AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 265 notes
Toujours dans le soucis d'épuiser un peu ma PAL, je suis tombée sur cet ouvrage qui m'avait été offert par mon libraire. Je le remercie et lui en veut un peu car m'ayant offert un premier tome, auquel j'ai beaucoup accroché, je serais obligée de retourner chez lui pour acquérir la suite. Ah, il sait s'y prendre, la mouise...mais en même temps, ce premier tome se terminant sans grand suspense et avec une fin acceptable, je me dis que les prochains tomes pourront attendre un peu...reste à savoir si je pourrai tenir jusque là !

Sophrina (je vous épargnerai tous les noms de famille car sinon, vous risquez de très vite vous décourager à la lecture de cette critique) est une jeune fille de quatorze ans assez rebelle et surtout très curieuse,, un peu trop selon les goûts de sa mère et qui a le don de se retrouver dans les situations les plus grotesques pour une jeune fille de bonne famille. Aussi, sur ordre de sa génitrice, Sophrina intègre-t-elle le pensionnat de Mlle Géraldine, soit-disant réservée aux jeunes filles de bonnes familles et dans lequel elle est sensée apprendre à devenir une véritable lady. Cependant, en plus des apparences extravagantes de ce dit pensionnat (imaginez une sorte de château volant avec toutes sortes de pièces et au sous-sol, des machines et des gens dits de classe inférieure qui y travaillent appelés soutiers), il est loin d'être ce qu'il est réellement. Aussi, si Sophrina a été recrutée pour l'intégrer, c'est justement en raison de son espièglerie qui va pour une fois jouer en sa faveur car dans cette endroit, ce n'est pas de simples jeunes femmes qui y sont formées mais de véritables...ah, je ne ne peux pas vous révéler ce que les enseignants apprennent à leurs élèves car cela gâcherait complètement l'intrigue et ce serait bien dommage. Sachez cependant (cela, je peux vous le révéler) que n'y enseignent pas seulement des dames mais aussi notamment un loup-garou et un vampire. Dans quel but ? Je suis désolée de vous laisser sur votre faim mais il est de mon devoir de ne pas vous le révéler afin de vous encourager à découvrir cet ouvrage par vous-mêmes !

Un ouvrage extrêmement bien écrit, rempli d'intrigues et de duperie avec des personnages extrêmement attachants. Seule critique : les noms des personnages à rallonge et qui plus est, un peu difficiles à mémoriser mais une fois que vous avez compris qui est qui, la suite coule de source !
Commenter  J’apprécie          401
Je ne sais pas pour quelles raisons j'ai attendu aussi longtemps pour lire ce roman et pour enfin découvrir le style très agréable de Gail Carriger mais grâce à la critique récente de Yunali, il est remonté du fond de ma PAL. J'ai tout simplement adoré ce premier tome et il me tarde de pouvoir en lire la suite.

Dès les premières pages, j'ai apprécié le personnage créé ; Sophronia, une jeune fille un peu rebelle en ces débuts du 19ème siècle en Angleterre où le corset et les bonnes manières sont de rigueur pour une jeune femme. Elle est, bien entendu, bien loin de ça, préférant monter aux arbres ou dans les montes-plats pour écouter aux portes, ou encore démonter tout ce qui attise sa curiosité. Sa mère décide donc de l'envoyer dans un pensionnat pour jeunes filles pour y parfaire son éducation. Sophronia va vite découvrir que ce pensionnat est bien différent de celui auquel elle s'attendait. Elle va y apprendre les bonnes manières dues à sa condition sociale et bien d'autres choses encore, plus liées à des techniques d'espionnage qu'à des histoires de mises en plis, quoique... Malgré l'intéressante personnalité de Sophronia et la particularité de ce pensionnat, l'auteur nous tient en haleine par une petite enquête policière où Sophronia essaye de démêler le vrai du faux tout en suivant les cours délivrés par des professeurs atypiques et de mettre un peu plus de piquant dans leur temps libre en se faisant de nouveaux amis en plus de ses collègues de chambrée.

