Matilda Bone est un roman historique et un roman de formation. Les références au Moyen-Age y sont très pertinentes. L'héroïne orpheline doit y apprendre à vivre par elle-même loin des préceptes divins qu'on lui a inculqué, et, propulsée dans un univers on ne peut plus terrestre, à devenir doucement une femme indépendante.
Cet univers est celui d'une médecine qui balbutie, un monde où les barbiers allègent les barbes mais aussi les bras... où les femmes jouissent aussi encore d'une certaine liberté, qui néanmoins se fragilise, le quatorzième siècle les excluant progressivement des corporations professionnelles et des universités... le roman, agréable à lire, a la richesse d'offrir différents questionnements. Je le recommande !
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Matilda, une jeune fille de 14 ans est éduquée par un prêtre à la mort de son père. Mais lorsqu'il l'abandonne chez une rebouteuse pour partir à Londres, Matilda pense qu'elle se retrouve en enfer. Jusqu'à lors sa vie était peuplée de livres, de prières, de Saints, des certitudes du Père Leufredus sur le bien et le mal. Chez Peg la rousse, dans le quartier du sang et de l'os, elle va apprendre une autre facette de la vie et à penser par elle même.
Niveau : 4e
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Découverte et mise en parallèle de couches sociales ,d'un coté la bourgeoisie et de l'autre les gens pauvres .Ainsi que les deux façons de pratiquer la médecine. D'un coté le Médecin imbue de lui-même et de l'autre la "rebouteuse" qui connait les difficultés et les souffrances des gens dont elle partage le quotidien.
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Une plongée dans la médecine médiévale c'est vraiment intéressant. L'histoire est agréable une belle évolution de personnage comme j'aime, il se lit très bien conçu pour un jeune public mais interessant même pour les plus vieux. J'ai beaucoup aimé les descriptions on rentre sans problème dans cette époque
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Lecture jeune, n°118 - Elevée dans un manoir par un prêtre qui lui a enseigné le grec, le latin et la vie des saints, Matilda, orpheline de quatorze ans, voudrait bien s’enfuir de chez la rebouteuse à qui elle a été confiée. Mais elle ne sait où aller. Comment supporter les autres quand ils lui ont toujours été présentés comme sources de perversion ? Auprès de cette femme au caractère revêche mais généreux, Matilda se transforme, apprend à réfléchir par elle-même, comprend qu’elle peut sauver son âme en écoutant ceux qui l’entourent et que le savoir théorique n’est rien sans l’altruisme. Roman d’apprentissage et roman historique, ce texte évoque la médecine du Moyen Age de façon très vivante ainsi que la vie de village : la dureté du quotidien mais aussi l’entraide et l’amitié. Une intrigue bien construite et un sujet fouillé constituent les principales qualités de ce très bon ouvrage. A la fin, une documentation sur la médecine de l’époque permet d’approfondir le sujet. n Agnès Donon
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
- un philtre d'amour ! S'exclama Matilda horrifié, après le départ de la femme. Vous rejoindrez les sorcières et les demons en enfer.
- Les philtres d'amour, ça n'existe pas, dit Tom.
Je lui ai vendu des baies de sureau écrasées dans un oeuf pourri. Mais si elle les absorbe elle croira que son élu l'aime, et elle se conduira comme s'il l'aimait. Ils se promeneront mains dans la mains le long du fleuve qui etincelle d'argent au clair de lune, et avant que le coq ait chanté, elle croira qu'il l'aime aussi.