Dans le deuxième opus des Soeurs Beaudry, on retrouve Évelyne, Sarah et Clarisse. Les trois filles du docteur du village. Jeunes filles musiciennes habituées à la ville et ayant même étudié la musique à Paris.
Dans le premier roman, ces jeunes filles habituées aux petits luxes se confrontent à la vie à la campagne, l'impression que leur futur s'évanouit sous le contrôle maladif d' une mère ignoble.
Dans ce deuxième roman, on poursuit les amours et la vie de famille des soeurs Beaudry. La vie sur la ferme, tenir maison et mettre au monde un tas d'enfants, telle était la vie des femmes d'habitants.
On y parle de travail acharné, de maternité, de deuil, des avancées de la science dans le traitement de la tuberculose et l'arrivée du progrès ( la radio, le téléphone, l'électrification et les voitures à moteur) le tout dans le contexte de la guerre 39-45.
Le fond est léger, on n' effleure qu' en surface les habitudes régionales et historiques. On ne peut pas vraiment considérer que le récit témoign en profondeur de son époque. La trame se déroule sur une longue période de temps qui est présentée de manière sporadique.
Il s'agit ici d'une lecture facile, aérée et plaisante. La grande force du livre est la capacité à nous rapprocher intimement des personnages. On est touchés et rapidement attachés à ces femmes ayant su s'adapter à la vie épuisante et parfois cruelle de l' époque.
Une belle lecture qu' on aime se laisser raconter!
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La vie des québécois vers les années 30. La difficulté de survivre à cette vie exigeante et dure. Roman historique très intéressant.
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Quand les malades se croient guéris, ils n’écoutent plus personne, ni le spécialiste ni les internes. Ils s’en vont, reprennent leur besogne et ils reviennent six mois plus tard, plus malades qu’au début.
Les chercheurs sont souvent pressés de crier victoire pour mousser les ventes d’un nouveau médicament. Pour chaque nouvelle découverte, c’est beaucoup d’argent en jeu.
Un homme qu’a pas eu d’enfants peut pas comprendre l’attachement d’un père à sa famille.
Quand on touche le fond du baril, on n’a de choix que de le remonter.
Les journalistes sont toujours en quête de nouvelles à sensations.