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3,88

sur 1282 notes
Waouh !! Je ressors de cette lecture totalement époustouflée et de plus en plus admirative du talent de cette auteure !
Ce roman est pour moi un gros, un énorme, un gigantesque coup de coeur !

Sandrine Collette nous plonge dès les premières pages dans une atmosphère de fin du monde. Six jours après l'effondrement d'un volcan dans l'océan. La mer a tout ravagé.
Seul paysage... l'océan à perte de vue.
Et il y a cette famille qui a survécu au grand raz-de-marée: un couple et ses neuf enfants. Juste eux, perdus au milieu de cette immensité.
Dans l'attente et l'espérance d'une décrue possible, la famille se soude et observe.
Mais non, la mer ne l'entend pas ainsi et au contraire, elle ne cesse de monter.
Seul issue possible: partir. Trouver les terres hautes. Sauf qu'avec une barque trop petite, certains devront rester et attendre qu'on revienne les chercher.
Commence alors l'incroyable histoire d'une famille déchirée. D'un côté, les trois enfants restés sur l'île et de l'autre, le périple de la famille partie en pleine mer.

J'ai adoré lire cette histoire ! Comme d'habitude, Sandrine Collette trouve les mots justes pour planter son décor. Elle nous y entraîne avec une force prodigieuse. Cette atmosphère apocalyptique, avec la mer comme une entité vivante, effrayante, implacable, nous fait frissonner.
On va de surprise en surprise. Malgré un climat oppressant, comme si le monde s'était arrêté, Sandrine Collette à une imagination débordante. On ne s'ennuie pas une seconde.
Je me suis attachée à ces trois gamins abandonnés sur l'île. On vit avec eux leur détresse et cette question qui les obsède: pourquoi eux ?
Douze jours à attendre le retour du père. L'auteure montre parfaitement que la notion du temps n'est pas la même quand on est enfant. Un temps qui leur paraît interminable !
Tout au long de l'histoire on se demande si à leur place on auraient préféré rester sur l'île ou être sur la barque. Car c'est aussi périlleux d'un côté comme de l'autre.
La survie est la préoccupation de chacun.

J'ai vraiment aimé la relation entre les différents membres de la famille.
L'attachement et le lien de Maddie pour ses enfants est extrêmement bien décrit. L'auteure trouve encore une fois des mots puissants pour retranscrire cet amour maternel, un amour inconditionnel.
Elle montre aussi comment l'instinct de chacun se révèle être bon ou mauvais lorsqu'il s'agit de sauver sa peau.
La fin est un peu prévisible mais elle n'enlève en aucun cas l'immense plaisir que m'a apportée cette lecture.

Ce roman mérite une vraie vague de succès ! Avec les Six fourmis blanches, je le classe au top des romans de l'auteure.
Amis lecteurs, jetez-vous à l'eau sans plus attendre !

Un énorme merci à Babelio pour ce superbe roman et merci de m'offrir également l'opportunité de vivre une rencontre avec cette auteure que j'affectionne énormément.
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A partir d'une situation classique type post apocalyptique - une vague géante à submerger une partie de la Terre, des survivants dans un monde devenu hostile - Sandrine Collette choisit de partir sur autre chose : pas de développement prophétique, moralisateur ou politique, pas de dénonciation de l'impact dévastateur de l'homme sur la planète ( jamais on ne saura la cause initiale de ce tsunami ), non juste une famille au coeur du chaos, 11 personnes face à leur instinct de survie, face à leurs ressources mentales, redevenues des bêtes comme les autres dans une nature pour laquelle ils ne sont plus adaptés.

C'est très habile d'avoir imaginé dans ce décor une famille aussi nombreuse ( les deux parents + neuf enfants ), une infinité de possibles avec cette minuscule société qui va être confrontée à un terrible choix : une embarcation qui ne peut contenir que 8 personnes, 3 enfants à laisser, de ces choix impossibles qui déchirent à jamais. L'intrigue bascule ainsi très vite dans le thriller psychologique lorsque le groupe se sépare entre ceux qui abandonnent et ceux qui sont abandonnés.

