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Charles Bernard-Derosne (Traducteur)
EAN : 9782702497418
474 pages
Le Masque (02/04/2003)
3.63/5   15 notes
Résumé :
Henry Dunbar est une sombre et trépidante étude en criminalité orchestrée autour de la personnalité d'un richissime banquier revenu à Londres après un long exil en Inde. Il retrouve son associé, Joseph Wilmot, avec lequel il partage un lourd secret. Quelque temps plus tard, Wilmot est retrouvé assassiné à Winchester. La propre fille du mort, Margaret, soupçonne Dunbar d'être l'assassin et décide de mener elle-même l'enquête.
Elle est alors sur le point de se... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Henry Dunbar, un petit bijou !
A lire impérativement pour ceux qui s'intéressent à l'oeuvre de Mary Elizabeth Braddon et même pour les autres.
Un coup de théâtre au chapitre 13 du tome 2 en fait, pour moi, un chef d'oeuvre.
Retournement de situation totalement inattendu, chapeau !
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant surprise par un tel rebondissement, même dans les polars modernes.
Et honnêtement, ce roman pourrait tout à fait s'arrêter à ce chapitre 13 (T2), la suite paraît un peu fade.
Comme les précédents romans de Mary Elizabeth Braddon, je les ai écoutés en livre audio :
Tome 1 :
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mary-elizabeth-braddon-henry-dunbar-tome-1.html
Tome 2 :
https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mary-elizabeth-braddon-henry-dunbar-tome-2.html
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Une histoire de banquier très en retrait et en manque de fond

Nul doute que l'oeuvre littéraire de Mary Elizabeth Braddon, pourtant riche de plus de quatre-vingt romans, n'évoquera pas grand chose au lecteur contemporain.

Elle est présentée comme l'Agatha Christie de l'époque victorienne, et on verra que nous en sommes loin. L'éditeur tente également un rapprochement avec Wilkie Collins et là encore, le fossé est conséquent.

"Henri Dunbar" est pourtant une honnête intrigue, mais malheureusement datée et enserrée dans un récit souvent pesant.

L'histoire repose sur l'assassinat par Henri Dunbar, riche banquier longtemps exilé aux Indes suite à une erreur de jeunesse et de retour à Londres, d'un de ses anciens complices.
Mais beaucoup de monde doute de l'innocence du banquier millionnaire et va enquêter sur cette affaire.
Bien entendu, époque oblige, le roman est également jonché d'amours purs et passionnés et se termine par un mariage.

Sans doute appréciable à sa sortie en 1864, l'énigme proposée est aujourd'hui rapidement éventée pour quiconque a déjà lu quelques romans policiers dans sa vie. Et comme l' "astuce" extrêmement prévisible intervient très tôt (vers la 90ème page d'un récit qui en compte près de 480 !), le livre finit par ennuyer rapidement et on se surprend à survoler des passages et tourner rapidement les pages.

Il faut dire que, outre l'absence rapide de suspense (on est loin d'Agatha Christie qui elle, ne s'amusait jamais à livrer les clefs facilement), le style est tout de même assez empesé (et là, nous sommes à des années-lumière du talent d'un Wilkie Collins) et peu avare de platitudes sermonneuses ("l'homme est faible, et la beauté va droit à l'oeil des gens frivoles, tandis que le mérite ne peut être apprécié que par les sages", ou encore l'intégralité de la page 192 et son évocation shakespearienne ampoulée...).
Braddon arrive même à introduire une piste plutôt habile (l'existence d'un unique portrait d'Henri Dunbar jeune) qu'on s'attend à voir utilisée...Mais, non. Décidément, quand ça ne veut pas...

Les personnages et la description de la société victorienne rattrapent parfois l'intérêt des romans de cette époque. Mais M.E. Braddon n'est pas Dickens non plus et les descriptions se révèlent assez neutres et le regard porté, bien peu aiguisé.

Une curiosité quand même.
Page 203, il est écrit : "il faut qu'il soit moralement un Blondin...".
Un Blondin ?!
Comme je suppose que Braddon n'évoque pas de manière prémonitoire Antoine Blondin -qui plus est, en parangon de moralité l'Antoine...- je m'interroge. A qui fait-elle donc allusion ?
La soeur Marie-Anne Blondin (1809-1890) aurait pu correspondre, mais l'article "un" élimine cette hypothèse.
On peut raisonnablement écarter également l'interpellation de Clint Eastwood par Tuco ("Hé, Blondin !") dans "Le Bon, la Brute et le Truand", pour des raisons que chacun est à même de comprendre.

Ce mystère à lui seul, justifie une étoile supplémentaire pour un roman qui n'en demandait pas tant.

NB. une coquille p 232 : "mes amis de l'Inde...le monde les a maltraitéEs"
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Ce roman est le premier roman de Mary Elizabeth Braddon que je lis, bien que j'ai déjà pu parcourir deux de ses nouvelles. J'aime beaucoup l'ambiance est les descriptions de l'auteur, qui me rappelle un peu la façon dont Jane Austen raconte la haute société anglaise, bien que nous ne soyons pas à la même époque. Mais surtout, Braddon rappelle un autre auteur de son époque, un grand maître du suspens, Wilkie Collins. Bien que le suspens prenne une part moins important que chez ce dernier, Braddon concocte une histoire humaine, pleine d'horreur, et nous tiens en haleine quelque temps. J'avais fini par découvrir le pot aux roses mais le plaisir n'en était pas moins grand. J'ai bien aimé le personnage de Margaret et l'ambiance qui se dégageait de ce roman. Et j'adore le fait que l'auteur utilise les points de vue des différents protagonistes pour nous raconter l'histoire, comme le fait Wilkie Collins. On a l'impression de les écouter témoigner, ça rend l'histoire très vivante je trouve!
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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