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EAN : 9782382671511
144 pages
Editions Mnémos (21/08/2024)
3.88/5   13 notes
Résumé :
À quoi sert un banc public ? À trouver, par exemple, une annonce qui peut vous donner la chance d’embarquer pour Pandore, une nouvelle terre à coloniser. C’est ce qui arrive à Alfred qui y voit une formidable invitation à fuir un quotidien bien morne.

Sur le papier, c’est beau comme dans un rêve… sauf qu’il lui faudra prendre des décisions vraiment radicales pour partir !

Un monde plus-que-parfait est un récit mordant, acide et drôle, u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Sur un banc public, un message : « Tente l'aventure ! Change de vie ! Travail de rêve sur la planète Pandore ». Un rêve pour Alfred dont l'existence est faite de répétitions et surtout de désillusions malgré son optimisme de façade. Prendre un nouveau départ, loin de chez lui, loin de sa planète qu'il ne supporte plus. Belle idée. Mais attention, le prix à payer pour cette liberté est élevé, très élevé.

Troisième roman d'Emmanuel Brault au label Mu de chez Mnémos. Quatrième au total de cet auteur difficilement classable, tant il aime surprendre. Et avec Un Monde plus-que-parfait, il surprend. Et dérange. Il dérange même sacrément tant son propos tient du poil à gratter. Jusqu'au sang. Car si les premières lignes peuvent nous faire imaginer que nous allons découvrir un court (un peu plus de 110 pages écrites en grande police de caractères) récit de SF classique, dès la troisième page, nous basculons dans le conte noir et grinçant. J'ai rapidement pensé à des auteurs comme Topor et d'autres de la bande de Hara-Kiri. Emmanuel Brault va loin dans sa dénonciation. Jusqu'à la violence la plus abjecte. Mais toujours avec un ton léger et comme innocent de toute mauvaise pensée.

Pourtant, le propos est tout sauf neutre. En échange de ce billet pour Pandore, le personnage principal, Alfred, marié, deux enfants et un chien, doit se débarrasser de toute sa famille. Et pas seulement en les abandonnant. Non, en les supprimant. le message qui lui donne les consignes est clair : « Tuez toute votre famille. » Radical. Pourtant, au fur et à mesure qu'il réfléchit à la proposition, Alfred se met à ne pas la trouver si absurde. Il faut dire que sa situation n'est peut-être pas si idyllique que son ton léger et souriant veut bien le montrer.

En effet, Emmanuel Brault n'est pas tendre avec son personnage. Ou si, au contraire, il lui offre de nombreuses raisons d'accepter finalement cette horrible idée : liquider un par un les membres de sa famille, chien compris. C'est d'ailleurs cette dernière partie du contrat qui le gêne le plus. Logique quand on pense à la réactions des spectateurs quand, dans un film ou les morts s'enchaînent pas dizaines sans véritable émotion, la mort d'un animal plonge la salle entière dans le désarroi le plus total.

Revenons au portrait de la famille d'Alfred : une femme qui ne le supporte plus, fait un gratin dauphinois systématiquement brûlé et le trompe allègrement sans qu'il puisse rien y redire ; un fils qui ressemble de plus en plus à un légume, ancré au canapé, devant la télévision, « avec des bouts d'écran sur les commissures des lèvres » ; une fille de quatorze déjà enceinte sans que cela ne choque personne, à part Alfred. Heureusement pour lui, il rencontre Pauline, qui se moque bien qu'Alfred soir incapable de découvre le point G, saint Graal de toutes les femmes de ce roman.

Malgré ce nouvel élan, tout est fait pour le stopper dans ses rêves. Car, et c'est là que la SF revient par la bande, la société décrite est profondément abêtie. Ce qui rappelle aussitôt la trilogie Trademark de Jean Baret au Bélial' qui pousse ce concept au maximum. Ici, dans un autre genre, l'auteur s'en donne aussi à coeur joie. Comme le titre l'indique indirectement, le mode des verbes est en jeu : car on n'a plus le droit d'utiliser le subjonctif. Seul l'indicatif a droit de cité. On n'a pas non plus le droit de vouvoyer quiconque. Ni d'employer de mots trop compliqués. Alors des poèmes, des rimes, quel scandale ! de l'ironie, quelle horreur ! Sauf si on prévient préalablement qu'on va en faire. Ridicule ? Oui, mais parfois, en regardant le monde qui nous entoure, on se dit qu'on en prend le chemin. Sans pour autant tomber dans le désolant « C'était mieux avant ». La pression va vers la simplification. Cela a toujours été le cas. Nombre de règles d'accord, de grammaire actuelles viennent de fautes passées dues à la méconnaissance des « bons usages ». Cela peut cependant sembler désolant quand on les maîtrise correctement. Ce qui est le cas d'Alfred qui aime avant tout jouer avec les mots et leurs arrangements.

