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Un livre assez étrange, onirique, très beau, plein de mystère.
Beaucoup de questions restent sans réponse, mais j'ai aimé connaître Aireine et les autres personnages
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J'ai été vraiment emballée par l'écriture simple et claire; le réel frôle le fantastique. C'est très troublant: une invasion de coccinelles orange (pas comme nos petites rouges, si sympathiques et alliées du jardin) puis une invasion d'aveugles (le regard est très important dans ce roman) et enfin les personnages qui changent, un suicide de la meilleure amie, un mystérieux Aël et des ados qui survivent loin de la Ville, robinsons du moment, ils font tout à partir de presque rien. Aireine, puis Achelle sa petite fille, qui au début semble croire son aïeule , faisant foi aux journaux intimes mais le doute s'installe, Aireine est-elle mythomane, voire folle (ce que suggère Aël, le grand amour d'Aireine, au moins dans son monde imaginaire: il nie tout) Aireine et Aël se retrouvent, malgré lui dans une maison de retraite où elle le harcèle avec ses souvenirs...qu'il ne partage pas.
Troublant mais ce livre m'a beaucoup plu.
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Comment parler d'un roman si foisonnant, si proliférant qu'à chaque strate de sa construction de nouvelles interprétations surviennent, non pas en contradiction avec les précédentes mais en complémentarité, pour créer un ensemble qui se ramifie, s'approfondit, se densifie jusqu'au vertige ? Comment l'évoquer, le commenter sans le dénaturer ? Je me lance...
Dans la Ville, Aireine et Eli, sa meilleure amie, déploient leur énergie et leur enthousiasme en des cascades de rires, de confidences et de rêveries. Prêtes à mordre dans la vie à pleines dents pour en goûter toutes les saveurs, elles rayonnent de leur jeunesse, de leurs promesses et de l'éclat de tous leurs possibles. Mais, insidieusement, un glissement s'opère qui fait naître l'inquiétude : le soleil sature la vue de "reflets métalliques" et la chaleur fait apparaître des grappes de coccinelles qui colonisent la Ville ; la personnalité et le comportement d'Abé, un élève du Socle, l'école fréquentée par Aireine et Eli, changent inexplicablement ; le frère d'Eli, qui lui était si proche, subit la même métamorphose radicale et rejette sa soeur. Quand Aël, le premier amour d'Aireine, devient lui aussi un être différent, quand le regard maternel devient prédateur, la jeune fille se résout à fuir. A ce stade, le roman semble installer un univers à la lisière du fantastique, mais que remettent sans cesse en question les annotations de fin de chapitre qui - et c'est déconcertant et palpitant- à la fois, jettent le doute sur les interprétations et les corroborent. Et l'énigme à laquelle Aireine doit faire face devient la nôtre : que se passe-t-il avec le regard que les adultes portent sur les adolescents ?
Au coeur d'une Clairière, Aireine va trouver un abri et, entourée d'autres adolescents, elle pourra prendre son envol pour vivre la vie qu'elle s'est choisie. C'est là qu'Achelle, son arrière-petite-fille, atteinte d'une rare forme d'amnésie, le "syndrome blanc" qui "efface sa vie au fur et à mesure qu'elle s'écrit", la rencontre pour la première fois et découvre son histoire par le biais de ses carnets. Mais qui faut-il croire ? Cette aïeule qui évite tous les regards et que sa propre famille a tenue à l'écart ? le vieil Aël qui affirme que les souvenirs d'Aireine ne sont qu'élucubrations de mythomane ? Les archives qui tantôt reconnaissent les faits, tantôt les nient ? Ou bien sa propre intuition qui la pousse à se fier à cette arrière-grand-mère qui possède ce dont Achelle est privée : une mémoire et des souvenirs qui ont nourri son existence entière, lui donnant force et indépendance ; une somme de connaissances et d'expériences qui continuent de faire bouillonner son âme.
Tout est efficace et magistralement construit dans ce roman que je n'ai pas lâché avant la dernière page... et qui ne me lâche pas depuis ! Cette architecture, qui enchâsse des récits comme autant de points de vue portés sur la réalité, porte une intrigue captivante et aborde des thématiques que l'écriture de Dominique Brisson tisse avec souplesse, laissant le lecteur libre de forger sa propre interprétation. le récit est imprégné d'une confiance lucide et d'une radieuse admiration pour l'adolescence. le pouvoir et les paradoxes du regard, celui que l'on porte comme celui que l'on supporte, sont au coeur de l'histoire et, sur cette trame, viennent se faufiler d'autres motifs, tout aussi passionnants : la force de la transmission, la notion de passage, l'interdépendance des histoires personnelles et familiales, la vision pervertie par l'âge, l'inextricabilité des relations humaines...
Roman fantastique, roman d'initiation, roman d'apprentissages, roman d'amour, roman poétique, roman onirique... "Les yeux d'Aireine" est tout cela et bien plus ! Transcendant les genres et les âges de lecture, il s'impose de manière fulgurante par une écriture sensorielle, sensuelle, qui fusionne avec les personnages et leur environnement. Comme une énigme lancinante, dont il m'est impossible d'épuiser le sens, il continue de m'interroger, de me fasciner par son homogénéité, sa profondeur et son intensité.