Malgré quelques coquilles laissées par Orbit (dont une erreur entre 2 verbes, « chercher » pour « trouver »), l'écriture et le style de l'auteur sont très agréables. Elle a créé un personnage comme je les aime, qui a du peps à revendre, curieuse et inventive, et surtout qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'ayant pas la langue dans sa poche, malgré les bonnes manières qu'elle est sensée apprendre. le pensionnat inventé est très intéressant et semble receler encore bien des surprises. L'auteur nous distille donc son monde à petites doses au gré des vagabondages et découvertes de Sophronia. Un monde que j'ai hâte de découvrir un peu plus surtout en continuant à suivre les aventures et enquêtes de Sophronia.

Comme vous l'aurez compris, le coup de coeur a été au rendez-vous pour ce roman grâce à Sophronia et à son caractère hors norme au sein de la bonne bourgeoisie anglaise du début du 19ème siècle. Elle me donne ainsi envie de rencontrer sous peu sa grande soeur, Alexia Tarabotti. Si vous aimez le mélange policier et steampunk sur fond de bonnes manières en Angleterre en compagnie d'une jeune fille rebelle et effrontée, je vous conseille donc de découvrir ce roman à l'écriture si agréable et remplie de si bonnes surprises. Pour ma part, dès que je finis quelques séries en cours, j'enchaîne avec celle-ci et sa grande soeur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          350
J'avais beaucoup aimé le protectorat de l'ombrelle, il était donc assez évident pour moi de ma lancer dans le pensionnat de melle Géraldine. Je savais plus ou moins de quoi parler la série sans m'y être plus intéressée que cela, et en un sens, ce ne fut pas plus mal car j'ai été agréablement surprise.

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu le protectorat de l'ombrelle bien que l'ayant fait, j'ai trouvé que certaines choses étaient plus facilement compréhensible, car oui, nous nous trouvons dans le même univers. En fait, cette nouvelle saga se passe quelques années avant les aventures d'Alexia. On retrouve donc le style steampunk avec ses vampires et ses loups-garous. Un point que j'ai adoré car cela me donnait un peu l'impression de me replonger dans le protectorat. D'ailleurs, cerise sur le gâteau, nous retrouvons même certains personnages secondaires ! Une très bonne idée, je trouve. J'espère même que nous allons faire d'autres rencontres dans le même style !

L'histoire par contre est totalement différente mais toujours un brun… loufoque en quelque sorte. Sophronia (oui, ne cherchez pas… les prénoms des personnages sont étranges), notre jeune héroïne se retrouve embarquée dans un pensionnat volant des plus étranges. On y apprend à devenir une lady mais pas que… Cours d'espionnage, de poison, de combat, de diversion… On prépare ces jeunes dames à être des espions. Pour qui, dans quel but ? Mystère. Mais pour l'instant, j'avoue que cela ne me préoccupe pas trop. Ce premier tome nous donne surtout l'occasion de rencontrer les personnages principaux, de planter le décor, de découvrir cette école très particulière et de plonger dans un univers proche de la saga d'origine bien que je dirais qu'elle est plus « jeunesse ». le fait est que Sophronia a quatorze ans et que ses amies ne sont guère plus âgées. Il y a un peu de romance dans l'air mais on est loin du côté un peu frivole des aventures d'Alexia.

Cependant, pas d'inquiétude, on ne s'ennuie pas une seconde. Dès le départ, notre jeune héroïne se montre très inventive, vive, curieuse et n'a peur de rien. Elle trouve d'ailleurs très vite sa place dans son nouveau pensionnat. Elle n'a rien d'une lady et c'est tant mieux. Elle me rappelle d'ailleurs beaucoup Alexia, même si Sophronia n'a pas ce manque de tact ou d'empathie. On s'attache tout de suite au petit bout de femme qui se cherche une place en fin de compte et qui veut bien faire. Les autres personnages sont aussi pas mal du tout. Dimity est plutôt drôle, Savon est un amour, Geneviève donne du piment et de l'effronterie à l'histoire. Un petit groupe très sympathique à suivre. J'ai aussi un faible pour le professeur vampire. le courant passe bien avec Sophronia et puis, c'est la touche masculine adulte du pensionnat qui pour moi sort le plus du lot. Les autres professeurs m'ont laissé quelque peu de marbre.

