AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 142 notes
Cette histoire, tirée d'un fait divers, met en scène un médecin de campagne, à l'ancienne, ne comptant pas ses heures, disponible jour et nuit, aidé par une secrétaire dévouée, qui officie dans le cabinet et non sur une plate-forme d'appel située sur un autre contient.
La chance qu'ont ses patients va tourner le jour où son égard est happé par une silhouette sans doute plus sexy que la moyenne des citoyennes de la petite ville où il exerce. D'autant que la donzelle ressemble à Marylin, qui a longtemps fait fantasmer le médecin. le piège se referme rapidement sur le naïf praticien, pris dans les rets d‘une folle malfaisante.

On sait la puissance d'une emprise. Malgré tout, le personnage du médecin tel qu'il est décrit ne semble pas pouvoir appartenir à cette catégorie des cibles fragiles, proies idéales.

D'autant que la faussaire n'y va pas de main morte avec la manipulation, très théâtrale, et il n'y a vraiment que le brave docteur pour ne pas s'apercevoir du jeu peu subtil qu'elle lui joue.

Cela rend l''intrigue assez peu crédible : on a plus l'impression de regarder un téléfilm qu'une grande production !


Peu d'émotion ressentie pour ces personnages trop caricaturaux.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          620
Il a rien vu venir, le gars.
Faut dire que l'amour rend aveugle, dit-on.
Un peu con aussi, sans doute.
Mais emmanché au point de passer de médecin fort respectable à potentiel candidat à la zonzon, il faut atteindre un niveau de cécité digne du Guiness World Records, rien de moins.

C'est ce qu'allait s'évertuer à démontrer Paul, cinquantenaire à la ramasse, en s'amourachant d'une jeune donzelle, Camille, fraichement débarquée dans sa petite bourgade et visiblement en mal d'amourette une fois son pilote de mari reparti en mission.

Premier roman de Patricia Delahaie se basant sur des faites réels, La Faussaire fait montre d'une écriture dynamique sans jamais parvenir à surprendre.
La faute à un processus de séduction maintes fois rebattu et de pseudos révélations anticipées sans aucun diplôme de psy ni d'investigateur requis.
Si le procès relance nettement un intérêt qui, clairement, commençait à se demander ce qu'il foutait là, le fait d'avoir développé sur plusieurs décennies, et donc de susciter de nombreuses ellipses un rien frustrantes, à forcément occasionné un récit sommaire à défaut d'être fouillé.
Et moi, vu mon degré de myopie, si on me met pas les points sur les t et les barres sur les i, j'ai du mal à m'attacher.
À noter, en sus, le prodigieux agacement suscité par un homme (amoureux) à la normalité initialement avérée et rendu non seulement incroyablement niais au contact de cette habile veuve noire mais, histoire de parachever l'image du triste gland énamouré, bien loin d'en tirer les conclusions qui s'imposent une fois la supercherie éventée.

Bref, la Faussaire s'apparente à une histoire Tefal qui n'accroche pas.
Un manque d'aspérité récidivant qui aura accouché fort logiquement d'un moment sympatoche, sans plus.

Merci à Babelio et aux éditions Belfond Noir pour la découverte.
Commenter  J’apprécie          549
Le docteur Paul Ménard est médecin généraliste, installé dans la Creuse, marié, belle maison, apprécié de ses patients auxquels il est très dévoué. Il ne compte pas ses heures, tandis que sa fidèle secrétaire gère l'agenda. Paul a vieilli, les enfants sont partis, assez loin, il ne les voit plus trop souvent, il a fini par ne plus prêter attention à son épouse.

Tout bascule quand il croise la route de Camille, copie conforme de Marilyn Monroe qui le fascine depuis l'adolescence. Elle envahit peu à peu son territoire, consultation à répétition pour des migraines ou n'importe quel prétexte, elle se plaint de la solitude car son époux est militaire donc souvent en mission, et tout va monter en puissance, elle joue sur la corde sensible du docteur amoureux, pour le séduire, le manipuler.

Comment résister à une femme plus jeune, mystérieux, quoi que pâle reflet de sa Marilyn adorée, surtout quand elle vous fait comprendre que vous avez encore du charme : ah ! ces magnifiques yeux violets !!!

