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3,79

sur 2508 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ne pas se fier au panneau à l'entrée du chemin qui dit : Bienvenue au Paradis. Car il a tout l'air d'un enfer ce paradis là, où Emilienne élève comme elle peut les deux enfants de sa fille, décédée avec son époux dans un accident de voiture, à quelques centaines de mètres de la ferme. Elle-même veuve, elle accepte de bonne grâce l'offre spontanée de Louis : tout le monde y trouve son compte. Emilienne profite d'une aide précieuse pour cette lourde tâche qu'est le travail dans une ferme à l'ancienne et Louis est à l'abri de la violence de son père. C'est aussi pour les deux enfants un repère stable dans l'univers chaotique des deux orphelins.

Le temps passe et les enfants grandissent. Blanche ne résiste pas au charme d'Alexandre, le beau garçon ambitieux que toutes les filles convoitent. Et cela est loin de plaire à Louis…

Dans ce roman aux allures de fable, les femmes sont fortes et indépendantes, affirmées dans leurs choix et leurs passions. Et au contraire l'image de l'homme est associée à la violence ou à la vénalité. Pas de cadeau pour la gente masculine.

Le cadre de la ferme avant que l'on parle d'exploitation agricole est bien représenté, avec ses rites immuables, comme la fête autour de l'abattage d'un cochon, ou les routines du soin aux animaux.

C'est avec une plume claire, solide, que Cécile Coulon narre cette histoire de drames et de passions, au coeur d'un décor suranné mais fondateur.

Qui est la bête dans l'histoire? Au lecteur d'en tirer des conclusions
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Au Paradis, Émilienne élève seule ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel, depuis qu'un triste et fatal accident de voiture coûta la vie de leurs parents, à quelques centaines de mètres de la ferme. Elle eut très vite besoin de quelqu'un pour l'épauler. Pas pour les enfants, mais pour tout le reste. Aussi, lorsque Louis vint lui proposer son aide, elle accepta. le jeune garçon se démena et s'épuisa au Paradis. Mais lorsqu'un soir, il vint se réfugier un soir chez elle pour échapper aux coups violents et incessants de son père, il n'en repartit plus. La petite Blanche grandit sous l'oeil amoureux du commis. Aussi, lorsque cette dernière tomba amoureuse d'Alexandre, le plus beau garçon du village, il n'en fut que plus jaloux. Mais, Blanche aime son Paradis, sa terre, ses animaux, tandis que le jeune Alexandre rêve d'un ailleurs, de réussite et d'argent...

Le Paradis, ses terres qu'on exploite, ses animaux que l'on soigne ou que l'on égorge et ses deux femmes, Émilienne et Blanche. Deux femmes de la terre, robustes, qui ne quitteront cet endroit pour rien au monde malgré les drames et les souffrances. Même l'amour ne semble pas y avoir sa place... Une bête au Paradis est un roman sombre, une véritable tragédie, un huis clos à l'atmosphère chargée et lourde et un drame que l'on pressent. Cécile Coulon dépeint, avec ferveur et densité, deux portraits de femmes puissantes, volontaires et entières, sculptées à la glaise. Autour d'elles, Gabriel, ange déchu bien trop tôt blessé ; Louis, le commis dévoué qui cherche une famille et Alexandre qui se veut un avenir hors de ces terres. L'auteure en saisit toutes les émotions, toutes les blessures et tous les ressentiments. Elle dépeint également deux mondes parfois inconciliables, celui de la terre et celui de la ville. le rythme soutenu servi par une plume d'une grande richesse donne à ce roman une dimension à la fois poétique, intense et rugueuse.
Tragiquement beau...
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Voilà un beau roman noir, de terroir, de femmes, héroïnes souffrantes, aimantes, tendres et cruelles. Les deux femmes qui portent à bout de bras toutes l'histoire sont grand-mère et petite-fille, Emilienne et Blanche. La génération intermédiaire a disparu dans un accident de la route qui hante leurs existences.

C'est un roman d'amour et de haine, de confiance et de trahison, de vengeance inéluctable où les destinées se télescopent, subissant les dommages collatéraux des détresses soulagées dans les coups et le sang.

Les hommes n'ont pas la meilleure part, ils sont soit chétif comme le frère de Blanche, Gabriel -- encore que lui sera celui qui conduira le mieux son destin --, soit violent comme le père de Louis, soit victime comme Louis, le commis, le protégé d'Emilienne, l'amoureux platonique, soit beau, aimant, traître comme Alexandre.

