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Sacré Ray.

On ne peut pas dire que je le connaisse bien, probablement à moitié moins que ce qu'il mérite. J'avais déjà vu dans Les Pommes d'Or du Soleil qu'il était capable d'appliquer son ton poétique à des histoires de notre temps aussi bien qu'à des inventions de l'avenir. C'était un écrivain qui outrepassait les genres. Mais je ne savais pas qu'il savait manier l'absurde et l'humour noir à la Franquin.
Ben à travers ces cinq nouvelles, je le sais maintenant.

Je n'ai pas tout aimé ; j'ai du mal avec les trucs surréalistes. Ce psy ex sous-marinier germanique qui soigne grâce à des trucs dans son périscope a fait apparaître des tas de points d'interrogation dans des bulles au-dessus de ma tête. Cette pique-poche de spectacle qui humilie les spectateurs hommes au grand plaisir de leurs épouses alors que l'un des spectateurs s'efforce d'avertir son double qui subit sur scène les affres du vol répétitif m'a fait un peu rire et surtout fait pousser de nouveaux points d'interrogation dans mes plantes en pot.
Fantastique plus pieds sur terre, j'ai beaucoup plus accroché avec ce Sherlock qui est passé à côté de la renommée en résolvant sans que personne ne le sache des meurtres avec des drôles d'araignées. le césar du pompon va irrémédiablement à la nouvelle éponyme du recueil où deux vieux époux cherchent à se débarrasser définitivement de la présence de l'autre en toute complicité. Et tant pis pour les dégâts collatéraux. Humour noir à gogo ; Franquin aurait adoré (je l'ai déjà dit ça, non ?).

La nouvelle finale est une ode aux livres et aux personnages de papier qui accompagnent nos vies. J'aurais dû aimer. J'aurais pu si ma culture en littérature anglo-saxonne avait été à la hauteur. Mais je n'éprouve pas de nostalgie pour les livres évoqués que je n'ai jamais lus. Coup dans l'eau, plouf !

Bilan comptable moyen, ni débit ni crédit. Mais crêtes et creux, donc des émotions.
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Avant de me lancer dans cette lecture, je n'avais lu de l'auteur que son célèbre Farenheit 451. J'avoue que mis à part ce roman, je ne connais pas grand-chose de son oeuvre en général.

Voici donc un petit recueil de 5 nouvelles inégales…

J'ai adoré « Meurtres en douceur » et son humour noir. Un vieux couple occupe son temps en cherchant à éliminer l'autre.

Ensuite (je continue par ordre de préférence) j'ai beaucoup aimé « Echange » avec la bibliothécaire. J'aime bien l'idée que les livres soient des repères dans notre vie et qu'un lien particulier nous lie avec certains personnages.

J'ai trouvé la nouvelle « Pas vu pas pris » intéressante, mais j'aurai voulu en savoir plus. C'est le genre d'histoire où l'auteur nous laisse le choix de ce qu'il faut croire à la fin.

Je n'ai pas bien compris le sens de la première nouvelle « Underseaboat Doktor ». Elle m'a néanmoins donné envie d'en apprendre plus sur le « syndrôme de Rumpelstiltskin » ^_^

C'est la nouvelle « Mademoiselle Vif-Argent » qui m'a laissée le plus perplexe… je l'ai relue deux fois mais sans parvenir à me faire une idée.

En conclusion, je ne pense pas que je vais me précipiter sur la lecture du recueil dont sont extraites ces nouvelles (« … mais à part cela tout va bien »).


Challenge petits plaisirs 2018
Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (118)
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Pour qui aime à la fois les nouvelles et les littératures de l'imaginaire, Bradbury est un auteur incontournable. Et c'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé son talent de nouvelliste au détour des 5 petits récits qui composent ce recueil.

La 1ère nouvelle, "unterderseabeat doktor", m'a un peu décontenancée. Si j'ai aimé l'écriture et le ton assez surréaliste, je ne sais pas trop ce que l'auteur a voulu nous raconter. du coup, je n'ai pas pleinement apprécié ce récit.
Dans ce même registre du bizarre, j'ai d'avantage aimé "Mademoiselle Vif-argent". Les histoires de doubles sont le terreau idéal pour donner lieu à un vertige, à une angoisse très particulière, ce qui est le cas ici où derrière la situation humoristique absurde pointe une tonalité inquiétante très réussie.
J'ai beaucoup aimé "échange" qui est un très joli hommage aux livres et à ceux qui les font lire. On sent bien que Bradbury a mis de lui dans ce récit et c'est très touchant. Tous les passionnés de lecture se reconnaitront un peu dans cette nouvelle.
Mais pour moi, les 2 bijoux de ce recueil sont "pas vu, pas pris" et "meurtres en douceur". Avec "pas vu, pas pris" Bradbury propose un récit aux allures de conte sombre. J'ai adoré l'ambiance mystérieuse de cette nouvelle. Quant à "meurtres en douceur", c'est une perle d'humour noir. Bien écrite, parfaitement menée, très drôle, cette nouvelle est un modèle d'efficacité. Impossible de rester de marbre en la lisant.

