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Une opération de maintenance qui foire et v'la t'y pas qu'on est coincé pour un temps sur place...ça n'arrive pas que dans la vraie vie !
Planète d'escale moche et peu attrayante, Gora devient pour quelques jours le lieu de résidence forcée pour plusieurs espèces aliens en transit. A eux de faire fi de leurs différends et differences pour cohabiter, s' entraider et pourquoi pas s'apprécier (soyons fous).
Quatrième tome des Voyageurs, qui, je pense, rassemble désormais les lecteurs qui aiment cette lente cosy SF. J'étais partie pour prendre le bouquin comme une douce et heureuse parenthèse coincée à la maison avec un démon malade, une pluie diluvienne et les tracas et angoisses qui vont avec. J'étais ravie de prendre des nouvelles de personnages connus. Ravie de retrouver cette science fiction bienveillante. Néanmoins la sauce n'a pas pris cette fois.
J'ai eu l'impression de lire du rien. du rien reposant certes. Mais bon.
Les autres fois il y avait quelque chose::une mission périlleuse, un nouveau départ, un passé à retrouver, une station à découvrir avec ses enjeux.
Là on a que le décor, avec des gens confinés, qui attendent de repartir et retrouver leurs préoccupations. Et ma fois qu'on ait des carapaces, tentacules, pinces ou autre, il faut un peu plus pour une histoire. Et c'est dommage je trouve d'avoir occulté l'étincelle, l'enjeu, pour ne garder que ce long jour sans fin (Bill Murray s'éclate et experimente bien plus que ce roman).
Car les vies sans enjeu à part le morne quotidien évadent bien peu. Or en plus de l'ami de papier ne recherche t on pas l'aventure, le hors du commun, le fil pour nous guider un minimum ?
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Un livre coup de coeur. Ce final m'a enchantée.
Un accident a eu lieu dans l'atmosphère de Gora et de nombreux satellites sont détruits. Les habitants et visiteurs de Gora sont donc en quelque sorte assignés à résidence, le temps que les décollages et atterrissages puissent à nouveau être effectués. L'auberge des cinq-Sauts accueillent donc des aliens d'origines différentes. La réserve des premières heures s'efface peu à peu et une vraie curiosité les pousse les uns vers les autres. Bien que je ne me sois pas fait une idée précise de la physionomie des différentes espèces, les protagonistes ont une personnalité assez marquée et profondément attachante. C'est doux, respectueux. En un mot, j'ai adoré.

Challenge multi-auteures SFFF 2024
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Suite à un incident, trois voyageurs très différents se retrouvent isolés au sein d'une pension tenue par une mère et son fils aux petits soins pour chaque espèce.
Au-delà de leurs différences, ils vont apprendre à mieux communiquer et mieux se connaître eux-mêmes.
Ils ressortiront changés de cette expérience et tenteront de renforcer à leur manière les liens noués.

Un quatrième tome de la série Les Voyageurs qui peuvent se lire en toute autonomie car ni l'histoire ni les personnages ne se suivent vraiment. Ce qui noue ces tomes est le style et le message de l'autrice.
Des livres qui font du bien et qui raisonnent en nous.
Mon préféré reste le premier volume L'espace d'un an et les deux petits livres sortis depuis, dans une nouvelle série, avec des robots qui tentent de nous rappeler notre humanité.
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J'achève cette série conquise. Conquise et triste de me dire qu'il n'y en aura plus. J'étais bien dans cet univers de space opera bienveillant comme sait si bien le faire Becky Chambers.

Cet ultime tome compagnon s'inscrit dans une auberge un peu isolée sur la planète de Gora. Cette planète n'a pour elle que deux choses : être un lieu de passage entre plusieurs tunnels et abriter une fabuleuse famille de Laru : Oolou et Tupo. Une mère et son enfant. le temps de quelques jours, on va suivre cette aubergiste et ses clients, coincés par un problèmes techniques. Parmi eux on retrouve Pei, l'amoureuse d'Ashby. On découvre également Roveg et Haut-Parleuse. Tous appartiennent à des espèces différentes.

On arrive ici dans ce que Becky Chambers fait de plus beau : l'acceptation de tous en nous livrant des scènes qui n'ont pas besoin d'être à haute portée dramatique pour être émouvantes. Par des petits riens, l'autrice nous montre comment ses protagonistes s'adaptent aux uns et aux autres, conscients que chaque espèce à ses propres singularités. Leurs différences, qu'elles soient physiologiques, culturelles ou d'opinions sont abordées avec une grande ouverture d'esprit.

