Dans cet essai l'auteur tente de nous montrer le véritable sens historique et donc, d'une certaine manière, conceptuel du moi qu'il entend bien distinguer du soi, de l'individu conscient, de l'âme, etc. Il propose donc une réflexion sur
Descartes et Pascal et va même un peu sur le terrain de la philosophie antique et phénoménologique. Avec un certain ordre dans les idées il y montre que le moi n'est pas réductible à une "substance" (erreur faite par
Descartes). Il avoue même que le moi n'est "pas métaphysique" en s'appuyant pour cela sur Pascal et Heidegger.
L'argumentation est plutôt fine, le texte ne "se perd pas" et on en sort avec une histoire de la philosophie plutôt claire. L'analyse est souvent grammaticale mais reste tout à fait conceptuelle, et justement pour cela (car c'est la création du substantif "le moi" qui est analysée).