On comprend mieux la personnalité de Paul quand on se penche sur sa relation avec son père, le brillant professeur de chirurgie cardiaque, qu'il surnomme Tarzan, est d'une dureté qui fait frémir : toute sa vie il a appelé son fil Minus, il n'était jamais à la hauteur, et en plus a choisi la médecine générale dans un coin paumé de la Creuse déchéance. Sa mère est décédée d'un cancer mais Paul, qui l'a beaucoup soutenue, a été exclu des derniers instants et de l'enterrement… il s'est construit en opposition : autant son père est dans le narcissisme et la représentation autant lui est dans l'empathie.

Patricia Delahaie décrit très bien l'emprise que Camille exerce sur Paul, dont l'estime de lui-même est limitée malgré sa réussite professionnelle (syndrome de l'imposteur ?). Au début, j'ai aimé le voir évoluer, se transformer, renouer avec le vélo pour plaire à sa belle, mais très vite, il devient horripilant par sa naïveté. On frise la bêtise, du moins l'aveuglement. J'ai adoré détester Camille, trop caricaturale elle aussi, mais cela défoule ! Sa fille au départ m'a laissée perplexe mais son évolution avec les années est intéressante car on va les suivre assez longtemps.

L'auteure s'est inspirée d'un fait réel mais les personnages et leur psychologie sont tous le fruit de son imagination. Ce qui est assez réussi car crédible, au moins au début. J'ai apprécié certains, détesté d'autres…

Ce roman se lit facilement, j'ai passé un bon moment, mais je suis restée sur ma faim quand même, le rythme est lent, on comprend trop vite ce qui va se produire… L'emprise, qu'elle se conjugue au masculin ou au féminin est tout aussi diabolique.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond Noir qui m'ont permis de découvrir ce roman, le premier de son auteure.

#PatriciaDelahaie #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          390
« Pour écrire ce roman, je me suis inspirée d'un fait divers » annonce l'auteur en préface.
Le problème (pour moi), c'est que je reconnais vite l'histoire : je l'ai lue récemment sous la plume de Joyce Maynard. Deuxième hic : je sors d'un autre roman de cette auteur américaine, frôlant la perfection en matière d'écriture.
Ici : caricatures, clichés, ambiance 'terroir' à la louche et aux gros sabots. Braves citadins/Parisiens friands d'exotisme rural, venez voir comment on vit à la campagne : on est bien gentils, dévoués, mais qu'est-ce qu'on est bêtes !
Le bon médecin est aussi pathétique que Jacques Villeret dans certains de ses rôles de benêt.
Seins & cuisses savamment dévoilées, avances audacieuses, tête du quinqua qui tourne, confidences & grivoiseries entre potes (qui se vouvoient !) et nous voilà un peu dans 'L'amour est dans le pré'. Perso, ça me fait fuir.
.
Heureusement, le roman devient beaucoup plus intéressant et touchant lorsqu'on arrive au procès, même si l'une des 'surprises' (et la stupeur qu'elle provoque) semble ridicule tant on l'avait vue venir.
.
Encore un livre que j'ai failli abandonner rapidement. Je le conseille seulement pour la deuxième partie : procès, conditions de détention, réflexions de quelques personnages qui semblaient inanimés pendant plus de 200 pages.
.
Lire plutôt : 'Femmes en colère', de Mathieu Menegaux, 'Prête à tout' de Joyce Maynard.
De très bons ouvrages qui ne donnent pas l'impression de lire le scénario d'un téléfilm formaté, eux...
.
• Merci à Babelio pour cette MCS, et aux éditions Belfond.
Commenter  J’apprécie          397
L'amour rend aveugle...
Oh Combien de fois avons-nous entendu cette phrase qui pousse l'Homme à fermer les yeux sur l'être aimé et allant même jusqu'à accepter certaines choses tel un mouton suivant le mouvement ? 
 Dans son premier roman policier, Patricia Delahaie revient sur un tragique fait divers se déroulant dans nos campagnes françaises. Par amour et pour protéger son âme soeur, une personne peut commettre l' inévitable... 

Après avoir écrit plusieurs ouvrages, Patricia Delahaie nous offre ici son premier policier à la lecture facile et qui nous interrogera sur les différents sentiments humains et réactions auxquels l'être humain peut faire face dans certaines situations.
Commenter  J’apprécie          310

Paul est un médecin très consciencieux. Il est marié à Hélène depuis 20 ans.

