- Mes amis, reprit-il lentement, je suis ici pour vous faire part d'une immense nouvelle...
- Abrège, grommela Bastien.
- Certains d'entre vous auront du mal à y croire, mais c'est pourtant la vérité...
- Si je sors acheter des tomates, Joseph, je serai surement revenu à temps pour le bombarder, dit aimablement Léonard à son voisin.
- ... car voici ma dernière découverte. Cher tous, j'ai trouvé la clé mathématique des singularité.
- On peut pécho, avec ça ? Demande-t-il innocemment.
- Melchior ! M’écriai-je, scandalisée.
- Ben quoi ? Si je te dis que tu es la poussière d’étoile qui gratte mes yeux, tu craques, non ?
- A propos de plaindre quelqu'un, Six, il faut absolument que je te prévienne. Léonard et Joseph en parlaient ce matin, avant qu'on sache pour Ellroy... Ils veulent te demander si tu crois que l'Univers est infini ou fini sans bord.
J'oubliai aussitôt notre orateur improvisé et me tournai vers Bastien.
- De quoi ? coassai-je.
- Comme ça, tu as le temps de réfléchir à la question.
- Mais... Mais... C'est quoi, la question ?
> En regardant le ciel, on voyage dans le passé des étoiles.
> Entre le choc et le manque de sommeil, sans compter le froid de la nuit, je comprenais qu'il n'arrive pas à prendre du recul.
> - Des scientifiques un peu fous et des fantômes ? dis-je avec légèreté. Aucun problème. C'est dans mes cordes.
Mais comment cela peut tenir dans un seul sac? S'ébahit le mathématicien. Ca défie les lois de la physique!
un homme qui ne posait pas de question devant les bizarreries d'une femme? Définitivement un prince charmant!
un étudiant ça se trouve à la machine à café.
tu ne vois pas plus loin que le bout de tes lunettes, pestait le plus grand des deux agitant les manches de sa blouse blanche trop large. Même un fossile précambrien camperait moins sur ses positions que toi!