Et c'est pour cela et pour noyer ses malheurs qu'il se perd dans l'alcool. Alfred est un pochtron, digne, mais total. Revendiqué. Il est le digne représentant de ces personnes qui s'égarent dans les liquides forts au nom de la liberté et de la philosophie. On en croise dans de si nombreuses pages qu'il serait illusoire pour moi de vouloir ici tous les citer. Et c'est là aussi qu'Emmanuel Brault joue sur la corde raide. Elle est facile à franchir la limite qui sépare le texte satirique et bien maîtrisé de la soupe pleine de beaufitude et de rancoeur crachant sur la société actuelle son dégoût. Je pense qu'il a su trouver l'équilibre qui lui permet de critiquer sans hésitation ce qui le déçoit, le choque, lui répugne dans ce qui nous entoure. Mais sans tomber dans l'excès moralisateur et puant.

Même si j'ai été particulièrement surpris par ce récit dont la tendre couverture cachait les lames affûtées et les piques mordantes, j'ai aimé la lecture de ce Monde plus-que-parfait. Une bonne occasion de me pencher sur les premiers textes de cet auteur à la verve bouillonnante. Je conseille donc cette lecture à ceux qui aiment le rire grinçant, noir et méchant. Et à ceux qui trouvent que l'amour des humains et l'amour de la langue méritent bien quelques petits sacrifices.
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« Dans un gâteau, il faut une pointe de sel, pensa Alfred ».
Un lever de rideau sur une satire de haute voltige, judicieuse, qui vous emmènera loin.
Un pas de côté littéraire, l'heure affûtée et délicieusement impertinente.
Sous ses faux airs de clown au nez rouge, la trame est effrontée, déjantée et subtile.
« Un monde plus-que-parfait », mais sous l'écorce la gravité et les contradictions de notre monde.
Finement politique, de plusieurs degrés, « Apprendre à se méfier » de Prosper Mérimée est l'adage.
La dystopie est un bonbon acidulé. On pourrait imaginer une scène vivante comme au théâtre. Les protagonistes semblent la caricature d'aucuns. Ce récit pointe du doigt là où ça fait mal. Et tant pis pour les conséquences.
Diogène prend place, bouscule les codes, renverse les chaises. Habile, il arrime le fond de ce récit. « être ou ne pas être », vivre l'absolu en pleine réalité. Chasser de la main les nuages noirs. La liberté plus que parfaite. Vivre un jour certain l'amour, sans cet idéal, mais comme un pied de nez face à sa vie avant.
Avant tout, ce roman est le portrait d'un homme, Alfred, un père de famille en décalage avec les siens. Une femme qui fait pertinemment brûler le gratin dauphinois. Comme une réponse à l'originalité de son mari qui est quelque peu dans cette mode ancienne et joue avec la langue française avec dandysme.
Un fils, loser, avachi sur le canapé durant des heures, addict aux écrans.
Une fille de quatorze ans, enceinte, un peu fofolle.
Nous voici en plongée, dans un vaudeville piquant. Cette famille est littéralement atypique, quoique !
On ressent une critique sociétale et sociologique, crissante comme sur de la glace.
Étreindre le plus-que-parfait, la chance suprême pour Alfred d'atteindre Pandore, une terre vierge d'humains encore, il lui faut tuer, femme, enfant, et son chien qu'il vénère.
Le récit est une poupée gigogne. Ici s'emmêle la science-fiction, la fiction, et les doubles signaux avec notre contemporanéité.
Le fera-t-il ? Jusqu'au Emmanuel Brault va-t-il nous emmener ?
L'utopie d'un monde plus-que-parfait. Alfred va tomber amoureux de son double cornélien.
Le génie littéraire d'Emmanuel Brault sans égal talent, évoque une histoire terriblement humaine. La radicalité des quêtes intérieures dans une langue poétique parfois rebelle, espiègle, virevoltante. Les messages seront nos bouées de sauvetage pour demain.
La philosophie souveraine, qui lance les dés, dans ce livre des hautes importances.
« Elle le guidait et lui choisissait les lianes pour sauter d'arbre en arbre. »
« Un monde plus-que-parfait », l'apothéose d'un titre signifiant. Splendide de lucidité, la réécriture de nos existences. Emmanuel Brault acclame la liberté. Et c'est bien.
Le privilège d'une lecture qui vaut tous les voyages au monde et toutes les heures de plein soleil.
Après « Walter Kurtz était à pied » «sélection prix Hors Concours), et « Tous les hommes »...(sélection prix Sirennes des étudiants), etc.
Ce quatrième roman est une bouffée d'oxygène. À lire et à offrir sans modération.
Publié par les majeures Éditions Mu.
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Un monde plus-que-parfait est une dystopie loufoque et déconcertante qui utilise l'humour et des personnages volontairement détestables pour inciter à la réflexion. Impossible par ailleurs de ne pas faire le rapprochement avec l'insolence d'un Ionesco ou l'impertinence d'un Boris Vian. Visiblement l'auteur adhère à la philosophie de l'absurde et aime s'amuser des extrêmes. Son univers, brouillé et intemporel, futuriste mais désuet, annonce la couleur.

