Belle ambiance chaude, dans l'univers du Jazz à New-Orleans. Un vieux groupe se reforme, tente de faire un come-back et de surfer sur la vague du rétro à l'image du Buena Vista Social Club. Les flash-backs nous font penser que le groupe a un lourd passé, une histoire de femme, un drame, l'intrigue se dévoile doucement au fil des pages. La réussite de cette histoire réside dans cette atmosphère lourde, intense, les couleurs sont élégantes, le trait fouillé, minutieux, les personnages bien campés. le premier volet de ce diptyque est très agréable.
Commenter  J’apprécie         220
En fouillant dans les bacs de la médiathèques, j'ai pris en main cette BD et j'ai beaucoup aimé la couverture.... et finalement j'aime bien aussi le titre "Bourbon street", sans avoir jamais mis les pieds à la Nouvelle Orléans, ça m'évoque tout de suite une certaine ambiance très musicale.
Ensuite, il suffit de se laisser porter par l'histoire de ces papys musiciens qui n'ont pas renoncé à leurs rêves malgré les coups durs de la vie, qui de toute évidence seront exposés dans le tome 2.
C'est difficile a exprimer : je me suis senti bien dans ce dessin, aux couleurs si réalistes.
Une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie         120
Alvin est à la recherche de Cornélius son ancien compagnon de musique. Alvin veut faire une dernière tournée et laisser son nom dans l'histoire. Cornélius se cache, et lorsqu'il accepte la tournée on comprend qu'un drame s'est passé entre eux.
Une immersion dans cette Amérique des années 40 sur fond de jazz et ségrégation raciale.
Commenter  J’apprécie         91
Cet album est une réussite à tous les niveaux, aussi bien sur le plan du scénario que sur le plan du graphisme avec un trait réaliste uniquement crayonné et bien fouillé, rehaussé par des couleurs adéquates, partant parfois sur du sépia. Mais malgré toutes ses qualités indéniables, si vous n’aimez pas l’ambiance jazzy de la Nouvelle-Orléans, vous risquez de vous ennuyer en lisant cet album.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Je ne peux ainsi que conseiller ce livre qui rend un hommage vibrant au jazz, parlant d’amour avec une grande sensibilité et aussi un certain humour.
Lire la critique sur le site : Sceneario
J'ai rejoué, mais c'était toi le génie. Alors sans toi, ma carrière... Troisième couteau, parfois deuxième... Et pas toujours dans des formations de premier plan. Un tâcheron consciencieux, rien de plus... Mais je n'ai pas dit mon dernier mot !
Partir, c'est mourir un peu. Pas pour un musicien.
Pour un musicien, partir, c'est continuer à vivre !
LA NOUVELLE-ORLÈANS EST VENUE AU MONDE DANS LES BORDELS DE STORYViLLE AU DEBUT DU SiECLE. ON Y CROiSAiT PRESQUE AUTANT DE MUSICIENS QUE DE PROSTITUÉES.
La musique, c'est de l'émotion, de la générosité. Il faut savoir ouvrir son coeur, laisser ses joies et ses peines gonfler ses poumons et guider ses doigts. Cornelius a ce talent rare !
Si votre Cornelius est à la hauteur de sa réputation on va former un secret quartet et clouer le bec à plus d’un.