Ô Apollon ! dit-il, chef des Muses, toi qui résides sur les
altiers sommets du Parnasse, toi qui chaque jour traverses les cieux, guidant la course du soleil, créateur des arts, écoute ma prière ! Abaisse sur ton disciple un complaisant regard et fais luire en mon âme un rayon de tes feux ! Que je puisse enfin réunir dans une unité parfaite et sublime ces flottantes images qui sans cesse passent devant mes yeux et s’effacent, avant que je
puisse les retenir et les fixer à jamais dans mon âme.
cherchant en chancelant sa route, l’aveugle s’éloigna ; et quand l’aurore apparut, mouillant de ses pleurs le corps inanimé de la prêtresse, on vit en caractères étranges à la place qu’occupait la statue du dieu, un nom gravé sur le marbre ; et le premier passant qui s’approcha de ces lieux lut en s’inclinant le nom immortel d’Homère.
Ô Apollon ! dit-il, chef des Muses, toi qui résides sur les
altiers sommets du Parnasse, toi qui chaque jour traverses les cieux, guidant la course du soleil, créateur des arts, écoute ma prière ! Abaisse sur ton disciple un complaisant regard et fais luire en mon âme un rayon de tes feux ! Que je puisse enfin réunir dans une unité parfaite et sublime ces flottantes images qui sans cesse passent devant mes yeux et s’effacent, avant que je
puisse les retenir et les fixer à jamais dans mon âme.
C’était le dernier jour des fêtes célébrées à Delphes en
l’honneur d’Apollon. Le disque enflammé du soleil s’inclinait
déjà fortement à l’horizon, et ses rayons obliques changeaient en autant de colonnes d’or les piliers du temple où le dieu était adoré.
C’était le dernier jour des fêtes célébrées à Delphes en
l’honneur d’Apollon. Le disque enflammé du soleil s’inclinait
déjà fortement à l’horizon, et ses rayons obliques changeaient en autant de colonnes d’or les piliers du temple où le dieu était adoré.