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Citations sur Fête et défaites (28)

C’est ça, vingt-huit ! C’est le bon âge pour officialiser les choses, surtout qu’il a bien profité de la vie avant, l’animal ! Ce qui m’étonne, c’est qu’il se pacse. Lui qui a toujours dit qu’il était opposé à toute forme d’engagement… (page 19)
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Fabrice connaissait mieux que personne les fragilités de Laurent. Enfant de divorcés comme lui, ils avaient souvent parlé de ce naufrage familial, de ces adultes qui pouvaient passer en quelques mois de l’amour infini à la haine la plus féroce. S’ils se rejoignaient sur le constat de ces vies gâchées, l’un et l’autre en avaient tiré des enseignements différents. Laurent, par crainte de tomber dans ce travers, ne voulait pas entendre parler de mariage ou de tout autre lien formel, là où Fabrice se disait qu’il ferait mieux que ses parents.
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Alors, parce que c’est toi qui payes, on doit la fermer et dire merci ! Eh bien, tu veux que je te dise ? Eh bien, NON, on n’est pas contents d’en profiter et je vais même te dire : j’ai honte ! Honte de tout ce fric que tu as jeté par les fenêtres ce soir… Tout ça pour épater la galerie, pour en mettre plein la vue à vos amis et à vos relations ! (page 239)
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Diplômé d’un master en philosophie, Max considérait qu’il avait pris un jour une décision courageuse et déterminante : il avait choisi de vivre la philosophie au quotidien, de façon pratique, et non de vivre de la philosophie au quotidien, comme un certain nombre de ses collègues devenus enseignants, ce qui aurait été pourtant bien pratique… (page 95)
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André prit son ami Louis par le bras et leva le nez ? « Tu sens ? Tu sens cette odeur caractéristique ? » Louis, qui n’avait rien perçu, huma l’air autour de lui. « Non… Non… Je ne sens rien...Ça sent quoi ? » André, hilare, répondit du tac au tac : Ça pue ! Ça pue le fric ! Mais j’adore ! Ça sent tellement bon ! Tu ne trouves pas ? ! »
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Hubert se tourna légèrement vers sa gauche et découvrit un monsieur d’un certain âge totalement absorbé par ce qu’il avait dans le nez. Manifestement, quelque chose lui donnait du fil à retordre car il avait beau tourner son doigt et sa tête dans tous les sens, ça ne venait pas. « La vache ! S’il continue à forer comme ça, il va toucher le cerveau ! » murmura Hubert. Instantanément, Charles s’imagina le type qui, tout heureux d’avoir enfin attrapé une grosse prise, découvrait, épouvanté, qu’il était en réalité en train de se tirer le cerveau du nez. Il se mordit jusqu’au sang pour ne pas exploser de rire.
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Au bout de quelques minutes, totalement rassasié et épuisé, le bébé s’endormit et continua à téter de temps à autre, par réflexe. Sa mère le bascula doucement sur le côté, libérant au regard de Nicolas toute la plénitude de son sein lourd, gonflé de vie. Pudiquement, Nicolas voulut détourner la tête mais il n’y parvint pas ; il était comme suspendu à ce sein qu’il ne pouvait plus quitter des yeux. (page 197)
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Traumatisé par le divorce douloureux de ses parents et les frasques maternelles, Laurent était devenu mariageophobe. Pas par choix ou conviction, simplement par réaction parce qu’il avait vu ses parents se déchirer et qu’il voulait se prémunir d’une telle issue. (page 59)
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Charles haussa les épaules : « Il faudrait éradiquer l’espèce humaine de la planète ! Si tu regardes bien, c’est la seule espèce qui est incapable de vivre en harmonie avec son milieu. On détruit notre propre environnement, on est incapables de prélever juste ce dont on a besoin, on est comme le virus qui gangrène le corps qui l’héberge… »
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Grand habitué des réceptions estivales, André savait pourtant très bien qu’il ne fallait jamais tout donner sur le cocktail et qu’il était sage de se réserver pour le dîner… Il comparait souvent ces invitations à une course de fond et avait pour habitude d’expliquer à ses neveux qu’il fallait toujours partir doucement pour être certain d’en profiter jusqu’au bout ! (page 161)
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