Un ouvrage touffu, sophistiqué, hyper érudit. Une analyse détaillée, trop difficile d'accès pour moi et trop longue (320 pages). Regrettable absence d'index des titres.
Pour vous faire une idée de l'envolée érudite, voilà à titre d'exemple les sous-titres du chapitre consacré à Gigi :
« L'entre guillemets – Gigi ou la mondanité
Plasticité du dit
Plasticité du vu : étoffes et statues ».
Ici et là je trouve mon compte avec des infos sur la genèse des films. Extrait :
« The Bad and the Beautiful est un film à clés : derrière l'intrépide producteur interprété par
Kirk Douglas, les initiés reconnaissent
David O Selznick, avec une pincée d'Orson Welles. [ ] Ils reconnaissent un croisement de Josef von Sternberg et d'Erich von Stroheim derrière la figure de l'autoritaire von Ellstein. [La fragile comédienne incarnée par Lana Turner ] est inspirée de Diana Barrymore, tout comme l'anecdote réunissant Shields et Amiel autour de The Doom of the Catmen de la collaboration entre Jacques Tourneur et Val Lewton ». P77