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sur 334 notes
Nous sommes transportés dans le XVème siècle de 1468 à 1499. La France vit en paix. Dans ce contexte, la jeune Marguerite naît dans un atelier d'enlumineurs.
Sa mère lui en veut beaucoup d'être une fille.
Son garçon, jumeau de Marguerite, est atteint d'épilepsie, le mal de Saint Jean comme ils le nomment.
Sa soeur veille sans cesse sur lui.
Leur atelier d'enluminure , situé sur le pont habité appelé pont Notre-Dame, se fournit en pigments chez le parrain de la fillette avec qui elle a un excellent contact. Son apothicairerie se situe à deux pas de l'atelier.
Les pommades et remèdes qu'on y fabrique ne manquent pas d'intérêt.
L'atelier se spécialise dans les livres d'heures commandés par les riches bourgeois. Ce sont en réalité des livres de prières personnalisées en fonction de la demande des clients.
Marguerite montre vite des dispositions pour la peinture et se fabrique son propre livre d'heures en y ajoutant des réflexions personnelles et des peintures qui illustrent sa vie.
Une des scènes qui m'a le plus étonnée, c'est quand elle peint avec son père et son grand-père : elle affine la pointe de son pinceau en l'humidifiant entre ses lèvres. Ses lèvres prennent alors la couleur des peintures utilisées.
À la façon dont l'auteure écrit, quand elle fait référence au journal de la jeune fille, on croirait qu'elle a réellement existé.Elle réussit à faire prendre vie à son personnage.
Vers l'âge de 16 ans, sa mère très hostile, veut lui faire accepter le mariage. Cela donne lieu à des scènes très amusantes qui montrent le côté très affirmé de la jeune fille qui aura une vie intense de femme.
Le roman est parsemé de petites phrases en vieux français qui sont aisément compréhensibles et pas trop nombreuses.
Anna Delaflotte - Mehdevi mêle parfaitement les détails du métier d'enlumineur, de peintre avec la vie personnelle de la jeune femme. Tout ça dans une écriture tellement belle et profonde que je relisais des passages plusieurs fois.
Un grand coup de coeur.

Merci à Babelio "Masse critique" et aux éditions Buchet Chastel pour cette belle découverte.

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En l'an de grâce 1468, la jeune Marguerite hante l'atelier d'enluminures qui dresse fièrement son illustre enseigne sur le pont Notre-Dame. Fascinée par l'oeuvre des copistes, elle n'aura pas besoin de l'aide de quiconque pour apprendre à déchiffrer l'alphabet puis un peu plus tard à lire.
La trace écrite n'est pas son seul entre d'intérêt, l'enfant sait regarder et rêve de reproduire la beauté du fleuve et les couleurs des saisons. Si elle broie du noir, ce n'est pas par mélancolie, mais parce que l'expression imagée d'un mal être provient de cette activité bien concrète qui consiste à écraser la matière, végétale ou minérale, qui permet d'obtenir les pigments.

La fillette grandit, sa passion ne s'affaiblit pas, et même si elle doit se résigner à convoler, le livre d'heures qu'elle alimente de ses émotions prend forme. Si ces ouvrages somptueusement illustrés étaient destinés à accompagner le fidèle, jouant le rôle d'un calendrier de prières, les illustrations contenues constituent un témoignage de la vie quotidienne de l'époque. Et dans le cas de Marguerite, on n'est pas loin d'un journal auquel elle confie ses angoisses et ses espoirs.

La passion pour l'art se superposera bientôt à une passion plus charnelle, inscrivant l'intrigue dans l'Histoire de la conquête de territoires inconnus.

Très instructif, le roman se lit avec un grand plaisir, d'autant que le personnage de Marguerite possède une force et une détermination qui en fait une belle figure du féminisme.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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On fait la connaissance de Marguerite en 1468 et on va la suivre jusqu'à la fin du XVe siècle. Elle habite sur le pont Notre-Dame, où est situé l'atelier d'enluminure de son père et son aïeul. Très vite, elle s'intéresse aux couleurs, aux pigments, à la manière de les broyer, les mélanger et elle se révèle très douée, au grand dam de sa mère qui veut la cantonner dans les tâches ménagères, lui rappelant sans cesse qu'elle n'est qu'une fille !

Marguerite a un frère jumeau, atteint d'épilepsie qu'on appelle alors le mal de Saint Jean, autre motif de hargne maternelle qui aurait largement préféré que ce soit elle qui en soit atteinte. Elle est très proche de ce jumeau sur lequel elle veille sans cesse tout en s'échappant vers l'atelier chaque fois qu'elle le peut.