Ce dernier tome reprend tout ce que j'ai aimé dans cette saga : son aspect bienveillant, une plume émouvante, une atmosphère réconfortante, des protagonistes qu'on aimerait rencontrer. Becky Chambers a réussi à me faire aimer le space opera qui est loin d'être ma tasse de thé. Rien que pour ça, quoiqu'elle écrive, je signe!
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Avant d'être connue pour son diptyque Moine et Robot, Becky Chambers a également écrit une série de space opera, Les Voyageurs, qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres. Et justement, La Galaxie vue du sol est le quatrième tome de la série et s'il reprend Pei, l'un des personnages très secondaires du premier L'espace d'un an, il peut se lire de façon totalement indépendante.
Dans Les Voyageurs, l'humanité a rejoint l'UG, une civilisation galactique multi-espèces (tant organique qu'artificielle) et s'insère dans ce melting-pot où chaque race a ses particularités physiques, mais également culturelles et ses tabous. Et justement dans La Galaxie vue du sol, hormis à la toute fin pour une apparition éclair, vous ne verrez aucun humain. Pourtant Becky Chambers nous y parle en douceur de beaucoup de thématiques profondément humaines : la parentalité (choisir ou non d'être parent, élever un adolescent, etc.), le racisme interespèce, l'ostracisation, mais également le choix de vivre ou non suivant les coutumes et les normes de sa propre tribu.
Dans ce livre, elle nous pose à Gora, une planète-étape entre 5 trous de vers, où les vaisseaux peuvent venir faire le plein et leurs passagers se reposer avant la prochaine étape du voyage. Plus exactement, elle nous installe dans le dôme d'Oolo, une Laru qui vit avec son enfant et qui accueille de son mieux les voyageurs. Ce jour là, trois voyageurs sont attendus : un Quelin exilé qui rentre chez lui, Haut-parleuse une Akarak coincée dans son scaphandre et Pei, l'Alueonne qui revient du front et va profiter de sa permission pour retrouver son amant humain. Sauf que… Un problème technique met hors-services tous les satellites de la planète, et que les voyageurs sont coincés au sol pour une durée indéfinie, sans possibilité de joindre l'extérieur. Et dans ce huis-clos, les tensions montent, les rancoeurs s'exacerbent. Mais également, face à des inconnus, les gens se dévoilent peu à peu, abandonnent leur carapace et découvrent eux-mêmes des choses qui les feront grandir et avancer, une fois la panne réparée et leur halte forcée terminée.
Dans ce livre, il n'y a pas de mystère à résoudre ni d'aventures extraordinaires : le problème affectant les satellites est totalement hors de portée des voyageurs et de leurs hôtes. Ils ne peuvent que prendre leur mal en patience. Et c'est là que Becky Chambers déploie tout son talent : d'une base si petite, elle nous écrit 320 pages qui se lisent sans y penser et nous fait sympathiser avec des êtres dont la morphologie et le mode de vie sont totalement à l'opposé du notre. de la science-fiction la plus pure et la plus solaire qui soit !
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Becky Chambers signe ici le plus beau titre d'une saga absolument formidable. Bienveillant, doux, inclusif mais sans se leurrer sur nos failles ni tomber dans la niaiserie, La Galaxie vue du sol est un concentré d'humanité (sans aucun humain!) où la rencontre des espèces participe à bâtir un futur plus inclusif. J'ai le sentiment d'avoir lu mon coup de coeur de l'année. Je l'ai terminé émue, apaisée, le sourire aux lèvres et des étoiles dans les yeux.

Critique complète sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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Dernier volet d'une série d'histoires de science-fiction good vibe absolument génial (oui, autant y aller direct sur le ressenti).

Ici nous allons suivre trois voyageurs, d'espèces aliens différentes qui se retrouvent dans un relai de voyageur sur une planète perdu.

L'autrice a une plume particulièrement efficace pour de la SF: pas de longue description alambiquée, pas de jargon hard-science imbuvable, "juste" des touches, des portraits simples et efficaces, des interactions reposant sur un postulat de base d'entente.

C'est vraiment reposant de lire un @Becky Chambers : on n'est pas dans du coton cucul mais dans une ambiance où oui les choses peuvent bien tourner, partir sur des relations agréables et ouverte vers l'autre.

