Vous vous souvenez de ces films catastrophe qui étaient nombreux dans ma jeunesse (et probablement la vôtre aussi)?
Armageddon, 2012, le jour d'après.
C'est ce que j'ai eu l'impression de retrouver dans «
Lux », le dernier roman de
Maxime Chattam paru la semaine dernière.
Un événement inexpliqué, une boule de lumière stationnaire au dessus de l'océan Atlantique. Personne ne sait ce qu'elle est, ni d'où elle vient, ni quel est son but.
Dans le monde du futur que nous décrit l'auteur, les écosystèmes se sont effondrés. le monde vit dans la peur des tempêtes qu'il a fallu surclasser, car l'échelle de mesure précédente ne suffisait plus. Des tempêtes ECO de grade 2,3,4. Une grade 4, c'est la dévastation. Une grade 5, c'est l'apocalypse.
Alors, comment ne pas s'inquiéter de ce phénomène inexpliqué.
Le monde va donc envoyer une délégation multi culturelle et pluridisciplinaire pour étudier et comprendre Sphère.
A son bord, une mère, Zoé et sa fille, Romy.
Un voyage qui va changer à jamais la face du monde et la vie de ces participants.
Il faut que reconnaître à
Maxime Chattam cette capacité à se renouveler. Il propose ici quelque chose de complètement inédit. Un savant mélange de film catastrophe, de science-fiction, de manifeste écologiste et de roman d'aventure. Un cocktail inattendu, surprenant, mais au final, très réussi.
J'avoue avoir été déstabilisée par «
Lux ». Je connaissais l'auteur de thrillers, je l'apprécie grandement. Je découvre ici une nouvelle facette de son talent.
Et j'ai aimé. Beaucoup.
C'est un roman qui porte à réflexion, qui interroge, qui inquiète, aussi. Parce que ce roman, je l'ai lu pendant que Ciaran ravageait le littoral français. Difficile de ne pas faire le rapprochement.
Alors, amateurs de
Maxime Chattam, oui, ce que vous vous apprêtez à découvrir est incroyablement différent. Mais il mérite que l'on s'y intéresse. Vraiment.