L'écriture de Sandrine Collette est d'une grande précision au service d'une puissance d'évocation remarquable, décrivant parfaitement le déchaînement des éléments de cette mer, ses vagues, cette eau qui rend la vie si précaire. Même si c'est parfois répétitif, le lecteur est plongé dans un état de stress et d'angoisse très fort, sentant que tout peut arriver et que les échappatoires vont être limités.

Le talent de l'auteure réside également dans la justesse psychologique des personnages. Des enfants en premier lieu, surtout les trois abandonnés, restant malgré tout des enfants même dans cette situation terrifiante, vivant dans l'immédiateté du moment sans représentation précise de la mort, alors que les parents vivent dans la conscience de cet abandon auquel ils ont été contraints. Justement, le personnage de la mère est magnifique, on ressent toute la souffrance qui l'assaille dans sa chair, son amour inconditionnel pour ses enfants au-delà du tourment de la culpabilité. A chaque instant, je me suis demandée ce que j'aurais fait à sa place, ce que j'aurais ressenti dans cette quasi tragédie antique.

Un thriller psychologique très réussi, intelligemment mené.
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Du bleu à perte de vue... Pas une âme qui vive à l'horizon depuis qu'un volcan s'est effondré sur l'océan et que la vague a déferlé sur le monde, emportant tout sur son passage. Maison, arbre, voiture, corps humain. Seule subsiste une famille, coincée sur une petite colline. Isolée du reste du monde, elle tente de survivre depuis six jours. Pata, Madie et leurs neuf enfants, âgés de 1 à 15 ans. La nourriture commence peu à peu à diminuer, il est certain qu'ils ne pourront pas rester éternellement sur cette colline d'autant que le niveau de l'eau ne cesse de monter. Alors, il faut partir, coûte que coûte. Essayer de rejoindre les terres hautes. Malheureusement, avec pour seul moyen de navigation cette petite barque, Pata et Madie ne peuvent emmener tous leurs enfants. Reste cette décision cruciale à prendre : quels enfants embarquer ? Quels enfants laisser avec l'espoir de revenir les rechercher ?

Dès les premières pages, l'on plonge littéralement dans cette intrigue apnéique. Un petit bout de terre où survivent des enfants, une barque en plein milieu de l'océan. Et l'eau qui manque, inexorablement. Vont-ils tous s'en sortir ? L'on retient notre souffle et l'on assiste, impuissant, à ces combats inégaux, à cette lutte sans merci contre la Nature, à cette effroyable course contre la montre. Aucun répit ne sera laissé à cette famille écartelée. Celle affrontant la mer, bravant les éléments, l'âme chevillée au corps. Celle devant survivre sur la colline, les yeux tournés vers l'horizon, avec l'espérance de ne pas avoir été abandonnée. Dans cette quête de plus en plus primaire et égoïste, Sandrine Collette plonge le lecteur au sein d'une intrigue captivante de bout en bout et à l'ambiance de plus en plus oppressante et froide. Englouti dans ce récit à la fois terrifiant et émouvant, l'on en ressort essoré...
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Collette, c'est chouette...habituellement.

La mode est aux romans (films) post-apocalyptiques, ça tombe bien, je ne m'en lasse toujours pas.

Mais le fait d'apprécier le genre ne veut pas dire valider guillerettement et systématiquement, l'oeil ébaubi et la lèvre inférieure tremblotante d'excitation préconçue, le moindre écrit s'y référant.