Un vrai bijoux!
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Deuxième coup de coeur d'affilé (après Rossignol d'Audrey Pleynet) ce quatrième récit dans l'univers de sf créé par Becky Chambers rejoint mon top de l'année.
J'y ai retrouvé tout ce qui fait le charme des histoires de l'autrice, la douceur et la sensibilité (et pas sensiblerie) dans la manière d'aborder les relations humaines (enfin ici intell, comme elle le défini, puisque tous les protagonistes sont non-humains) et par là même les sujets brûlants de notre société moderne : l'envie, ou pas, de faire des enfants, les différentes manières de s'en occuper et de les élever, l'acceptation de l'autre et de ses différences, les mélanges raciaux, le traitement des peuples apatrides à cause de la guerre, la guerre et ses "bonnes raisons" de la faire et bien d'autres sujets encore.
Ça peut sembler beaucoup mais c'est tellement bien amené, sans donner de leçons, sans imposer un manichéisme idiot, mais en ouvrant l'esprit à la réflexion. le tout en ne délaissant pas la caractérisation de ses personnages, qui ont une vrai profondeur.
On rajoute un world building très imaginatif, surtout sociologiquement parlant et c'est gagné. C'est là ou je m'aperçois que je suis plus soft sf que hard sf (même si j'aime les deux).
Alors bien sûr comme souvent avec Becky Chambers d'aucuns pourraient trouver tout cela un petit peu trop bisounours (même si l'univers décrit à son lot de guerre, de racisme ...) et je peux l'entendre même si pour moi ce n'est pas le cas.
Bon si vous avez aimé les trois premiers n'hésitez pas, je trouve ce quatrième opus très proche du niveau du premier tome que je trouvais au dessus des autres.
Pour les autres pourquoi pas un emprunt en médiathèque si vous le trouvez, ça vaut vraiment le coup et ça vous ouvrira, pourquoi pas, l'univers à la fois incroyablement profond et bienveillant de Becky Chambers.
Ah et à part le personnage de Pei qui rattache ce récit au tome 1, ce tome peut être lu indépendamment des autres (il vous manquera peut être une ou deux ref sur l'organisation et l'historique de l'univers mais rien de grave à mon sens).
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Dans ce dernier tome des voyageurs, il est question d'une auberge tenue par une mère et son fils. Elle est située dans un trou perdu qui n'a pour seul intérêt sa position géographique qui en fait une planète de passage, idéale pour le ravitaillement de toutes les espèces navigantes possibles et inimaginables. Notre brave aubergiste essaie d'avoir un coin adapté à chacun. Elle met un point d'honneur pour que chaque espèce y trouve son compte, se sente bien accueilli, puisse acheter du ravitaillement adapté, bref passe un bon moment. Accueillir un public aussi varié est la seule façon qu'elle et son fils ont de voyager et de se cultiver. L'histoire commence avec une journée qui ressemble à toutes les autres, un certain nombre de personnes débarquent à l'hôtel mais ce qui devait être une escale temporaire va durer un petit peu plus longtemps que prévu à cause d'une alerte confinement. L'hôtel devient un huis-clos où un groupe d'inconnus et d'espèces très différentes qui ne se comprennent pas forcément vont me voir cohabiter. On vit avec eux cette pause hors du temps où des personnes très différentes qui jamais ou presque jamais n'auraient interagi en temps normal. Ils vont devoir passer le temps, s'occuper, s'entraider, se comprendre. C'est magnifique et très doux. J'ai adoré avoir pour une fois un fan de cailloux et de géologie qui n'est pas le grand méchant de l'histoire, ça change et ça met du baume à mon petit coeur de géologue/paléontologue. Merci Becky Chambers, c'est la seconde fois qu'on a le droit à un personnage de géologue ou apprenti géologue chouette. Ce tome-là est vraiment une pause imposée, il n'y a donc presque pas d'action, c'est vraiment une tranche de vie qui permet de reprendre un petit peu foi en l'humanité. Ca fait du bien de voir des personnes hyper différentes réussir à interagir sans s'entretuer, avec respect et dans l'espoir que tout le monde aille le mieux possible.
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Un final exceptionnel pour une saga qui l'est tout autant.
Becky Chambers y déploie une nouvelle fois son talent singulier avec une tendre force décidemment impressionnante.
On retrouve toutes ses qualités habituelles, avec des personnages instantanément attachants, et un cadre science fictif exigeant mais bluffant de facilité d'accès.
Exceptionnel.
Lien : https://syndromequickson.com..
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