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Un très beau roman, poétique et surprenant, mais je n'ai pas vraiment accroché.

Une dystopie dans laquelle je n'ai pas trop su entrer, même si le sujet m'a paru intéressant.

Il me manquait trop de données pour me sentir proche des personnages, et je me suis contentée de les observer, plutôt que d'entrer dans leur histoire.

Il est vrai que la fiction n'est pas vraiment le thème dans lequel je me sens à l'aise.



On a différentes parties, bien distinctes.

Si j'ai eu un peu de mal au début, j'ai bien aimé ensuite la deuxième partie, où Achelle l'arrière petite fille, se raconte.

Apprécié aussi la vie dans La Clairière, ce monde où tout est à réinventer, ces enfants livrés à eux-mêmes, à leurs angoisses, mais qui apprennent à revivre.

La fin m'a laissée perplexe.



Le texte est beau, comme toujours chez Dominique Brisson, qui nous emmène à chaque roman dans un monde bien différent.

Je l'avais découverte avec "Une vie merveilleuse" si triste et si originale avec sa forme d'abécédaire.

Plus légère dans Gros sur la tomate, où les mots et leurs formes ont tant d'importance. Mon préféré restant sans doute le road movie de On dirait le sud, une échappée belle d'une mère et son fils.

Tous des sujets bien ancrés dans la réalité, et voilà que nous basculons de l'autre côté du miroir, dans un monde proche du nôtre mais dont l'évolution ne fait pas rêver.

Avec des chapitres très courts, parfois moins d'une page, on est obligé d'aller de l'avant !



Je relirai ce roman, car il contient tant de choses qu'une seule lecture ne peut suffire à tout apprécier je crois.



Et je voudrais ajouter une anecdote personnelle un brin impressionnante :

Je n'étais pas chez moi quand j'ai lu ce roman, et le soir, je rentre, et je découvre sur mon portail une coccinelle, orange à 7 points !

Qui s'attend à voir une coccinelle en plein mois de décembre, un soir trempé et froid ?

Je précise que, comme beaucoup, j'aime bien la petite coccinelle rouge, la bête à bon dieu de notre enfance, qui protège mes rosiers des pucerons.

Mais quand nous arrivons dans notre maison de Savoie, des multitudes de coccinelles orange et noire* nous y attendent, l'air plus mort que vif, mais qui se réaniment sitôt la chaleur du poêle revenue. On les sort par pelles entières, et on continue à en voir sans cesse grimper aux carreaux, avec des nombres de points très variables, et toutes les nuances de l'orange au noir.

Alors, lire une histoire qui commence par une invasion de coccinelles orangées, et en trouver le soir même en plein hiver une sous mon nez, quel signe faut-il y voir ?

* La réforme de l'orthographe n'a-t-elle pas touché les adjectifs de couleur ? Ce serait bien utile, c'est probablement un des domaines les plus compliqués de l'orthographe française.

Mais si pas de réforme, je maintiens mes coccinelles orange et noire

"les adjectifs de couleur unis par la conjonction de coordination 'et' restent invariables lorsqu'il s'agit d'une seule et même indication (par exemple : des oiseaux vert et bleu), mais s'accordent lorsqu'il s'agit de deux indications distinctes (par exemple : des plumes vertes et bleues, autrement dit des plumes vertes et des plumes bleues)"
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Les yeux d'Aireine est un récit en quatre parties qui laissent tour à tour la parole à Aireine, puis à Achelle, son arrière-petite-fille. Aireine noircit ses carnets et nous confie ses inquiétudes sur son monde. Achelle, victime de troubles de la mémoire, se plonge dans les souvenirs de son arrière-grand-mère pour découvrir ce qui lui est arrivé, et plus encore...