Sa présence, seulement tolérée au début par les hommes de la famille, va peu à peu s'imposer tant le talent de l'enfant, puis de la jeune fille, est avéré et reconnu, notamment par son grand-père, qui n'hésite pas à l'envoyer chercher les pigments, les poudres chez l'oncle apothicaire de Marguerite.

Cela ne l'empêchera pas de trouver un mari, car elle se sent femme, mais veut choisi celui qui lui conviendra.

Un jour, l'amour surgira, avec l'entrée en scène d'un jeune Maure, Daoud, qui a dû fuir l'Andalousie de la Reconquista, se cachant derrière une identité toscane pour survivre.

Ce livre nous permet d'aborder, avec l'histoire de cette jeune femme, le statut des femmes de l'époque, cantonnée aux tâches ménagères, se devant d'être soumises à leur époux mais en général aux hommes de la maison. La société patriarcale est puissante, même si son père et son grand-père lui laisse prendre sa place, lui donnant le statut d'apprentie. Mais, l'auteure fait une place aussi à la Renaissance, ses espoirs, ses travers, ses dérives.

Marguerite est touchante, lorsqu'elle apprend à lire, puis à écrire toute seule, en secret, puis à travailler sur les lettrines de son livre d'heures, dans lequel elle livre quelques-uns de ses secrets, certains émois, le plus discrètement possible. Elle est remarquable aussi par sa force de caractère, qui force l'admiration. Sa relation fusionnelle avec son frère hypersensible est émouvante…

J'ai bien aimé ce récit, hommage à l'art, qui m'a fait penser à « La jeune fille à la perle » de Tracy Chevalier, l'écriture m'a plu, mais je suis un peu restée sur ma faim, alors que je m'attendais à un coup de coeur et à retrouver cette magie qui me plaît tant chez Jeanne Bourin et sa Chambre des dames ou ses Pérégrines…

Il est vrai qu'après « La plus secrète mémoire des hommes » de Mohamed Mgoubar Sarr et « Ton absence n'est que ténèbres » de Jon Kalman Stefansson, il était difficile de s'enthousiasmer à nouveau.

Un immense merci à NetGalley, Babelio et aux éditions Buchet Chastel qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure dont je lirai probablement d'autres romans pour mieux faire connaissance.

#Lelivredesheures #NetGalleyFrance !

Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Quelle sécheresse d'écriture ! Aucune empathie ne se crée avec les personnages, même pas avec la jeune héroïne, qui pourtant avait tous les atouts pour devenir un beau personnage.
Ce récit demeure cependant interessant car c'est un récit factuel sur la période moyenâgeuse de la fin du XVe siècle et le début de la Renaissance, au coeur de Paris, et surtout un récit factuel sur le métier d'enlumineur, des professionnels qui logeaient sur le pont de bois Notre-Dame.
Le lecteur y apprend à broyer racines, pierres et autres matériaux pour confectionner les pigments, et à travers les yeux de l'héroïne à admirer les jeux de lumière issus de ces fermentations. Il fera également la découverte du métier d'apothicaire, mélange de médecin, herboriste, confiseur et pharmacien.

C'est un roman pauvre en sentiments, mais riches de couleurs. Chaque événement relaté est associé à des aplats de couleurs qui sont les véritables reliefs de ce livre d'heures, livres de prières, agrémenté ici de réflexions personnelles, d' « éclats de vie ».

Un roman intéressant pour le côté historique, pour la place de la femme dans la société médiévale, mais doté d'une écriture documentaire, à la limite du listing parfois.
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Librairie Caractères- Issy / Commande mi-janvier 2022- chronique le 17 février 2022

Toujours une vraie jubilation de retrouver l'univers et les mots de cette auteure, découverte avec grand enthousiasme, il y a déjà quelques années, avec deux de ses livres, s'inspirant de sa pratique de « Relieuse » [comme son grand-père ] : « La relieuse du Gué » et « le portefeuille rouge » [d'ailleurs ,offerts abondamment autour de moi …]

J'étais donc ravie de voir un nouvel écrit de cette dame, toujours très lié Au LIVRE !
Cette fois , notre auteure met en scène le parcours d'une fille et petite-fille d'enlumineurs, au XVe, peu de temps avant la naissance de l'Imprimerie.