Une fois de plus, la grosse et méchante vague a tout emporté sur son passage.
Ne subsistent que quelques naufragés climatiques claquant du fessier quant à leur avenir un brin compromis, du coup.
Le terrain, ultra balisé, peine déjà à me donner ♫l'en-vie d'ai-meeuuuuh♪
Mais peu n'importe, n'écoutant que mon courage relatif, je poursuis.
D'un oeil blasé, les pages défilent mollement jusqu'à la divine surprise, un choix cornélien de parents indignes prêts à sacrifier deux-trois rejetons afin de sauver le reste de la fratrie. Faut dire qu'avec neuf gamins, la barcasse salvatrice apparaît bien frêle.
Là, ça devrait dépoter que je me suis dis, de mémoire.
Plouf : ressenti général persistant une fois le twist de malade mental digéré et j'ai la digestion quasi spontanée.
Exceptées deux-trois situations critiques qui eurent le mérite de me faire entrouvrir les deux ye.., un oeil, entre deux soupirs désillusionnés, rien de neuf à se mettre sous la dent si ce n'est moult scènes rebattues à l'envi même si narrées avec un certain brio, il faut bien le reconnaître.
Ah si, j'ai bien aimé ce personnage à part entière, tour à tour rassérénant et mortellement inquiétant, j'ai nommé l'océan.
De là à m'y noyer de ravissement...