La première partie de ce roman nous présente un monde en pleine métamorphose, qui effraie Aireine. Elle nous parle du comportement étrange de ses camarades ou encore de sa mère. Elle nous parle de l'invasion des coccinelles. Même le ciel a changé, a terni. Puis, il y a cette menace qui semble peser sur la jeune fille. On ne comprend pas ce qui se passe, tout est si mystérieux, presque oppressant par moments. Et les pages se tournent...


Achelle entre en scène à ce moment précis où les questions se bousculent pour de bon. Son récit semble plus réaliste et on a cette impression qu'il va éclairer celui d'Aireine. Notre jeune héroïne souhaite comprendre et on sent que les réponses vont beaucoup lui apporter, qu'elle en a grand besoin. Achelle est un personnage qui n'est pas entier, et son récit, sa quête, m'ont beaucoup touchée. Je me suis totalement laissée surprendre par le dénouement, aussi beau et émouvant, qu'inattendu.


Verdict : Les yeux d'Aireine est un récit bien mystérieux, voire troublant. On se laisse porter par la plume poétique et vibrante de l'auteure, par les chapitres courts qui permettent un très bon rythme de lecture tout en nous laissant chaque fois avec de nouvelles interrogations. C'est une lecture que j'ai trouvé parfois bien étrange et je pense que chaque lecteur aura une expérience différente. On peut y voir une touche de fantastique, un peu de folie, ou encore un portrait singulier de l'adolescence.

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J'ai découvert l'écriture de Dominique Brisson avec son roman « une vie merveilleuse », un roman bouleversant. Et ce fut le début de ma collaboration avec les éditions Syros. C'est donc avec émotion que je découvre « Les yeux d'Aireine ».

Je trouve la couverture de ce roman très belle. On entre dans l'histoire rien qu'en la détaillant.

C'est un roman en quatre partie. Avec des types de narrations différentes et des histoire très singulières. Des chapitres assez courts, parfois juste un paragraphe. On n'a pas le temps de s'ennuyer on se laisser transporter par l'histoire.

Un roman étonnant qui nous embarque dans l'univers de l'adolescence mais en d'autres temps. le temps voilà ce qui m'a marqué, cette façon de nous faire revivre plusieurs vies dans des temps indéterminés. On ne se rend pas compte tout de suite qu'on est dans une dystopie. On note quelques étrangetés dans la narration, puis une touche de ce qui pourrait être un scène fantastique, avant de réaliser qu'on est dans une scène futuriste.

Ce qui m'a intrigué et intéressé dans la première partie ce sont les annotations à la fin de chaque chapitres. C'était surprenant de voir ses commentaires. On découvrira dans la deuxième partie qui les a écrites et pourquoi. On découvre ses histoires d'adolescents et des bouleversements qu'ils font subir.

Dans la troisième partie on change de à nouveau de temps de narration. On découvre en fait la suite des premiers écrits. Je n'ai peu m'empêcher de penser à « Macha » de Jérome Leroy avec cette reconstruction dans la forêt.

Quand à la quatrième partie c'est la conclusion que je vous laisse découvrir.

Ce roman m'a plu mais j'aurai aimé que certaines parties soient plus développées. Il y a un côté elliptique qui fait le charme de cette dystopie jeunesse. Il y a de nombreux personnages mais certains ne font l'objet que d'un paragraphe.

Il y a des passages inquiétants sur les effets secondaires de « l'épisode ».

Une nouvelle fois Dominique Brisson traite entre autre sujet celui du suicide et des conséquences sur la fratrie.

Amitié .folie. mémoire .vieillissement. sang. pureté . Tant de pistes de réflexion…

Le rôle de la famille est perverti par ce qui se passe. Elle ne joue plus le rôle de protecteur, bien au contraire. C'est assez déstabilisant pour les personnages.
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Une couverture sympathique quoique discrète, qui ne nous prépare pas à la noirceur de ce récit Young Adult (qui, peut-être, ne cible pas suffisamment son lectorat, et risque de passer à côté de ses lecteurs potentiels)
L'histoire, hyper originale, nous emmène dans un monde qui semble se détraquer, mais subtilement. Est-ce que d'ailleurs c'est le monde qui change, ou notre héroïne ?! Est-ce que ce sont des peurs d'enfants, ou y-a-t-il vraiment un grand danger qui rode, et qui nécessite, pour survivre, de ne surtout plus regarder les adultes dans les yeux ?
Je n'en dirais pas trop, tant la découverte du récit fait partie intégrante de l'ambiance.
Cette histoire m'a bouleversé, et la fin, absolument magnifique, clôt admirablement ce récit atypique.