Cécile Coulon conduit ce récit de vies rurales avec un talent littéraire réel, les quelques clichés qui parsèment le texte ne lui enlevant rien de sa puissance. Elle met en scène des personnages en la compagnie desquels le "déjà vu" ne dérange pas le lecteur car elle pilote une histoire où le crescendo de la violence et de la haine, après celui de l'amour, balaie absolument tout, laissant le lecteur en enfer alors qu'il aurait pu croire au paradis.
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A la ferme du Paradis, hommes et bêtes ne sont pas à la fête. A force de malheurs et de travail au service des animaux, esprits et corps ont perdu leur humanité, se sont fondus avec la terre. A commencer par ceux d'Emilienne et de Blanche, sa petite-fille. Blanche l'orpheline qui après avoir aimé Alexandre « avec ses grandes idées, ses grands rêves et ses tout petits mots » a été trahie par lui et se venge comme un animal blessé.

La vision du monde rural de Cécile Coulon semble être celle d'une citadine très éloignée du monde qu'elle décrit. Les fermiers sont réduits à des humains sans âme dont les animaux, vaches, cochons et poules, sont les victimes. Quel éleveur affame ses cochons, se complaît à plonger les mains dans le sang des bêtes qu'il abat par nécessité, ou tue une de ses poules pour donner une leçon à une enfant ? de même, on imagine difficilement une jeune fermière qui se venge de la manière de Blanche. Dommage, car on sent qu'il n'en faudrait pas beaucoup à Cécile Coulon pour nous emporter. Comme un peu moins de phrases creuses et un peu plus d'authenticité. Mais ce n'est que mon avis, celui d'une citadine qui n'aime pas trop les romans du terroir, d'autres ont beaucoup aimé.

Challenge MULTI-DÉFIS 2020
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Un bon petit roman. Merci à ma collègue de bureau pour m'avoir prêté et donc fait découvrir Cécile Coulon.
L'écriture de cette auteur, dans ce roman, m'a fait penser à un mélange de Franck Bouysse et de Sandrine Collette, en un peu moins abouti, mais néanmoins prometteur.
L'histoire est simple mais efficace. Nous sommes dans un milieu très rural. Des personnages au caractère fort.
Une belle petite découverte. Je ne suis pas contre le fait de découvrir les autres romans de Cécile Coulon.
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Cécile Coulon est une conteuse aussi douée pour l'étrange et pour la violence sous-jacente que pour l'humanisme.

La phrase est courte et précise d'autant plus que le décor, les objets et les personnages dépérissent lentement, semblant s'effacer, s'effriter.

On est emporté par la rare intensité émotionnelle avec laquelle l'auteure parle d'amour et de souffrance tout en explorant le fonctionnement destructeur de la violence et du traumatisme.

C'est une mise en abîme vertigineuse où le lecteur éprouve de la compassion pour ces êtres cabossés, désorientés, perdus- jusque dans leurs bassesses parfois – une compassion à laquelle l'auteure subtilement se retranche.

Colère et souffrance conjugués forment un couple redoutable. Cécile Coulon démontre avec brio que la passion amoureuse est la plus dévastatrice des catastrophes naturelles.


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«  Vous êtes arrivés au paradis. » curieuse accroche du début de ce livre qui m'a laissée sans voix , lu d'une traite, et quel livre!
Et surtout quelle écriture !!

Je ne l'aurais pas lu si quelqu'un de cher ne me l'avait pas prêté ...
L'auteure , si jeune, joue à la perfection avec les Mots, creuse son SILLON encore plus profondément que dans ses livres précédents «  Un ruban de goudron » entouré d'une nature luxuriante et surtout au bout la fameuse pancarte évoquée plus haut...

Une ferme , lieu , épicentre de toute chose , portant le doux nom de «  Paradis » où Émilienne ,une femme âgée , terrienne dans l'âme, y vit , entre son poulailler, les champs et la fosse à cochons . » Une femme d'ici qui ne meublait pas la conversation. » «  Elle ressemble à un arbre fort aux branches tordues » , brisée par les deuils , élève seule ses deux petits enfants , Blanche et Gabriel après la mort accidentelle de leurs parents.

Blanche a hérité de sa grand- mère un attachement féroce, charnel , exclusif pour la ferme du Paradis et à la TERRE qu'elle n'imagine même pas quitter un jour pour l’amour de sa vie, le bel Alexandre. ...

Lui , impatient , curieux , «  aux rêves dévorants » ne pense qu’à l’ailleurs, à « la vraie vie « réussite spectaculaire, argent vite gagné ...

Blanche , elle, se laisse dominer par les lieux qui vont faire d’elle une prisonnière , une enragée, besogneuse , fermée, de rage et d’abandon, une bête de somme, un animal sauvage....une sorcière ...