Vaguement apprécié juste après la vague mais p'têt bien que j'divague...
Ressenti a-mer, quoi qu'il en soit.
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La vague est passée. Elle a tout emporté, tout balayé. Les humains comme les animaux, les constructions tout est parti, liquidé.
Une famille de onze personnes un peu plus haut perché que les autres a résisté. Mais la situation n'est guère brillante. A perte de vue ce n'est qu'une gigantesque étendue d'eau.
L'eau qui irrémédiablement continue de monter. Lentement … inexorablement.
Le père doit prendre une décision. Une terrible décision. La barque n'est pas assez grande pour emporter dans un lieu sûr toute la famille. Les grands viendront et participeront à l'avancée du rafiot, les petits ne sont pas autonome. Ce sont les trois du milieu qui se réveillent un jour et qui trouve le mot sur la table ...
Alors à chaque chapitre on s'interroge : est-ce-que ça peut être pire ? Oui. Sans cesse comme une vague qui vient et qui revient la situation glisse, dérape vers plus d'horreur.
C'est armé de mots simples que l'auteure distille tout doucement cette intrigue. Des mots simples pour décrire des émotions et des comportements humains plus vrais que nature.
Sandrine Collette a un talent indéniable pour nous conter un huis-clos glacial, terrifiant avec des descriptions à couper le souffle.
Ce n'est pas le premier que je lis d'elle … sûrement pas le dernier.
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Je retrouve Sandrine Collette après une petite déception et le coup d'arrêt qui avait été provoqué par ma dernière lecture.
Il s'agit cette fois d'un scénario post-apocalyptique, un tsunami, une grande vague puis la montée brutale des eaux.
Maddie, Pata et leurs neuf enfants ont survécu, ils vivaient "en haut" dans le village ce qui a été leur chance.
La décrue espérée ne venant pas, et pire encore, l'eau continuant à monter lentement mais inéluctablement va les confronter à un choix insupportable, celui de devoir partir en laissant derrière eux trois des leurs.
Sandrine Collette a ce talent indéniable de savoir installer une ambiance oppressante et à rendre la peur palpable en jouant sur nos phobies les plus sensibles. Quoi de plus humain que de trembler pour des enfants ?
J'ai été bien sûr captivé par ce scénario en espérant le meilleur dénouement possible, j'ai aimé Louie, Perrine et Noé, ils sont superbes et pour ces raisons je peux dire que j'ai apprécié ma lecture.
Cela-dit j'ai quand même quelques réserves qui font que je ne vais pas être totalement conquis, j'ai noté quelques invraisemblances qui m'ont fait tiquer un peu, quelques comportements un peu étonnants aussi et enfin j'ai trouvé que l'auteure en faisait un peu trop pour maintenir ce climat d'angoisse, au détriment d'une certaine crédibilité parfois.
J'ajouterai que la scène finale que je ne commenterai pas m'a laissé assez dubitatif...
Un avis mitigé pour ce qui me concerne.
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Le flanc nord d'un volcan qui glisse sous l'eau dans un fracas monstrueux, cent millions de tonnes de roche dans l'océan, et c'est la première vague meurtrière de cent mètres de haut qui s'élance à quatre ou cinq cents kilomètres-heure, recouvrant terres et habitations dans un rayon d'une dimension colossale..
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Et la tempête s'est levée et le vent aussi impitoyable que l'eau fragilise et malmène la maison dans laquelle habite une famille de onze personnes. Pata, le père, Madie, la mère et neuf enfants Liam et Matéo 13 et 15 ans, Louie, 11 ans, Perrine et Noé 10 et 9 ans, Émilie 6 ans, Sidonie 5, Lotte 3 et Marion, à peine 1 an. Et puis les poules que Louie aime de tout son coeur.
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Il va falloir quitter l'île pour rejoindre la terre, la vraie, celle qui mesure plus de quelques mètres carrés, parce que l'eau continue de monter et la nourriture commence à se faire rare.
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Mais la barque du père ne peut pas contenir 11 personnes, en plus des réserves de nourriture nécessaires pour la traversée. qui devrait durer une dizaine de jours.
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Alors les parents devront faire un choix et laisser des membres de la famille sur l'île, prévoyant de revenir les chercher quand les premiers partis auront touché terre.
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Sandrine Collette nous a habitués aux huis clos, dans lesquels elle excelle, ainsi qu'aux narrations en deux parties. Nous allons donc suivre alternativement mais dans de très longs chapitres les occupants de la barque, qui devront affronter vagues et tempêtes, pluie, canicule, faim, peur des éléments mais pas que... et ceux qui seront restés sur l'île, tentant de survivre en surveillant l'inexorable montée des eaux et subissant bien entendu les mêmes tourments climatiques.
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Aux difficultés auxquelles ils sont confrontés, s'ajoute la question lancinante : pourquoi nous ? Quelles raisons ont guidé ce choix de les laisser EUX ? de les abandonner ?
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Ce récit ne foisonne pas de rebondissements spectaculaires, mais un suspense latent dans une ambiance particulièrement pesante.
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Et je me dois de saluer bien bas le talent avec lequel l'auteure a réussi à me tenir en haleine page après page, sans la moindre once d'ennui, dans un roman où on pourrait presque dire qu'il ne se passe rien, hormis toujours la même chose, entre tempêtes et accalmies, déploiement de trésors d'ingéniosité pour trouver de quoi se sustenter.
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Après un moment de grande tristesse où j'ai eu du mal à accepter qu'on laisse des enfants derrière soi, j'ai fini par m'attacher à tous les membres de la famille, que j'ai appris à connaître presque intimement, par leurs actes, leurs paroles et leurs réactions, et sans que l'auteure ait besoin de les décrire précisément individuellement.
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Nul égarement dans les états d'âme de quiconque, mais des anecdotes, quelques petits passages sur le caractère de l'un ou de l'autre, mais jamais je n'ai tourné en rond. En bref, rien d'inutile dans le récit.
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Je pense ne pas avoir besoin de préciser que j'ai adoré ce livre.
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Décidément, Sandrine Collette n'a cessé de me surprendre, roman après roman, même en les enchaînant et c'est un véritable tour de force pour un auteur.
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Un gros coup de coeur de la taille du raz de marée qui va submerger la vie d'un couple et ses neuf enfants. Une colline qui va se transformer en île en moins de 24 heures avec un océan qui sera leur unique paysage. Sandrine Collette nous livre ici une robinsonnade à la sauce post-apocalyptique.

Dès les premières pages, nous sommes plongés au sens propre du terme dans une catastrophe aquatique. Les parois d'un volcan qui s'effondrent dans la mer et c'est une vague énorme qui recouvre tout un continent. Une famille comme monsieur «tout le monde» qui se retrouve isolée sur un monticule dans l'attente d'une baisse des eaux. Une décrue tant attendue qui ne veut pas se produire et pire des eaux qui continuent de monter. Bien vite il va falloir se résoudre à quitter la maison et à trouver un refuge plus élevé que le niveau actuel des flots. Mais lorsqu'on a une barque trop petite pour une famille nombreuse, il faut faire un choix sur les enfants à sauver. Commence alors l'histoire d'une famille déchirée avec d'un côté, trois enfants qui vont rester sur l'île et de l'autre, le périple d'une famille partie affronter la pleine mer.