En plus de la découverte du pensionnat, nous avons droit à une première enquête/aventure qui est pas mal menée. Elle se termine assez rapidement en ne nous donnant pas trop de détails sur le pourquoi du comment, mais je pense que cela est fait exprès. Un peu de mystère mais aussi, selon moi, un reflet du jeune âge de notre héroïne. Elle se montre curieuse mais elle a rempli sa mission et c'est ce qui compte pour elle. Je ne pense pas qu'elle en soit pour l'instant à s'inquiéter d'un plus grand complot. A son âge, on se préoccupe plus de ses amies et de sa petite vie (sans que cela soit un défaut, j'entends bien). J'aime beaucoup d'ailleurs les différents liens que tissent Sophronia et j'ai hâte de voir ce qu'ils vont advenir par la suite.

Un premier tome bien réussi pour moi. Pas à la hauteur du Protectorat mais cette saga a un bon potentiel avec tout ce qu'il faut pour vous faire passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie          300
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Je pense que je n'étais pas le public adéquat pour lire ce mélange de steampunk, bit lit, urban fantasy mais surtout roman pré ado.
L'héroïne type James Bond girl en culotte courte, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé.
Je n'ai pas accroché à l'univers de Gail Garriger. Je n'ai pas accroché à l'intrigue qui j'ai trouvé trop enfantine. Pourtant sur le papier cela partait bien. Une école d'espionnage pour filles de bonnes familles.
Pour moi, cette saga vise un public plus jeune. Pourtant la couverture annonçait pour un public Young adult voire adulte.
J'ai une héroïne Sophronia, 12 ans, va nous faire découvrir ses péripéties. Sophronia une sorte d'Alice aux pays des merveilles un peu casse-cou.
Je refuse de dire que c'était mauvais vu ma sale note. Je dit juste que je n'aurais pas du ouvrir ce livre car je ne suis pas le bon public. Je n'étais pas à ma place en tant que lectrice.
Commenter  J’apprécie          230
Ah, Gail Carriger, c'est spécial !

Déjà rien que les noms de ses personnages. Mme Barnaclegoose, Mlle Dimity Plumleigh-Teignmott, ça me fait rire d'entrée de jeu.

Le style est très vivant, avec beaucoup de dialogues, beaucoup d'action, et comme toujours, beaucoup d'humour (parfois potache dans ce bouquin, mais on a affaire à de toutes jeunes filles donc ça passe bien). Les personnages sont bien caractérisés, attachants (ou intrigants selon les cas... La description du Capitaine Niall est très amusante !).

Le fond est assez léger toutefois, je ne sais pas si l'auteure a prévu d'approfondir un peu tout ça dans les tomes suivants. Disons que pour l'instant, si je compare au tome 1 de son autre série, "le protectorat de l'ombrelle", je suis moins accrochée et je ne vais pas sauter immédiatement sur la suite.

Il n'empêche que c'était un moment de détente tout à fait bienvenu après deux lectures glauques (bons livres, "Bioshock", et "Marche ou Crève", mais durs), j'ai bien apprécié !
Commenter  J’apprécie          220
Mais où ai-je donc mis les pieds ????

Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir cette série parce que la couverture me faisait vraiment craquer (ça fait fille superficielle dit comme ça hein?)

Bref. Je passe en librairie. Chouette la couverture. La 4ème de couverture: bien. Espionnage. Ok. Des demoiselles qui ne se laissent pas faire. OK.

MAIS... ce que ne disait pas la 4ème de couverture: c'est l'univers steampunk. Je connaissais un peu après avoir lu la bande dessinée princesse sara.

Voilà. Ca m'a quand même grandement perturbée. Même si les loups garous et vampires c'est ma came. La technologie bof bof. Les automates et Cie pas trop mon truc.

Alors est ce que j'ai détesté? Non. Même si j'ai du franchement m'accrocher. (et en plus j'avais trouvé le tome 2 et le tome 3 à un vide grenier trois jours avant l'achat du tome 1).

L'écriture est vraiment agréable. Même si l'univers m'a déboussolée (une école qui vole ! ou une machine chien qui rote de la fumée...) ou amusée, l'histoire se lit assez facilement. C'est parfois bien loufoque.

Les personnages sont intéressants. J'aime bien Sophronia l'héroïne, et ses copines. Je déteste la peste de service. Les professeurs m'ont bien plu. J'ai adoré les soutiers et en particulier Savon.

En fait c'est un livre bizarre.