L'auteur offre un rôle de choix à ses personnages, à commencer par le père, ce champion de la misanthropie et du mépris, qui ne supporte plus sa vie, trop conventionnelle, barbante, normée, et ce monde où les rêves et le subjonctif sont interdits. Alors, quand l'occasion de changer de direction se présente sur un banc, et après que sa femme a cuisiné pour la énième fois un gratin dauphinois brûlé, Alfred commence à cogiter sévère.
 
Pris dans des injonctions intérieures paradoxales et des sentiments contradictoires, Alfred s'imagine prendre sa revanche et accéder au bonheur. Lui, l'amoureux de la langue française, le rêveur brisé par des règles abrutissantes, le rétrograde, le snob, le résistant qui s'oppose au simplisme, qui regrette l'éducation à l'ancienne, les codes sociaux désormais révolus et les bonnes moeurs, a pour la première fois de sa vie sa destinée entre les mains.
 
Le livre en 118 pages à peine soulève une masse de réflexions impressionnantes. Mais encore faut-il être réceptif à l'humour noir et au cynisme. Apprécier l'absurde, l'écriture froide et mécanique et le tournant machiavélique que prend l'histoire. Un monde plus-que-parfait n'est pas un livre d'émotions, qui fait rêver ou qui transporte. Non. C'est un livre qui pousse la réflexion sur la société et ses travers.
 
Et la société dans le roman ressemble à s'y méprendre à la nôtre. Un gouvernement autoritaire lobotomise et débilise ses citoyens, des « imbéciles » heureux qui n'ont que deux idées en tête : la quête du point G et paresser devant les écrans. On peut y voir une critique cinglante de nos sociétés modernes et évolutives ainsi qu'une certaine nostalgie des temps passés, d'une époque perçue comme plus éduquée, plus respectueuse, plus patriarcale.
 
Ah ! le fameux c'était mieux avant !
 
On sent l'auteur très engagé dans son propos, trop peut-être, ce qui nous amène à nous poser légitimement la question : qui dénigre quoi ? le texte ne représente-t-il pas une réalité de pensée dissimulée dans le personnage d'Alfred ? Difficile de ne pas s'interroger sur la réelle volonté de l'auteur, ses motivations et ses intentions. Difficile aussi de ne pas s'empêcher d'y entrevoir la vision erronée d'un ok boomer !, d'un « intellectuel » malheureux dépassé par le changement.
 
Cela étant, ce roman surprenant saura satisfaire bien des amateurs et je ne regrette aucunement sa lecture contrastée que j'ai aimé détester et qui continue à faire son petit bout de chemin en moi.
 
*merci infiniment à @mu_label pour ce service de presse.
**j'ai omis de dire que j'ai beaucoup ri… je n'affirme pas que cela ait été positif, je n'affirme pas le contraire non plus. Mais en tout cas j'ai ri, et je ne ris jamais…
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Si votre quotidien était insipide et sans intérêt, seriez-vous prêt à tout pour une vie plus exaltante ? C'est ce que notre protagoniste, Alfred, s'apprête à faire, après avoir accepté de partir pour Pandore, une lointaine planète à coloniser. Fuir sa femme, ses enfants, son boulot, le monde, mais à quel prix ?

Un monde plus-que-parfait, c'est un roman qu'il m'est bien difficile à chroniquer. Malgré la brièveté du texte, le fond de l'intrigue n'est pas du tout celui auquel je m'attendais ! L'humanité s'est pitoyablement appauvrie au niveau intellectuel. Bye bye le subjonctif ou les termes trop alambiqués, la langue se conjugue au présent de l'indicatif. Il n'est plus permis de rêver ou de s'imaginer au subjonctif. La complexité qui fait la langue n'a plus sa place dans la société. Tout doit être simple. Lire un livre est devenu un acte insolite, tandis que s'abrutir devant des émissions de TV stupides est la norme. Tomber enceinte à 14 ans, parler ouvertement de pratiques sexuelles avec des inconnus, tromper son conjoint, tout cela est désormais normal.

Sauf qu'Alfred, il ne supporte plus tout ça. Lui, il aime rêver et parler au subjonctif, il aime lire, il aime les termes compliqués. Sa famille le rappelle sans cesse à l'ordre. Sa femme ne supporte plus ses excentricités. Son fils et sa fille ont honte de lui. Alors Alfred n'en peut plus et décide qu'il est temps pour lui de partir. Mais pour rejoindre Pandore, on lui demande un acte extrême pour lequel il va tout remettre en question.