Marguerite , très petite, est fascinée par l'atelier fondé par son grand-père, où son père travaille également…Elle se sauve de la maison et se réfugie dès qu'elle peut à l'Atelier,observant retenant tout ce qu'elle peut de l'exercice de l'enluminure, du broyage et de la fabrication des couleurs…

Hormis son jumeau adoré, Jacquot, auquel elle est très attachée, [celui-ci est malade et fragile], elle fuit sa mère, qui lui mène la vie dure, voulant que Marguerite se cantonne aux occupations traditionnelles des filles… : la maison, les corvées domestiques, la messe, et idée fixe maternelle : le Mariage….mais Marguerite n'en a que faire ; tout ce qui l'absorbe et la captive, c'est l'atelier d'enluminure, et ses passages quotidiens chez son parrain, apothicaire, où elle va quérir des produits nécessaires à son grand-père et son père, avec lequel elle entretient une belle complicité !

Nous sommes à Paris , à la fin du XVe siècle, sur le pont de Notre-Dame, où les corporations des libraires et des enlumineurs sont des plus florissants et actifs…

Pour une fois, les personnages les plus attachants et tolérants sont les personnages masculins : le père, le grand-père, le parrain, qui loin de cantonner Marguerite, l'encourage dans sa passion et ses talents de peintre, de dessinatrice, et d'enlumineuse. le grand-père l'accepte comme « apprentie »… elle pourra, très exceptionnellement, réaliser ses rêves et son ambition suprême de devenir la meilleure « Enlumineuse » de la Capitale …
Il y aura bien sûr moult difficultés et épreuves, mais « notre » Marguerite a un sacré caractère et une sacrée détermination, elle persistera et réussira contre vents et marées ! !!!

Cette fiction est des plus vivantes et colorées grâce au choix de l'écrivain d'utiliser à de nombreuses reprises, un français ancien… des expressions moyenâgeuses, qui finissent de nous immerger dans cette époque…

Marguerite prendra la direction de l'atelier familial d'Enluminure à la mort du grand-père, pendant que son père voudra se lancer dans ce nouveau défi : l'Imprimerie !

« Mais ce projet du père est venu ouvrir des perspectives. L'industrie de l'imprimerie est en plein essor.De ce nouveau monde, le père veut être. (..)
Rien n'arrêtera cette nouvelle invention. le livre qui était serré avec les bijoux ou les titres de propriété hier,sera demain laissé à portée de mains,lu,relu,on le partagera comme un repas, comme on partage l'essentiel. » (p.114)

Merci à l'auteure de ce très beau moment de lecture. Lecture pleine de charme, de vie et de couleurs chatoyantes (dans tous les sens du terme),soulignant à notre plus grand bonheur, l'unicité et la singularité magique des métiers liés aux soins, à la conservation et à l'embellissement de nos amis, Les Livres !
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Un jour de froid au coeur de l'hiver 1492, celui qui a fui Grenade, alors dernier bastion musulman, après avoir perdu père et mère, vient chercher refuge chez l'ami de son père à Paris. Et c'est là, dans cette apothicaire tenue par son parrain que Marguerite va tomber sous les charmes de ce bel homme venu de loin.

Marguerite est devenue une personne étonnante, dessinatrice exceptionnelle, elle est fascinée par la lumière et en fait son langage propre. Toute jeune elle a commencé dans l'atelier d'enluminure de son aïeul.

Ces deux jeunes personnes vont se découvrir et s'aimer en silence et à l'abri des regards car leur amour est interdit. Mais combien de temps vont ils pouvoir vivre ainsi ?

Anne Delaflotte Mehdevi nous livre un roman touchant, lumineux et grave. J'ai plongé dans ce récit comme Marguerite dans ses couleurs, avec délectation et bonheur. J'ai apprécié revivre cette période entre Paris et Grenade, même si je serais bien restée plus longuement dans les jardins du sud.....Dans cette Histoire fascinante et cruelle.

Un voyage dans le passé entre ombre et lumière.