Ses jumeaux Manon et Quentin viennent de quitter la maison. Un jour il reçoit en consultation Camille, une très belle femme aux hallures de Marylin Monroe, femme qu'il idolatre.

Il tombe sous son charme bien qu'elle soit mariée, lui aussi. . Mais son mari est violent. Paul essaie d'aider Camille en allant à l'encontre de ses devoirs en tant que médecin. Camille est une femme très mystérieuse mais Paul est aveuglé.

ON finit cette revue avec un roman qui reprend un faits divers, librement inspiré pour le coup.
Diplômée en cinéma et en sciences humaines, Patricia Delahaie a été journaliste spécialisée notamment pour l'émission Les Maternelles sur France 5. Auteure d'une vingtaine d'ouvrages de non-fiction, elle se lance désormais en fiction. La Faussaire est son premier roman; un roman entre thriller psychologique et chronique judiciaire. dans sa seconde partie

C'est assez machiavélique et terrifiant comme lecture c'est aussi intrigant et très bien maîtrisé
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          220
Pas de grand suspense, vous connaissez dès le début le fin mot de l'histoire. Ou du moins son principal effet dramatique.

Pas de rebondissements à foison, ce n'est pas le genre de la maison.

Difficile de parler de polar, même dans sa définition la plus large, ce roman est davantage une chronique (noire) qui mêle les aspects humains, sociétaux et judiciaires.

A ma droite, un médecin de campagne bien sous tous rapports, dévoué au serment d'Hippocrate.

A ma gauche, La faussaire aux faux airs de Marilyn, avec toute la panoplie en kit.

Au milieu, le drame. La rencontre de deux personnes que tout semble opposer. L'amour est aveugle, dit-on.

Patricia Delahaie s'est librement inspirée d'un drame réel. « le fait divers est un miroir grossissant de ce que nous sommes », fait-elle dire à l'un de ses protagonistes.

Les gros traits sont donc vrais, mais la finesse du dessin tient à son talent de narratrice. le but n'est donc pas de surprendre mais de comprendre.

Pénétrer dans l'intimité de ces deux personnages, entendre leurs arguments vrais ou biaisés, embrasser leur cause et les conséquences le temps de quelques pages, appréhender ce qui peut pousser à l'acte ultime.

Chercher l'humain derrière l'horreur d'un meurtre. le trouver réellement ? C'est toute la question.

L'autrice décortique toute la psychologie de ces deux personnages, qui vont se révéler bien différents de l'image lisse qu'ils peuvent donner en public. Des aspérités, entre grandes faiblesses et cruelles manipulations, que le roman va exhiber durant 350 pages.

On comprend vite combien l'aveuglement et l'instrumentalisation vont faire leur office. On se demande, vu de l'extérieur, comment c'est possible.

C'est là tout le sujet du livre, faire cerner l'impensable, faire entendre l'invraisemblable. Expliquer comment ce médecin peut tomber sous emprise.

Le roman ne révolutionne rien, il est classique dans son approche. Ça ne l'empêche pas d'être bien mené, avec une écriture assez intemporelle. Ceux qui s'intéressent et s'interrogent sur les aspects psychologiques d'un tel drame auront de quoi s'étonner et réfléchir.

Et puis, il y a l'aspect social, dans cette France de 1998 qui voit son équipe de foot Black-Blanc-Beur atteindre le toit du monde. Que l'on fête aussi dans ce coin perdu de la Beauce, même si on est un peu loin de tout. le côté terroir peut également expliquer bien des réactions.

Reste à parler de la chronique judiciaire, sans aucun doute le passage le plus intéressant du roman, où les personnalités se dévoilent, où les défauts et les faussetés sont mis à mal.

Avant qu'une vraie fin ne soit proposée, alors que tout semblait avoir été dit.

