Le marié prend la fuite, tome 1 : Le marié est-il prêt ? (à oublier son ex)

Chapitre 2 :
Jett
«… Paniqué à l’idée qu’il puisse se blesser, je sortis en courant pile au moment où il se dirigeait vers moi. Il trébucha puis tomba dans ma direction, tandis que je le rattrapais. Ses lunettes étaient de travers ; et son chapeau avait suffisamment bougé pour dévoiler des boucles brunes. Je fixai son visage, que je connaissais bien.
— Qu’est-ce que…
Attendez, ce n’était pas possible. Était-ce vraiment…
— Gage ?
De beaux yeux bruns, couleur whisky, s’écarquillèrent derrière ses lunettes-ananas entièrement tordues.
— Jett ?
Bordel de Dieu. Je me dépêchai de l’aider à se relever, le prenant dans mes bras pour le surélever. J’avais tellement de questions. Genre, qu’est-ce qu’il faisait là ? Est-ce qu’il me détestait de l’avoir quitté ? Avait-il pensé à moi autant que j’avais pensé à lui, ces dernières années, ou m’avait-il oublié ? Et surtout, qu’est-ce qu’il portait ?
— C’est… Euh… C’est un nouveau style, dis-je.
Il ricana, et je ne pus me retenir de sourire. Gage avait un sourire contagieux. C’était beau. Quand il souriait, cela illuminait son visage, et c’était impossible de ne pas en faire autant, parce qu’il irradiait de lumière. Et de bonté. …»

« Il n’y avait pas de plus grande inspiration pour moi que la mélodie de mon cœur. »

Chapitre 1 :
Gage
«… Je commis l’erreur de regarder en bas, une fois de plus.
— Oh, merde, c’est un crabe !
Je levai les mains en l’air, comme pour me rendre à une puissance supérieure, n’importe quoi, du moment que ce cauchemar s’arrête.
— Je suis sûr que non…
Kayden se pencha encore, et ses yeux verts devinrent ronds comme des soucoupes. Il se redressa lentement et mit ses mains devant lui, comme un bouclier.
— OK, bon, imaginons qu’effectivement, il y ait un petit, tout petit, minuscule crabe. Ce ne serait pas une raison pour paniquer, n’est-ce pas ?
— Oh, merde, c’est un crabe ! J’ai un crabe sur le pénis !
Je paniquais. Je perdais totalement les pédales.
— Calme-toi. Respire.
— J’ai un crabe sur le pénis !
Je ne respirais plus. C’était devenu physiquement impossible de reprendre mon souffle.
— Non, mais c’est rien, il est minuscule.
— Il a des pinces, dis-je en hurlant tout en imitant les pinces du crabe.
Oh, je perdais la boule, j’étais en roue libre. …»