La Petite Dernière

Pour moi l'ennui total, pas d'histoire.
Le début de chaque chapitre n'apporte rien. Vraiment je ne comprends pas l'engouement pour ce livre.

Grosse déception.
Le livre est court, et je qualifierai l'écriture de "nerveuse", mais au regard du nombre de pages il m'a semblé avoir mis une éternité à le lire.
Les thématiques abordées sont intéressantes, mais insuffisamment approfondies à mon goût.
On sent bien, tout au long du roman, le tiraillement perpétuel de l'auteure entre le poids du patriarcat et les principes que lui imposent sa religion d'un côté; et ce qu'elle sait être au plus profond d'elle-même d'un autre côté.
Difficile de s'accepter et de s'épanouir dans ces conditions. Et malgré cela, je ne suis pas parvenue à m'attacher à Fatima, ni à éprouver de l'empathie pour elle.
Le côté répétitif de chaque début de chapitre m'a rapidement "saoulé" (désolée mais je n'ai pas d'autre terme qui me vienne à l'esprit); et j'aurai aimé que l'histoire se déroule chronologiquement (j'ai souvent été un peu perdue dans le déroulé des faits et les allers-retours dans le temps).
Bref, je me suis ennuyée et j'avais hâte de passer à autre chose.

"Je m'appelle Fatima.
Je porte le nom d'un personnage symbolique en islam.
Je porte un nom auquel il faut rendre honneur.
Un nom qu'il ne faut pas "salir", comme on dit chez moi.
Chez moi, salir, c'est déshonorer."

En quelques mots :
- un premier roman
- un monologue, un autoportrait
- Fatima Dass, une jeune fille française d'origine algérienne
- Clichy-sous-bois, banlieue parisienne
- la question de l'identité
- la famille, les traditions, la religion, l'amour, la liberté

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Même si ce roman ne m'a pas transporté, j'avoue qu'il laissera une trace dans mon esprit. L'auteure opère ici une mise à nu totale. le peu, voire l'absence de pudeur participe à une mise en abyme de l'oeuvre où la recherche d'identité devient maladive. Sentiment largement accentué par la répétition systématique en début de chaque chapitre. L'auteur nous propose une exploration quasi-compulsive de sa conscience. Qu'est ce que l'amour ? L'origine ? L'appartenance ? Comment vivre quand les réponses existentielles sont impossibles à discerner dans le brouillard de la vie ? le voyage s'adresse d'abord à l'auteure elle-même, et nous assistons nous lecteurs à cette introspection. Fatima Daas écrit à travers un miroir et comme elle nous regardons le reflet. On peut saluer la sincérité du texte, ajoutée à sa clarté. C'est direct, déroutant.
Rudor Alder