Ce roman spectaculaire , charnel, puissant , tragique, dévoile peu à peu , au fil de chapitres que le lecteur dévore les spectres et les secrets de ce lieu vendu, racheté ...
On est saisi par la rage, la détresse, le déchirement des cœurs, la violence, cette identité maudite , tordue, des orphelins qui ont grandi sans racines comme Gabriel , dévoré par la mélancolie et la tristesse des enfants fracassés ...

L’écriture très travaillée, est naturaliste, poétique , vibrante, pressée , ensorcelante dans sa noirceur .
On se bat, on aime à en mourir , on se fracasse et se caresse , on fait l’amour à s’en arracher la peau, tandis qu’on saigne le cochon dans la cour .
On pleure à sanglots déferlants ,
L’auteure force au plus profond l’âme des lieux, décrit des êtres silencieux , défigurés par leur soif de vengeance , de possession, de folie, brûlés par le désir , desséchés par leur haine et les bêtes dépecées avec autant d’adresse que d’indifférence !

Un destin familial tragique,une lignée de femmes, des êtres égarés , huit clos rondement mené au sein d’une nature immuable où l’attachement âpre à la terre, au «  Paradis » , la colère , le désir exacerbé , la vengeance , la jalousie, l’amour passionnel iront jusqu’à leur paroxysme ...
Un ouvrage FORT.
Mais où cette auteure si jeune puise t-elle pour nous proposer
Un Tel Récit ?
Je l’avais aperçue lors de son passage à la LGL .
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L'univers romanesque de Cécile Coulon aime à visiter le tréfonds des personnages de ses livres et y trouver ce que l'on ne trouve peut-être pas à la surface des choses : l'âpreté, la rudesse, la brutalité du monde, l'animalité qui sommeille encore, tapi dans un coin...
Je suis sensible à ces univers, non parce qu'ils sont sombres ou glauques, mais parce que la lumière est toujours plus forte et plus belle lorsqu'elle émerge des interstices et des failles...
Ici dans son dernier roman, Une bête au paradis, que j'ai beaucoup aimé sans pour autant qu'il soit pour moi un coup de cœur, plus que jamais j'ai retrouvé son écriture, intime, celle qui vient fouiller, dépouiller, triturer, disséquer au scalpel, porter à la lumière du jour ce qui était enfoui, comme un fauve traîne et ramène sa proie arrachée à la nuit.
Pourtant, Cécile Coulon ne parle que d'une chose, essentielle, l'amour. Un sentiment capable tout autant de faire tenir debout, comme de briser, détruire, anéantir... Forcément, parlant d'amour, elle évoque aussi les choses souterraines, englouties, les effondrements...
Autour de l'amour il y a l'enfermement, ici c'est comme un huis clos, unité de lieu, de temps, d'action, comme une tragédie antique dans toute sa splendeur. Mais vous me direz : « ici, ça parle bien de paradis, n'est-ce pas ? » Le paradis fut sans doute là au début, bien avant l'histoire que nous raconte Cécile Coulon.
Au départ, sans doute s'agissait-il d'un havre de paix, un nid de plénitude. L’éden. Que s'est-il passé après ?
Nous découvrons les personnages principaux de l'histoire en ce lieu qui s'appelle le Paradis. Émilienne la grand-mère et ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel qu'elle élève à la ferme depuis le décès de leurs parents Marianne et Étienne, décédés dans un accident de voiture, dans un virage tout proche du Paradis. C'est peut-être à cet instant que celui-ci a cessé d'exister malgré la douceur du lieu.
Le monde agricole est dur, rude, on tue des bêtes, des poules, des cochons, des lapins, le sang ruisselle sur le sol, sur les mains... C'est cela la vie au Paradis.
Émilienne plus tard a recueilli Louis qui était battu par son père, elle en a fait son commis, qui fait bientôt partie de la maison, deviendra amoureux de Blanche. Mais voilà, Blanche aime Alexandre. Leur amour prend forme dans un grenier tandis qu'on égorge et saigne dans la cour un cochon.
Les femmes sont fortes ou du moins elles donnent cette illusion. Les hommes sont violents ou lâches, parfois les deux, et ne savent pas que faire de leurs mains : se battre ou continuer à les tendre dans le vide. Chacun porte des blessures et dans cet itinéraire de failles qui se rejoignent, se construit l'histoire de ce roman.
C'est cela l'univers des premières pages du livre. L'amour de Blanche et d'Alexandre donne un semblant d'existence au mot de paradis. Puis Alexandre décide de partir, assumer son avenir professionnel ailleurs, reviendra peut-être plus tard. Blanche se console dans le travail, le labeur, la dureté de la vie dans laquelle elle s'abandonne...
Un jour, Alexandre réapparaît...
J'ai aimé ce roman où des femmes sont accrochées à leur terre, où des hommes tentent désespérément de les comprendre. C'est l'histoire d'un amour absolu plongé dans le monde rural. On pourrait se demander comment l'amour peut surgir lorsque tout est âpre et sombre autour de la vie, comment fait-il, cet amour, pour se frayer un chemin dans ce dédale parfois si sombre ?
J'ai aimé l'enchaînement des chapitres, leur lente et progressive construction, chacun porte comme titre un verbe : Naître, Rêver, Cacher, Continuer, Vieillir, Avouer, Aimer encore... Ces verbes tissent une forme d'écheveau, se tendent comme des voiles de plus en plus resserrées vers le dénouement, l'aboutissement de l'histoire.
J'ai aimé l'habilité de Cécile Coulon à savoir m'entraîner dans cette tension extrême. Elle noue peu à peu les personnages dans ce décor qui se dresse progressivement comme une toile d'araignée. J'ai aimé son écriture sensuelle, charnelle, chaude et âpre à la fois.
J'avais eu l'occasion il y a quelques mois de vous évoquer son magnifique recueil de poèmes, Les Ronces, d'où j'étais ressorti griffé. Ici, de ce paradis, je reviens écorché, le cœur à vif, l'amour ne permet pas toujours de sortir indemne.
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Blanche vit « Au Paradis » avec sa grand-mère, Gabriel, son jeune frère et Louis, le garçon de ferme.
Après la mort de ses parents, l'exploitation agricole devient le domaine exclusif de Blanche.
Rien d'autre ne compte pour la jeune fille que sa terre qu'elle aime plus que tout, jusqu'au jour où l'amour s'invite au Paradis sous les traits d'Alexandre, le plus beau garçon du village.
Que peut-il advenir d'un couple si l'une rêve d'une vie calme rythmée par les saisons, les soins à donner aux bêtes, tandis que l'autre ne pense qu'à partir à la ville où tout est possible ?
Quelques années et beaucoup de larmes plus tard, Alexandre revient fier de sa réussite.