La faussaire est un roman noir qui développe un de ces faits divers qu'on trouve dans les rubriques des journaux. Mais au-delà des faits, la chronique de Patricia Delahaie creuse les personnalités et les rouages qui peuvent mettre des mots sur l'innommable.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
Commenter  J’apprécie          200
La clientèle de Paul Ménard apprécie son dévouement et sa compétence en tant que médecin généraliste. Son épouse Hélène et lui mènent une vie bien réglée, voire terne depuis le départ de leurs jumeaux Manon et Quentin, partis à l'autre bout du monde. le médecin se contente de cette vie paisible avec peu d'amis, jusqu'à la consultation avec une patiente particulière qui va bouleverser son destin.
Le sex-appeal de Camille Ellis, cette femme qui ressemble à une star de cinéma opère, car elle répond à l'idéal Paul. Lui, flatté par la marque d'attention de cette beauté fatale se plie en quatre pour aider cette mère de famille et épouse d'un militaire souvent absent. Après être devenu son amant, il décide de divorcer de sa femme pour mieux savourer son amour avec Camille.
Mais les amours adultères entre Paul et Camille doivent rester discrètes, car celle-ci est encore mariée à Marc. Cependant, comme celui-ci est souvent retenu en mission, Paul fait presque abstraction de son existence… jusqu'à ce que Sophie la meilleure amie de Camille lui téléphone pour l'alerter d'une situation de maltraitance conjugale dont serait victime sa chère amie…
MON AVIS
Ce thriller familial s'apparente vraiment aux drames sordides relatés dans les journaux, d'ailleurs il est inspiré d'un fait divers réel. Je rapprocherai ce roman d'un autre : 👉📖 CRIMES PASSIONNELS : les grandes affaires criminelles de Sylvain Larue. La aussi, des crimes souvent crapuleux sont élaborés par l'entremise d'ententes malsaines. Fondés sur des relations adultères où l'un des amants se laisse parfois berné par l'autre pour se débarasser du conjoint encombrant. Un scénario classique où finalement les amants diaboliques révèlent leur véritable nature lors de leur procès.

Ce livre est agréable à lire. Pour moi, le titre LA FAUSSAIRE ne semble peut-être pas le plus approprié. En tout cas, le lecteur ne reste pas indifférent au scénario même s'il se devine dès le premier abord. La soumission excessive d'un protagoniste surprend autant que la manipulation magistrale de l'autre. le machiavélisme aussi abject de Camille laisse un goût amer, en sachant qu'elle perturbe la bonté d'un homme dévoué. Calculatrice et dominatrice, elle a su séduire un mari embarqué dans une vie monotone pour bien le manipuler pour mieux atteindre son but. Camille a compris comment actionner sa marionnette pour se débarrasser de son mari.

Finalement, on parvient rapidement à détester le docteur Ménard et pourtant il avait gagné notre sympathie au début. Celui qui est devenu un pantin inspire la pitié, et le dégoût. Il se montre d'une bêtise incroyable, il est l'illustration même de celui qui perd la tête pour une femme dans tous les sens du terme.

Le déroulement du procès est assez bien décrit, tout comme le jeu des avocats. L'attitude de Céleste, la victime collatérale du crime, est décrite à la fin du livre. Cependant, je reste assez dubitative quant à sa réaction vis-à-vis de l'amant de sa mère. Je la trouve très sévère envers de lui, d'autant qu'elle aussi avait été instrumentalisée.

J'ai apprécié dans cet ouvrage l'aspect psychologique pour expliquer l'évolution des sentiments et les interactions entre les êtres humains. La philosophie de la belle-mère de Paul laisse songeur sur la durée de l'amour et du mariage.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
Commenter  J’apprécie          160
Ah, la crise de la cinquantaine !! Elle en a fait couler de l'encre ! Des couples qui ont plus de vingt ans de vie commune, des enfants qui quittent le foyer, et la crainte de ne plus être désirable, avec ces rides, ces cheveux en moins et ces poignées d'amour…. Elle prend de court Paul Ménard, un médecin de village dévoué et respecté lorsqu' un jour apparaît sous ses yeux le sosie de Marilyn Monroe, à côté de laquelle Hélène, sa femme apparait bien fade…

« Et voilà que ce corps allongé dans un sac change l'ivresse en gueule de bois. » L'intrigue commence le lendemain de la victoire des Bleus en 1998. Les voisins de la famille Ellis sont éberlués de voir un corps être évacué de la maison. Mais qui a bien pu succomber en cette nuit de liesse nationale ?

« La chaleur du feu de cheminée, la lumière orangée diffusée par la bougie, le sapin illuminé de boules et de guirlandes, la photo de Marilyn si bien choisie et cette femme sublime qui le gâte... Il voudrait qu'une météorite tombe sur la Terre et arrête le temps sur ce bonheur ultime. » Retour en arrière. Notre bon docteur Ménard tombe pour une femme ; sa nouvelle patiente, Camille, femme de militaire, cette blonde diaphane et mélancolique à la manière de Marilyn, qui déjà, lui faisait penser à sa défunte mère.