Bradbury est décidément un auteur que j'aime beaucoup même si je le lis rarement. Je suis bien contente d'avoir encore quelques textes de lui dans ma PAL, j'essaierai de ne plus attendre aussi longtemps avant de lire un de ses livres.
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Ah, je kiffe Bradbury, j'ai une affinité particulière avec son style, je crois bien.

C'est assez récent, j'avoue. C'est depuis que j'ai lu son excellentissime "La foire des ténèbres", en fait, qui m'a touchée droit au coeur avec une justesse et une poésie (dans l'horreur) assez incroyables.

Ici, j'ai tout aimé ou presque. La seule nouvelle qui m'a échappé c'est "Mademoiselle Vif-Argent" ; je subodore un truc profond avec l'histoire du double, mais c'est trop subtil pour moi, ou alors il a raté son coup, possible aussi vu que, chez mes amis de lecture commune, elle n'a pas été appréciée non plus. Bref, celle-là, elle m'a laissé de marbre, je n'ai rien éprouvé du tout à sa lecture, à part, peut-être, un gros "WTF" dans une bulle au dessus de ma tête à la fin, comme dit BazaR. Mdr !

Pour toutes les autres, j'ai beaucoup aimé.
L'histoire complètement dingue et surréaliste du "Doktor", voire kafkaïenne (Cf BazaR encore sur ma citation), m'a bien fait rire, j'ai adoré.

"Pas-vu-pas-pris" : Très lovecraftienne, celle-là, ambiance glauque et mystérieuse à souhaits, avec la possibilité pour le lecteur de croire ce qu'il veut, finalement. J'ai beaucoup aimé aussi, même si je l'ai trouvée trop courte.

"Meurtres en douceur", excellentissime d'humour noir. M'a grandement rappelé une pièce "culte" à la maison, "Le noir te va si bien", que mes enfants connaissent par coeur, avec Jean le Poulain et Maria Pacôme, et oui, ça ne date pas d'hier, mais l'excellent n'a pas d'âge. Formidable ! (d'ailleurs je pense que l'auteur anglais de la pièce, Saul O'Hara, s'est grandement inspiré de cette nouvelle, car il y a des situations quasi identiques !!! Oo). Un bon moment de rigolade.

"L'échange", enfin, très poétique, onirique même, m'a beaucoup touchée tant je me suis reconnue dans son héros, même si je n'ai pas vécu ni lu les mêmes choses que lui.

Pour moi, c'était presque un sans-fautes, et je suis passée à deux doigts du coup de coeur.

Après c'est normal qu'on n'accroche pas à tout dans un bouquin de nouvelles. En ce qui me concerne, nul doute que je lirai d'autre "Ray", d'ailleurs j'en ai quelques-uns sous le coude...
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Lecture en demi-teinte... J'étais vraiment enthousiaste à l'idée de découvrir d'autres écrits de Bradbury, ayant adoré Fahrenheit 451... J'ai vraiment adoré la nouvelle Meurtres en douceur... L'idée de ce couple de vieillards qui invente tous les moyens possibles pour se tuer l'un et l'autre. Un humour décapent pour illustrer à la perfection cette ligne mince entre la haine et l'amour. Et quelle finale, en plus... J'ai aussi apprécié la nouvelle sur cette bibliothécaire qui se rappelle de cet enfant qui a bâti sa vie entouré des plus grands personnages de romans... Par contre, j'ai vraiment pas compris Mademoiseille Vif-d'Argent... Aux derniers mots, j'ai levé les yeux au ciel, en me questionnant vraiment sur le sens de cette nouvelle. Bref, un recueil vraiment inégal, du mois, à mes yeux... J'aurai vraiment apprécié retrouver le ton que nous a proposé Bradbury dans Meurtres en douceur tout au long de ma lecture.
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Une série de nouvelles disparates, de l'humour noir, de l'étrange et un brin de satire sociale.