Avec « Une bête au Paradis », Cécile Coulon nous livre un roman passionnant, à la fois roman du terroir, roman social et roman noir où l'on retrouve les thèmes chers à l'auteure : la condition rurale, l'exode, la force des racines et l'attachement à la terre, la dureté de la vie à la campagne et le bonheur simple que l'on peut éprouver à oeuvrer au contact de de la nature.
Cécile Coulon explore aussi la complexité des sentiments humains, des meilleurs aux pires. Parce que l'amour peut devenir de la haine, parce qu'une preuve d'amour qui se fait attendre peut conduire au désir de vengeance, parce que le temps qui passe n'efface pas les erreurs commises.
J'ai retrouvé dans ce nouveau roman toute la force de l'écriture qui m'avait séduite dans les précédents ouvrages de l'auteure et cette capacité à exprimer la violence en donnant corps à des émotions et des sentiments exacerbés.
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Un magnifique roman que j'ai lu avidement, avec une certaine tension. Je sentais quelque chose qui allait arriver, quelque chose d'affreux, d'irrémédiable. Mais Cécile Coulon, l'auteure, prend son temps. Les personnages sont hauts en couleurs. D'abord la matriarche, Emilienne, gardienne du Paradis, reine du domaine qu'elle exploite. C'est une femme avec une forte personnalité, rien ne lui résiste. Louis, le commis d'Emilienne, qu'elle a recueilli chez elle alors que son père le battait pour un oui ou un non. Blanche et Gabriel ses petits-enfants dont les parents ont disparus dans un accident de voiture. Très vite Blanche, imite sa grand-mère dans les gestes quotidiens de la ferme, mais aussi dans sa personnalité. Toutes les deux deviennent passionnées de cette terre qu'est le Paradis. Gabriel est plus en retrait, il est fragile, sensible et se remet difficilement de la mort de ses parents. Très vite un cinquième personnage fait son apparition : Alexandre. Il est très amoureux de Blanche, mais celle-ci n'a que d'yeux et d'amour que pour son petit Paradis, le domaine familial.
C'est un roman fort, ancré dans la terre, un véritable huis-clos où l'on retient son souffle. C'est l'amour sous toute ses formes du plus doux au plus fou.
L'ambiance est rude, terrestre, angoissante parfois, folle et passionnée. C'est magnifiquement bien écrit et accessible à tous.
Un livre qu'on oublie pas ! Je ne peux que vous le conseiller.
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