGraw, Marvel et DC Comics pour Superman… Dommage que l'éditeur ait bâclé la relecture. Il reste un livre plein d'amour filial, qui s'épanouit en dépit de tout.
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Fils d'une légende vivante du cinéma français, Anthony a compris dés son plus jeune âge qu'il n'est pas facile d'être le fils de quelqu'un. Dans ce récit, il nous révèle son histoire et celle de sa famille, loin des caméras et la vie de star, il nous plonge dans ses plus beaux mais aussi ses plus durs souvenirs.
Il nous raconte ses blessures profondes et son vécu parfois compliqué.
Comme un besoin de ne rien oublier de son passé, c'est un homme sage qui se confie à nous durant ces chapitres, un homme qui a décidé de pardonner. Un homme qui tente de surmonter la perte tragique de sa maman Nathalie, cette femme exceptionnelle qui lui manque tant.
Un homme qui a compris que l'amour de ses parents est plus important que tout. Anthony Delon rend un tendre hommage à sa famille, à son parrain, à Mireille Darc et à tant d'autres qui ont compté pour lui, et qui ont fait de lui la personne qu'il est aujourd'hui.
Un fils aimant et un père attentionné.
Il nous offre un récit bouleversant.
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Ressenti mitigé après cette lecture. Anthony Delon se dévoile dans une famille à la fois exceptionnelle et banale, auprès d'un père, monstre sacré du cinéma et une mère actrice. C'est un livre que j'ai trouvé plutôt inégal où il n'y a pas de chronologie, on passe de l'enfance à l'âge adulte ou de l'adolescence à l'enfance puis à l'âge adulte, ce qui n'est pas gênant en soi. J'ai eu toutefois une impression de redondance dans certains propos. Il en ressort tout de même une profondeur et au-delà des mots, une sincérité désarmante d'un homme qui s'est construit à la fois seul et dans une protection rapprochée d'êtres aimants mais avec du côté paternel, une relation compliquée.
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Je me suis laissée tenter par cette autobiographie alors que je n'ai aucune empathie pour la famille Delon à l'origine. C'est avec plaisir que je me suis attachée à ce fils rebelle, delaissé par son père. Sa fracture nous touche et nous donne une autre vision de la notoriété et de ses conséquences.
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Pauvre petit fils riche... En tentant d'écrire quelques uns de ses souvenirs - ceux qu'il daigne bien partager - avec la lectrice en l'occurrence, on a tout de suite un peu mal pour lui, non pas à la lecture de ses misères misérables mais à la lecture qu'il rend poussive avec de longues digressions ici ou des temps conjugués au passé simple, là. Oui le style y est assez déplorable ce qui empêche une lecture fluide et puis on se perd avec la liste de ses petites amies, ainsi que celle des amants de sa mère. Il nous aide à confondre Loulou et Louisette dans toutes les adresses où il a mis les pieds. Sa tentative de "name dropping" est assez lamentable car il semble n'avoir aucun souvenir, ah! si avec Grace (Jones!) et son célèbre parrain qui lui fait bénéficier de son amitié avec G. Kiejman lorsqu'il en aura bien besoin. Nous apprenons au passage que que M. Darc appelait Delon"papa"avec Anthony! Son récit se veut honnête mais il y manque la totale sincérité malgré la volonté de nous écrire que même en vacances à Sundance, à DInard au Grand Hôtel, à Goldeneye en Jamaïque ou bien dans un duplex face à Notre Dame, il n'arrive pas à grandir, un peu.
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