Sur l'île de Beauté, les personnages de Guy Cloutier parviennent parfois à l'extase du vide entre ciel et roc, entre vents et vagues ; le plus souvent, ils plongent dans des eaux moins claires, là où il faut faire la part du mensonge. Ainsi l'écrivain mesure-t-il ce qu'il faut de vérité pour construire la fiction, l'œuvre ne s'accomplissant qu'au prix de la désagrégation du réel.