Le style littéraire de Sandrine collette est surprenant. Il est fait de courtes phrases percutantes qui se bousculent et s'entrechoquent les unes aux autres. Son écriture devient aussi importante que l'histoire. Elle sublime et s'identifie à l'atmosphère dramatique du roman. L'auteure trouve toujours les mots justes que ce soit pour décrire les scènes de tempêtes ou pour nous faire ressentir le désespoir des enfants abandonnés. Des mots simples aussi pour nous décrire les émotions et les comportements humains. Elle sait nous tenir en haleine aussi bien par la force de ses écrits que l'originalité de ses idées.

C'est un roman court et efficace. Un page-turner qu'on a du mal à quitter. Beaucoup vont nous dire que la fin du scénario est mal fagotée. Les difficultés rencontrées par cette famille peuvent expliquer cette fin un peu mollassonne. Après avoir affronté un raz de marée, des tempêtes, la faim, la peur de l'inconnu, les disparitions, les mauvaises rencontres, on a le droit de leur souhaiter un peu de répit en fin d'aventure. Juste après la vague reste une belle découverte. Merci à mon amie Nicola de m'avoir fait découvrir cette jeune auteure qui sait avec un minimum de mots nous surprendre page après page. C'est pour moi le premier ouvrage que je lis de Sandrine Collette, et je ne pense pas que ce sera le dernier. Une écrivaine pleine d'authenticité comme on les aime..
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Avec Sandrine Collette, il y a deux certitudes à avoir : 1) on est quasiment assurés de se prendre une claque magistrale et monumentale et 2) on est immergé dans une ambiance peu avenante où Dame Nature est particulièrement omniprésente, hostile ou inhospitalière. Avec « Juste après la vague », l'auteure confirme sa marque de fabrique et c'est bien un nouvel uppercut qu'elle nous inflige à travers les personnages déchirés d'une famille nombreuse qui a du sacrifier 3 des siens pour se sauver et les sauver, ces derniers étant des « estropiés » de la vie (nain, boiteux et borgne). Bien entendu, rien ne se passe comme prévu dans ce paysage d'eau salée comme seul horizon et cela permet de confronter le lecteur à de nombreux questionnements.

Ce roman d'aventure se démarque des précédents romans de l'auteure, en revanche la thématique du drame familial demeure. Il y est question d'une histoire déchirante, basée sur le terrible choix et en urgence absolue de Pata et Maddie, parents d'une tribu de neuf enfants, pour tenter de sauver leur famille. Marqués à jamais par la Vague, en cherchant les secours prés des Terres Hautes, ils vont devoir affronter les éléments en furie, la faim, la fatigue et leurs sentiments ne vont avoir de cesse d'osciller entre la force de poursuivre et le renoncement. Cette version contemporaine du Radeau de la Méduse ou de Robinson Crusoë maintient l'idée que survivre dans un environnement hostile est un véritable combat.

Un roman comme je les aime, bien qu'éprouvant tant l'auteure a le don de décrire avec réalisme les grands espaces et les épreuves que sont appelés à vivre et affronter les protagonistes.
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Sandrine Collette… Alors là, c'est un sacré coup de coeur que ce roman.
Cette auteur, j'adore. de plus en plus, lecture après lecture.
J'aime son style. C'est toujours dur, âpre, violent, intense. Ca prend aux tripes. Toujours… Ca met en colère, aussi !
Et pourtant, on en redemande.
Les pages se tournent, le lecteur a mal, on se demande quand la douleur va s'arrêter, quand la chance ou le bonheur va réapparaître… Aucune certitude, jamais…
Ce livre, comme les autres que j'ai déjà lu de Sandrine Collette, c'est un choc, un électro-choc, c'est un "tsunami"... le sujet est dur mais l'écriture est limpide, claire, juste, addictive… sans un mot de trop, et sans en faire trop.
Bref, vous l'aurez compris, je suis accro !!
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