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Je remercie ma librairie pour cette lecture. Au premier abord, les yeux d'Aireine avec son résumé me vendaient beaucoup de rêves. Ma lecture n'a pas pour autant été désagréable, mais la fin qui est à mon goût trop ouvert, m'a frustré. Elle n'apporte aucune réponse à nos questions et je n'ai pas ça.

UN MONDE CHANGEANT
Un jour, Achelle, va recevoir le journal de ce qui s'avère être son arrière-grand-mère. Ce dernier parle de chose mystérieuse. Quand elle essaye d'aborder le sujet avec sa famille, il ne cesse d'être vague et de ne donner aucune réponse claire. Elle décide alors d'enquêter elle-même.

Aireine décrit dans son journal la vie d'une adolescente comme les yeux, sauf que depuis peu, plusieurs choses étranges se passent. Des coccinelles tombent en grappe dans les maisons, sa mère change brutalement de caractère, comme beaucoup d'adulte et sa meilleure amie ainsi que son petit copain commence à adopter des comportements étranges.

AIREINE, UNE JEUNE FILLE TRÈS INTRIGANTE
Sauf que la question qu'on se pose est là. Qui dit vrai, qui dit faux ? Aireine raconte-t-elle la réalité dans son journal ou simplement ses délires ? Pour autant, le personnage d'Aireine est très attachante tout comme celle de son arrière-petite-fille.

Il y a d'autres personnages secondaires qui sont également haut en couleur, mais dont les mêmes questions reviennent. Est-ce Aireine qui délire ou eux qui ont un comportement bizarre ?

UNE ADOLESCENTE QUI NE VEUT PAS GRANDIR ?
Si on part de l'hypothèse que tout cela n'est qu'un délire créer dans la tête d'Aireine on pourrait alors se poser la question suivante : A-t-elle peur de grandi ? C'est un message et un symbole qui pourrait être au centre de ce livre. Celle d'une adolescente perdue, qui a peur du monde des adultes et ne souhaite pas grandir.

DE LA POÉSIE À CHAQUE COIN DE PAGE
En ce qui concerne le style d'écriture de Dominique Brisson, j'ai beaucoup apprécié. Il y avait beaucoup de poésie et de délicatesse dans chacun de ses mots et c'est le genre d'écriture que j'aime beaucoup.

EN CONCLUSION
C'est une histoire vraiment touchante et prenante avec un style d'écriture très poétique. Les personnages qu'ils soient principaux ou secondaires sont également très intéressante. La seule chose que je peux blâmer est cette fin. Finalement, on ne sait toujours pas qui dit vrai, qui dit faux et cela me frustre beaucoup. C'est beaucoup trop ouvert à interprétation à mon goût.
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Je découvre Dominique BRISSON avec Les yeux d'Aireine et je peux déjà dire que j'ai été séduit par sa plume. L'intensité qu'elle met dans certaines phrases, certains mots. Toutes les nuances de couleurs. Tout en lisant, je me promenais dans ce monde gris, oppressant et dangereux qui nuance tellement avec celui de la Clairière, plus lumineux, chaleureux et plein d'espoir. Avec comme l'impression de regarder des photos ou un film tant l'écriture est visuelle et sensorielle.

Ce roman est plus que jamais centré sur l'adolescence. le monde décrit par Aireine semble vieux, sur le déclin et surtout de plus en plus dangereux pour la jeunesse. Des phénomènes étranges se produisent, suicides et disparitions inquiétantes se succèdent sans que personne ne semble réagir. Les rares rescapés, adolescents, vont devoir se reconstruire avant de bâtir leur avenir par la seule force de leur jeunesse.

La mémoire est aussi un thème important du roman. Dans une première partie racontée par Aireine elle-même, dans un journal écrit à l'époque des faits. Des mots qui servent de mémoire collective quand aucune autre trace n'a été conservée dans les archives. Avec Aichelle, son arrière-petite-fille, la mémoire se fait défaillante, fuyante. Contrainte d'écrire au quotidien pour ne pas oublier l'essentiel de ce qui la concerne. Rien d'étonnant donc de suivre nos deux héroïnes en tant que narratrices, de voir à travers leurs yeux. Parce que les yeux ne mentent jamais...

Votre avis m'intéresse...


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Dans ce récit, on découvre les changements bizarres dans le quotidien d'Aireine: des reflets métalliques apparaissent dans le ciel, des coccinelles envahissent les maisons, les adultes changent de comportement et ont un regard de prédateurs sur les jeunes, des ados disparaissent… Une plongée dans un univers fantastique mâtiné de poésie et d'onirisme où de nombreux éléments sont suggérés. C'est au lecteur de démêler le vrai du faux. Un roman surprenant!
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