#Lelivredesheures #NetGalleyFrance
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C'est un petit bijou que m'ont offert les Edts Buchet.Chastel et Babelio et je les en remercie.
Se retrouver soudain plongée au Moyen Age, dans un livre aéré de courts chapitres a été une vraie respiration, un voyage en compagnie de Marguerite, fille d'enlumineurs reconnus sur le pont Notre Dame à Paris.
Marguerite a un frère jumeau très malingre ce qui laisse à penser à sa mère qu'elle a en partie dévorée son frère. C'est une femme apparemment assez bornée qui ne voit comme avenir pour une fille que le mariage et de savoir tenir sa maison.
Mais Marguerite est attirée par les poudres, les couleurs et se voit succéder à ses père et grand père. C'est une fille qui a du caractère et qui saura manoeuvrer pour satisfaire tout le monde.
Puis vient un amour profond pour un Maure qu'elle doit absolument cacher.
Puis un jour le Pont Notre Dame émet des craquements sinistres...
J'ai vraiment beaucoup aimé ce court roman qui dessine un beau portrait de femme, portrait intemporel d'ailleurs.
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J'ai pris un grand plaisir avec ce livre
1468, Pont Notre Dame, une famille d'enlumineurs que nous allons suivre jusqu'à la fin du siècle
« Le livre des heures »
Définition :Ouvrage religieux contenant les prières de chaque jour de l'année et de chaque moment de la journée. Livre très en vogue dans les classes aisées, de la fin du Moyen Âge à la Révolution.
Marguerite ,une jeune femme au caractère bien trempé, va petit à petit devenir une grande spécialiste des enluminures et donc de ces livres où elle pourra doucement glisser des sujets qui s' éloignent de l'aspect religieux
J'ai bien aimé les personnages
La mère, archétype de la femme de cette époque .Elle regrette que sa fille soit douée alors que son petit frère est atteint d' épilepsie.Une seule idée en tête : la marier pour qu'elle arrête ses enfantillages artistiques et devienne une «  bonne épouse bien chrétienne « 
Le père reste discret alors que le grand père est tout heureux de lui apprendre le métier qu'il aime
Marguerite est rusée et arrive souvent à déjouer les pièges de sa mère
Nous traversons l' époque , indirectement , Christophe Colomb, le conflit entre les Chrétiens et les Musulmans
Le récit n'est jamais caricatural même quand Marguerite rencontrera un Maure , le grand ennemi de l'époque
Tout cela nous procure une lecture facile , très documentée, même si je suis loin de connaître toutes les couleurs, teintures et techniques de l' enluminure
Bravo à Anne Delaflotte Mehdevi .J' ai complètement adhéré au récit
Une belle découverte
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Paris, fin du XVème siècle, Marguerite, fille et petite-fille d'enlumineurs, vit sur le pont Notre-Dame. Son frère jumeau est épileptique, sa mère aurait préféré l'inverse et Marguerite le maintient en vie. Intéressée, fascinée par la lumière et les couleurs, elle fait montre de beaucoup de talent et de ténacité ! Elle devient apprentie mais doit aussi se plier au destin des femmes de cette époque.

Ce petit bijou, qui aurait mérité des enluminures à l'image des Livres d'Heures réalisés par Marguerite, raconte une histoire de femme, d'une artiste, d'une passionnée, passion qu'elle mettra aussi dans son amour intense pour un Maure, elle la chrétienne !

Couleurs, lumières, peintures et teintures de l'atelier d'enluminure à l'échoppe d'apothicaire de l'oncle, c'est un plaisir et une douleur parfois de suivre Marguerite dans ses quêtes de savoir ! La vie sur les ponts qui relient l'Île de la Cité aux rives est très réaliste et vue de notre époque ne fait pas rêver !

L'écriture de l'auteure démontre sans conteste la passion qu'elle porte à cet art, largement oublié aujourd'hui, le plaisir qu'elle a eu à raconter Marguerite et sa vie à cette époque des grands changements de la Renaissance ! On baigne littéralement dans les odeurs, les sons et les couleurs, la froidure et j'ai souvent eu l'impression d'être dans la tête de Marguerite !

Ne passez pas à côté de cette courte lecture enchanteresse !

#Lelivredesheures #NetGalleyFrance

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Marguerite, fille et petite fille d'enlumineurs, vit sur le pont Notre-Dame. Construit en 1421 sous le règne de Charles VI ce pont relie l'île de la Cité à la rue St martin, une soixantaine de maisons y sont construites. Charles VII règne, la paix semble être revenue.
Marguerite habite la 2è maison au tout début du pont, A l'étoile d'or est un atelier réputé d'enluminures et Marguerite, non sans peine, essaye d'y faire sa place. La vie de Marguerite est rythmée par le travail,, les trajets entre l'atelier et l'apothicairerie de son parrain qui lui font traverser l'île de la cité pour aller chercher les pigments indispensables. ... mais Marguerite est fille et l'époque la destine au mariage et à la soumission maritale...
Une fois encore Anne Delaflotte-Medhevi m'a ravie. Fidèle à son amour du livre, de la reliure à l'enluminure, il ne semble n'y avoir qu'un pas. Faire la connaissance de Marguerite a été un véritable plaisir. Anne Delaflotte-Medhevi crée un personnage de "chair et de sang", un personnage bien vivant dans le monde qu'il l'entoure. Peu de mots mais tout est dit.
Une lecture à la fois plaisante et instructive faite grâce à la complicité des éditions Buchet Chastel via Netgalley #Lelivredesheures #NetGalleyFrance !
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