Plus tard, Maria m'a expliqué qu'après le grand tremblement de terre de 1755 qui avait détruit la ville, le marquis de Plombal, alors ministre du roi, avait fait recouvrir les fissures des murs avec ces carreaux azur, pour accélérer sa reconstruction.
Les azulejos sont les sparadraps de Lisbonne.
"Lorsque l'air change de texture, s'épaissit, il pousse avec l'énergie inverse d'un nouveau-né. Il veut entrer. Ses ongles grattent le tissu de lin tissé comme si c'était des croûtes de cicatrices."
"J'ai de la peine pour ceux qui ne voient les tableaux que de l'extérieur, ils n'en captent qu'une infime partie."
-... Si une de ces personnes façon Van Gogh se baladait dans les rues de Lisbonne, elle serait aussi visible qu'un Pokémon en train de siroter un soda à une terrasse de café.
Les azulejos sont les sparadraps de Lisbonne.
Elle l’initia au luxe, au monde noctambule qui brille si fort sans jamais rien éclairer… Une rivière d’argent coula dans leurs poches. Et cela aurait pu durer longtemps, mais l’argent facile fond plus vite qu’un sorbet en été.