Après je pense que j'étais été très déçue parce que j'avais déjà plus ou moins inventé l'histoire dans ma tête et que l'univers steampunk m'a vraiment prise au dépourvu. J'apprécierai peut être davantage le tome 2 maintenant que je suis préparée.
Commenter  J’apprécie          202
M'étant délecté du Protectorat de l'ombrelle, cette série intitulée Pensionnat de Mle Geraldine me faisait de l'oeil. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que nous étions dans le même univers, juste dans une époque un peu antérieure à l'action du protectorat de l'ombrelle.

On y retrouve donc cette Angleterre du XIXe s, avec des loups-garous, des vampires. Cette bonne société et cette plume pleine d'humour de Gail Carriger. C'est indéniablement les points forts de ce tome 1.

Le scénario est intéressant de prime abord : imaginez un pensionnat pour jeunes filles où entre séance de danse et de broderie on apprend à espionner, voire à assassiner... Avec la verve de Gail Carriger, on sent tout de suite le potentiel d'un tel récit.

Malgré tout, quelques bémols : une action un peu fouillis par moments et des personnages jeunes qui donnent à cette série une tonalité un peu plus young adult.

Malgré tout, l'intérêt est titillé et c'est donc une nouvelle série à mon actif. Je vais de ce pas réserver le tome 2 dans ma médiathèque.
Commenter  J’apprécie          140
Je commence tout d'abord par remercier Babelio pour leur opération masse critique et bien sur les éditions Livre de poche pour l'envoi de ce roman.

Etiquette & Espionnage est le premier tome d'un saga du genre steampunk, univers que j'étais vraiment curieuse de découvrir. Alors de quoi il s'agit, voici un extrait de la page Wikipédia : L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, parfois traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne. Aujourd'hui le steampunk est considéré comme un esthétisme pouvant intéresser à la fois des oeuvres littéraire fantastique, de fantasy, d'anticipation et certains sous-genres de la science-fiction. Tout un programme !!
Gail Carriger développe a merveille l'univers et je dois dire que je suis plutôt bluffée par l'imagination qu'il faut avoir pour décrire toutes ces mécaniques mais je me suis malheureusement très vite lassée.

L'intrigue s'annonçait prometteuse aussi mais elle n'est pas assez développée. J'ai eu l'impression qu'elle passait au second plan par rapport a toutes ses machines, ses mécanismes...... Même si je pense qu'il s'agit la d'un tome qui est la pour installer et préparer les suivants, ce premier roman n'a pas su me captiver.

Je pense donc que le steampunk n'est pas pour moi. C'est un genre qui plaît ou qui ne plaît pas, mais je suis contente d'avoir découvert un univers très différent des lectures que je peux faire habituellement.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          142
Tout d'abord merci à Babelio et aux édition Orbit pour ce livre.

Angleterre, XIXème siècle, Sophronia est une demoiselle difficile. Plutôt que de se conformer aux usages de sa caste et plutôt que passer son temps à broder ou à préparer sa garde-robe en vue de son bal d'introduction, elle préfère escalader les monte-charges et espionner les conversations de sa mère. C'est ainsi qu'elle se retrouvera prise en charge par Melle Géraldine, directrice d'un pensionnat de jeune fille d'un genre un peu particulier puisqu'on y prépare les jeunes filles présentant des aptitudes particulières à l'espionnage en bonne société. Seulement cette Melle Géraldine n'est qu'une élève de dernière année: Monique de Pelouse, chargée en guise d'examen final d'acheminer un prototype ultra secret sous couvert de recruter de nouveaux élèves. Attaquées par des bandits de haut-vol, Monique échoue à sa mission et est sauvée par Sophronia aidée de Dimity et Pillover, le frère et la soeur recrutés, l'un par le pensionnat, l'autre par l'école de futurs génies du mal qui y est associée. du coup celle-ci est rétrogradée en première année et développe une haine viscérale pour Sophronia.

Cette histoire est très plaisante et bien adaptée aux préado: aventure, action, jolies robes, amitiés et une pointe d'histoire de coeur...
J'ai trouvé de nombreuses similitudes avec une recette qui a bien fonctionné: un pensionnat hors norme pour une élève qui ne se sent pas à sa place dans sa famille bien pensante; des cours assez singuliers; une ennemie déclarée dès les premiers pas dans ce nouvel univers, notre héroïne ne connait pas l'univers dans lequel elle met les pieds contrairement aux autres recrues qui sont issues de familles vivant dans l'univers de l'espionnage, du meurtre ou des génies du mal. de plus, elle présente des,aptitudes particulières pour certaines matières... Je trouve que çà fait très "Harry Potter" au féminin version steampunk-bit-litt.