J'ai ressenti dans Un monde plus-que-parfait une vive critique de notre société et la sacro-sainte famille parfaite "un père, une mère, deux enfants". L'abrutissement des masses, le manque d'intérêt pour la culture, le fossé qui sépare les générations, la routine de l'ennui qui s'immisce dans notre quotidien. Que serions-nous prêts à abandonner pour un peu de bonheur ? Ce roman aborde des questions profondes en si peu de pages, malgré une intrigue qui semble plutôt légère.

Cependant, quelques éléments m'ont dérangée. La violence sous-jacente et explicite m'a plutôt mise mal à l'aise. C'est une brutalité systémique qui se retourne encore et toujours vers les mêmes. J'ai dénoté un certain "snobisme" dans le texte, une sorte de supériorité intellectuelle assumée aux relents de classisme. C'est dommage car le postulat était vraiment prometteur. J'ai cru que j'allais me plonger dans un roman de SF et finalement c'est un texte dystopique qui veut dénoncer mais tombe à côté de la plaque. Je précise que c'est mon ressenti, et que pour vous faire une idée, il vous faudra le lire à votre tour !

Je remercie les éditions Mnémos qui m'ont envoyé ce roman pour un service presse non rémunéré.
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Un monde plus-que-parfait 🌍 d'Emmanuel Brault, chez Mu

Dans un futur proche où la société est totalement abrutie (on ne peut plus utiliser que l'indicatif, il est interdit de vouvoyer, interdit de rêver et il faut prévenir avant de faire de l'humour ou de l'ironie), nous suivons les "aventures" d'Alfred, cinquantenaire au quotidien nul et ennuyeux, qui va répondre à une petite annonce l'invitant à partir pour une meilleure vie sur la planète Pandore. Mais avant cela il lui reste un tout "petit" détail à régler.

Mais ce récit n'est pas celui du voyage d'Alfred vers Pandore, contrairement à ce que le début pourrait nous faire penser, mais celui des jours précédant le dit départ, du quotidien absurde du héros, et de sa rébellion contre l'uniformité.
Une histoire bizarre et dérangeante, qui nous présente un monde "plus-que-parfait" où tout est simplifié à l'extrême, aux personnages caricaturaux et antipathiques, aux situations plus que gênantes...
L'auteur met volontairement l'accent sur l'absurdité de cette société (qui pourrait être la nôtre dans pas si longtemps selon certains...) qui n'est pas si parfaite que ça, et sur le peu de choix possibles pour ceux qui y vivent.
C'est finalement un récit dur et grinçant, mais conté sur un ton léger telle une histoire pour enfant, un récit qui regorge de références littéraires et cinématographiques (que je n'ai pas toutes, j'ai certainement loupé des trucs 😅).
Une courte dystopie surprenante qui se laisse lire et qui se veut une critique cinglante de notre présent !
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critiques presse (1)
Actualitte
08 août 2024
S’il n’est pas écrit avec des plus-que-parfaits du subjonctif, le roman d’Emmanuel Brault baigne dans un présent irréel confinant au conditionnel passé et lourd de regrets. Un environnement absurde, une distorsion de la réalité — au point qu’une mère trouve normal que sa fille de 14 ans soit enceinte, quand Alfred aurait plutôt des pulsions de meurtres vis-à-vis du bébé — notre monde moderne ne sort pas indemne de cette version futuriste.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Ainsi débutait l'annonce, en tout petits caractères, au bas de la page des chiens écrasés d'un journal abandonné sur le banc vert bouteille du parc municipal : "Tente l'aventure ! Change de vie ! Travail de rêve sur la planète Pandore ".
Commenter  J’apprécie          230
– Mon chéri, fais moi ce plaisir, arrête s'il te plaît avec ce subjonctif. C'est compliqué et ça ne veut plus rien dire.
[...]
– Le subjonctif formule le souhait, le désir, le rêve.
– Nous avons réalisé tous nos rêves. Le subjonctif ne sert plus à rien.
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Il eût été préférable que je me dispensasse de ce Calvados, mais je n'ai point résisté, moi le Tantale de bas étage, moi le guignon, moi l'impertinent et, quitte à faire fi de ma vertu, je vous dédie ce verre, cher ami, et mort aux vaches !
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– C'est la première fois que tu aimes ?
– On aime toujours pour la première fois.
– Et pour la dernière.
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18 juil. 2020 Découvrez l'enregistrement de la rencontre avec Emmanuel Brault le 9 juillet 2020 à la librairie La Virevolte à Lyon. L'auteur nous présente son roman, Walter Kurtz était à pied, paru chez Mu Editions.
Emmanuel Brault a reçu le prix Transfuge pour son premier roman, Les Peaux rouges, paru chez Grasset.
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