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EAN : 9782364051652
192 pages
FYP éditions (12/04/2018)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Révéler les secrets de Vénus, découvrir des exoplanètes ou la vie extraterrestre, fonder des colonies spatiales... Marcello Coradini nous raconte le désir inépuisable de la connaissance, d'aventure ou de richesse qui pousse les êtres humains à explorer les profondeurs de l'Univers. A travers un récit passionnant de la conquête spatiale, depuis ses origines jusqu'aux prouesses les plus récentes, l'auteur révèle pourquoi elle est redevenue une priorité. Avec la baisse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Petite histoire de la conquête spatiale par le « père fondateur de la planétologie et de l'exploration du système solaire en Europe », Marcello Coradini.

C'était intéressant sans être passionnant.

Il débute avec les pères fondateurs de la fuséologie, le rôle joué par Werhner von Braun, la création de la NASA, … dans l'ensemble il respecte la chronologie. Je dis cela car il aime digresser pour faire des comparaison entre l'exploration spatiale et les grandes explorations. Il passe ainsi (par exemple) de Darwin aux conflits entre l'Union soviétique et les Etats-Unis autour de l'exploration lunaire.

Il donne aussi régulièrement son avis. Les Etats-Unis et l'Union soviétique auraient opté pour une guerre froide pour faire des économies. La 2e Guerre Mondiale absorbait 37,5 % du PIB américain tandis que le programme spatial moins de 4,5 % La course à l'exploration spatiale fait aussi moins de victimes, 23 sur toute son histoire. Il affirme aussi que cette course aurait permis d'éviter un conflit nucléaire.

À partir du lancement de Spoutnik 1 en 1957 on peut dire que tout commence vraiment.

Il raconte aussi les différents accidents qui ont causé la mort de 3 astronautes en 1967, 7 en 1986 (navette Challenger) et 7 autres en 2003 (navette Colombia).

Il s'attarde un peu sur la tragédie de la navette Colombia, il fait la « chronique d'une mort annoncée ». L'équipage aurait pu être secouru mais que les dirigeants de la NASA ont décidé de ne rien faire car les dommages étaient (selons leurs experts) irréparables. le scénario était risqué mais pas impossible.

Dans l'ensemble, cette histoire prend en compte tous les aspects scientifiques, économiques et politiques des voyages spatiaux.

Nixon aurait plombé le programme spatial par « jalousie » de la notoriété de Kennedy liée aux premiers pas sur la Lune. Reagan aurait accepté de « faire équipe » avec les autres agences (ESA, ...) pour limiter les coûts. Il aurait même cherché à le privatiser pour l'éliminer du budget national.

J'ai plus l'impression d'avoir lu un recueil de ragots qu'un livre d'histoire. Mais au fond, c'est peut-être cela l'histoire à l'état brut ?



Challenge livre historique 2019
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L'exploration spatiale est-elle à l'aube d'une sorte de « révolution » ? Les projets de missions habitées vers Mars, du retour de l'homme sur la Lune pour y construire une base, la concurrence de plus en plus pressante des entreprises privées dans le secteur de l'aéronautique, pourront-ils changer en profondeur le système actuel ?

Marcello Coradini fait un point complet sur ces questions. Notre auteur est d'ailleurs bien placé pour y répondre puisqu'il est notamment coordonnateur des programmes spatiaux de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) et Président du comité scientifique de l'Agence Nationale pour la Recherche (ANR).

L'aéronautique spatiale germait dans les têtes depuis bien longtemps, mais les premières réalisations, via les missiles V2 développés durant la seconde guerre mondiale, ont ouvert la voie à son essor.

Et c'est notamment grâce à l'ingénieur allemand Wernher von Braun, qui se mettre aux services des Etats-Unis après la seconde guerre.

Sur fond de guerre froide, elle prendra un grand coup d'accélérateur grâce à la course à l'espace entre américains et soviétiques. Les soviétiques seront les premiers à envoyer un homme dans l'espace (Youri Gagarine) et les américains seront les premiers à poser le pied sur la Lune. Ils en profiteront pour affirmer leur suprématie dans le domaine spatial à cette occasion.

S'en suit le début des collaborations entre pays afin de mettre en place des projets plus ambitieux. Mais, curieusement, alors que nous pouvions profiter du savoir faire soviétique et américain pour, pourquoi pas, aller sur Mars, c'est plutôt dans l'orbite terrestre que se développeront de couteux projets : les stations spatiales.

La dernière, l'ISS, dont le financement de la NASA s'arrêtera dans quelques petites années, pose la question du retour sur investissement. Trop de fonds n'auraient-ils pas été investis dans ce projet ? Et que faire de la station une fois les financements stoppés ? Elle pourrait bien faire les joies du secteur privé qui pourrait voir l'occasion de développer massivement le tourisme spatial à moindre coût. Bien évidemment, rien n'est tranché à l'heure actuel.

Enfin, quel sera le rôle des missions robotisées dans le futur de l'exploration du système solaire ? L'émergence de nouvelles puissances spatiales comme l'Inde et la Chine, couplé aux savoirs-faire européens et américains, pourrait développer considérablement la manière d'explorer le système solaire. A condition, bien sur, de mettre en place une collaboration efficace. Dernier exemple en date, la mission Rosetta, sur laquelle la NASA s'était engagée pour, au final, ne rien financer (pour des contraintes budgétaire notamment).

Un livre riche d'enseignement, à lire sans modération. Il ne présente pas de difficulté particulière.
Lien : http://astrobook21.blog/2019..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L’idée d’abandonner l’atmosphère, à une époque où un avion n’a pas encore décollé du sol, peut ressembler à de la science-fiction et non pas à quelque chose de concrètement réalisable.
Heureusement, l’esprit humain a des réserves sans fin de créativité et d’imagination et parfois trois ou quatre cerveaux suffisent à changer le monde.
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Le voyage fait partie du patrimoine génétique des êtres humains : avec ou sans robot, notre voyage commencé au coeur de l'Afrique il y a 100.000 ans se poursuivra encore 100.000 ans au moins.
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C'est à ce moment-là que les rêves d'un voyage sur Mars meurent : cinquante ans plus tard, on continue de payer les frais de l'héritage négatif de l'administration Nixon, aussi brève qu'elle ait pu être.
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Le voyage de Voyager est sans fin : en direction de l'étoile la plus brillante du firmament, Sirius. Bien qu'il voyage à
environ 70.000 km/h il ne la rejoindra que dans 296.000 années. Qui sait ce qui restera alors de notre civilisation, quand Voyager 2 atteindra son but : quelle ironie, si des extraterrestres interceptaient le satellite pour se rendre compte ensuite que cet étrange objet avait été envoyé par une civilisation disparue depuis des dizaines de millénaires!
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