L'univers dans lequel évolue notre Sophronia est celui du protectorat de l'ombrelle, série destinée à un public peut être légèrement plus âgé. Dans la chronologie, les aventures de Sophronia sont antérieures à celles d'Alexia mais les cross-over sont fréquents: incursion de personnages plus jeunes tels que Sidheag ou Vieve, le capitaine Niall... Références à d'autres tel que l'arrière-arrière-arrière-grand-père de Sidheag... Les mêmes restrictions pour les vampires et loup-garous... et la mise au point d'un système de communication éthérique en toile de fond.

J'ai beaucoup aimé les petites pointes de cynisme que l'on peu trouver à droite et à gauche: "Il ne faut pas trouver son mari dans une école de génies du mal- trop difficile à tuer" ou plus discrètement les critiques sur la superficialité des filles en général et comment s'en servir de couverture pour parvenir à ses fins.

Bref, même si j'ai été surprise de trouver un livre de jeunesse, j'ai fini par apprécier cette aventure. Je vais passer le livre à ma nièce.
Commenter  J’apprécie          140
L'étiquette exige au xixe siècle qu'une jeune fille soit une jolie chose bien jolie, polie, bien proprette sur elle, et qui ne prenne pas de place, tout occupée qu'elle est à servir de faire-valoir. Soit tout ce que n'est pas Sophronia Temminick, au gram dam de sa mère qui se désespère de voir sa plus jeune fille courir, escalader tout ce qui bouge, être en permanence échevelée et risquer à chaque minute de déchirer sa robe. C'est pourquoi aux grands maux les grands remèdes, à quatorze ans Sophronia est envoyée du jour au lendemain au pensionnat de Mademoiselle Géraldine, pour soigner ses manières et se préparer à entrer dans le monde. Mais c'est en réalité un drôle d'établissement qui va lui ouvrir ses portes… Pour le meilleur ou pour le pire ? Tout dépend de quelle manière on envisage l'apprentissage du bon dosage de poison, du meilleur choix d'arme pour quelle défense (puisque voyons, une dame n'attaque jamais !) contre des loups-garous, des vampires, ou des bandits aériens, ou du meilleur subterfuge pour obtenir des renseignements. le tout avec grâce, évidemment.

Bienvenue donc dans cet univers steampunk (ou plutôt gaslamp fantasy ?) taillé sur mesure par Gail Carriger pour son héroïne plutôt super, Sophronia Temminick. Elle est jeune, elle est intrépide, et tous les défauts qui lui ont été reprochés pendant sa vie deviendront des avantages indéniables pour résoudre les nombreux mystères du pensionnat de Mademoiselle Géraldine, en devenant au passage la coqueluche de l'établissement. Mais une vedette s'attire indéniablement des ennemis, ici en la personne de Monique de Pelouse, une autre élève du collège qui n'appréciera pas d'être sauvée par Sophronia lors du voyage aller de cette dernière pour le pensionnat.

Étiquette & Espionnage est un bon divertissement : Gail Carriger réussit à créer un univers cohérent (et surtout crédible !) qui mêle société du xixe siècle et avancées technologiques robotiques, avec une dose de fantastique puisqu'elle y mêle aussi vampires et loups-garous. Les personnages, Sophronia au premier rang, mais également ses amis Dimity Plumleigh-Teignmott, Vieve ou Savon, ont chacun leur personnalité et deviennent assez rapidement attachants, en tout cas suffisamment pour m'avoir donné envie d'en savoir plus sur ce qui va leur arriver. L'histoire est un peu convenue, et comporte quelques longueurs, mais l'autrice a eu l'intelligence de la scinder entre les différents tomes, pour titiller la curiosité du lecteur avec une fin de roman qui n'en est pas vraiment une… Rendez-vous est donc pris pour le deuxième tome !
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (606) Voir plus



Quiz Voir plus

Le pensionnat de Mlle Géraldine

Comment s'appelle l’héroïne ?

Sofia
Sophronia
Sophie
Sonia

10 questions
16 lecteurs ont répondu
Thème : Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 1 : Etiquette & espionnage de Gail CarrigerCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..