La nouvelle du titre est l'histoire d'un couple âgé où le mari tente de tuer sa femme et où la femme veut tuer son mari. On ne sait trop pourquoi, mais leurs efforts donnent lieu à des situations loufoques, mais parfois dangereuses pour leurs invités.

Un psychanalyste sous-marinier, un monstre qui se cache dans la forêt, pour terminer en beauté sur une histoire de bibliothécaire qui ravira les lecteurs invétérés.

Un tout petit recueil qui n'a pas la profondeur d'une grande oeuvre, mais dont l'imaginaire apporte juste un peu de déstabilisation mentale et un divertissement qui vaut bien son petit prix.
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Voici un recueil de nouvelles trop inégales pour m'avoir vraiment convaincue. Certaines sortent du lot, pour diverses raisons, mais aucune n'a été un coup de coeur.
Le première, avec son psy sous marinier m'a même franchement ennuyée, tant mon incompréhension à été forte. Ensuite, le niveau n'est pas suffisamment remonté pour me faire chavirer du coté de la joie de la lecture, même si la qualité est là, je ne me suis pas vraiment immergée dans les histoires (je sais que c'est la principe de la nouvelle d'être courte) et ai survolé ce petit recueil qui ne restera pas dans ma mémoire.
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De Ray Bardbury j'ai lu "Farenheit 51". Je suis tombée sur ce recueil de nouvelles et je me suis laissée tenter.
L'écriture est simple, fluide et très facile d'accès. Mais l'univers de l'auteur est particulier, il mêle quotidien et fantastique et j'avoue avoir du mal à me plonger dans cette ambiance. Pourtant, tout est bien amené, rien n'est laissé au hasard et les amateurs du genre doivent y trouver leur compte... Pour ma part, je n'ai pas accroché...
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Ce petit recueille de nouvelles m'a fait passer un bon moment. Je connaissais l'auteur Ray Bradbury de nom bien sur, mais je n'avais jamais eu l'occasion de lire un de ses livres. Parmi les 5 nouvelles, certaines m'ont plus plue que d'autres.
Pour commencer, ma préférée est la 3ème: "Meurtres en douceur". Cette petite histoire nous raconte la vie d'un coule de personnes agées qui ne peuvent absolument plus se supporter. Ils commencent un jeu dangereux où le gagant sera le survivant. Lequel des 2 arrivera à tuer l'autre sans y laisser la vie. J'ai adoré l'humour noir contenue dans cette nouvelle.
J'ai aussi vraiment apprécié la 2ème nouvelle : "Pas vu pas pris". Dans un petit village, des enfants sont tués dans une foret. On les a tous retrouvé vidés de leur sang. Un homme veut résoudre ces crimes, et il a son idée bien particulière sur l'identité du coupable...Au delà de l'histoire, ce que j'ai trouvé intéressant dans ce récit, c'est l'ambiance qu'arrive à créer l'auteur.
Même si j'ai un peu moins apprécié la première nouvelle, ce petit recueille est une découverte sympathique :).
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Cinq nouvelles pour découvrir l'univers de Ray Bradbury. Mais le cadre de ces nouvelles est loin des oeuvres les plus connues de l'auteur, comme Fahrenheit 451 ou Chroniques martiennes. Ici, Bradbury emmène son lecteur dans le quotidien et l'intimité. A noter que ces cinq nouvelles sont extraites d'un recueil plus important, … mais à part ça tout va bien.

Unterderseabot Doktor : par le biais du récit d'un patient, le lecteur fait la connaissance d'un psychanalyste aux méthodes un peu particulières. Ancien marin engagé dans les sous-marins (d'où le titre de la nouvelle), il utilise un périscope pour plonger dans l'inconscient de ses patients (ou du sien, car tout n'est pas clair). Un univers psychédélique, où on ne sait qui est le plus atteint des deux. Pas de message clair, mais une ambiance troublante.

Pas vu pas pris : un détective et son assistant cherchent à découvrir comment ont disparu plusieurs enfants. A la manière de Sherlock Holmes, le détective trouvera une explication assez originale pour les expliquer. Alors que la police cherche un tueur, il échafaude une hypothèse qui se révèlera juste, et qui aura des conséquences funestes. Manifestement inspiré de Conan Doyle, Bradbury emmène son détective dans la forêt en créant une atmosphère de mystère assez angoissante.
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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