« Quand un homme est volage, c'est dans sa nature, dit-on. S'agissant d'une femme, c'est un scandale. Nous sommes très habituées à cette injustice morale. » Paul Ménard ne pense pas faire de mal. Il est juste tombé amoureux ; un amour fou, partagé, qui le poussera à toutes les erreurs, même l'ultime, pour répondre au mieux à ce rôle de chevalier blanc qui sauve sa belle de toutes ses souffrances ; mais à quel prix ?

Au final, un thriller qui se dévore. La quatrième de couverture, et c'est dommage, nous annonce la fin de l'intrigue. Malgré cela, j'ai adoré voir comment une femme pouvait extrapoler pour mettre un homme dans sa poche et arriver à ses fins. J'ai adoré la retranscription (fictive, même si le récit est inspiré d'une histoire vraie) du procès qui met en lumière la complexité psychique du personnage de Camille, entre mythomanie et bêtise crasse. N'est pas le plus intelligent celui qui croit l'être. Une plume fluide et addictive à suivre !

Merci à Babelio pour la Masse critique et à Belfond pour l'envoi du livre.
Commenter  J’apprécie          150


Patricia DELAHAIE. La faussaire.

Paul Ménard, la cinquantaine est un médecin de campagne, un médecin de famille comme on n'en trouve plus. Il exerce dans une bourgade beauceronne à Cernon-en-Beauce. Il est très dévoué et travaille six jours sur sept. Son épouse, Hélène est mère au foyer. le couple a des jumeaux de 18 ans, une fille et un garçon. Bacheliers tous deux ont quitté la demeure familiale et sont partis en Amérique pour deux années sabbatiques. « le château », une grande bâtisse abrite la maison et le cabinet médical.

le 24 avril 1997, Paul reçoit a son cabinet Camille Ellis, une nouvelle patiente, une très belle femme, aux courbes sensuelles, blonde, comme Marilyn, la star préférée de notre praticien. Il tombe amoureux de cette quarantenaire. Il va même divorcer. Cette femme va véritablement l'ensorceler. Elle se plaint de son époux, Marc Ellis, un officier de l'armée de l'air qui est très souvent en mission. le couple a une petite fille, Céleste neuf ans. Camille se révèle chronophage du temps de son médecin qui devient son amant. Elle s'invente une amie fictive, Sophie, accuse son époux de la battre, de la maltraiter et même de l'obliger à faire des parties fines avec leurs amis. Paul ne supporte pas qu'un homme accomplisse des sévices sur une femme. il prend le partie de Camille, il est follement amoureux. Il n'y a qu'une seule issue, éliminer cet être abject. Il faut donc le faire disparaître. Et nos deux amants vont trouver la solution à leur problème.

le mari décède et Paul délivre le certificat de décès. Mais un supérieur du militaire a des soupçons. Et le pot aux roses est découvert. C'est l'exhumation et les deux amants vont faire face à leurs avocats respectifs et aux jurés. Quelles seront les peines auxquelles ils seront assujettis? Quel sera l'avenir de Céleste, son père mort assassiné, sa mère emprisonnée. Qui va désormais veiller sur elle, l'éduquer, la ramener sur la berge afin qu'elle s'accomplisse ? Au cours des confrontations, nous découvrons de façon intime, l'état psychologique de Camille. Cette femme est une véritable affabulatrice, une manipulatrice, une mystificatrice de première classe. Et ce pauvre Paul est tombé dans le panneau. Mais quel benêt ! ! ! Il devra payer pour sa faute. Mais est-il le seul coupable ? Camille, dans son délire, sa paranoïa a, à son insu, utiliser sa fille Céleste et a dessiné et écrit à la place de cette dernière un appel au secours. Nul ne peut demeurer insensible à un tel S.O.S. ?

Ce roman me rappelle « les amants diaboliques de Bourganeuf », un fait divers qui s'est déroulé en Creuse en 1970. L'amant et sa maîtresse ont simulé un accident et tué le pauvre mari refusant le divorce. le thème de ce livre de Patricia DELAHAIE n'est pas percutant. Déjà vu, déjà connu. le compte-rendu du procès est plus éloquent. En consultant la toile, j'ai lu que VISCONTI a produit un film sur ce thème. Je reste sur ma faim. ( 15/03/2022)

Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (373) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2906 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..