"Vive la Macédoine ! Vive la Macédoine librrrre !" Cette phrase ne vous rappelle rien ?
Nous sommes donc en Macédoine, en 1900. Ce pays est occupé par les Turcs, et quelques Albanais.
Joannès, paysan macédonien, qui voit son beau-père martyrisé et coupé en deux par le bey albanais Marko parce qu'il n'a pas payé l'impôt, se révolte et veut créer un mouvement de résistance nationale. Mais il est ligoté avec sa femme Nikéa, et emmené par Marko dans son repaire de brigands. Au cours d'un passage de gué, il s'échappe, et consolide son réseau de résistants. Il y a alors une guerre à mort entre Joannès et Nikéa d'une part, et Marko d'autre part, devenu très puissant puisqu'il a "remplacé" le vilayet turc qui administre toute la Macédoine...
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C'est un roman historique, cruel mais passionnant ! La région des Balkans m'est totalement inconnue, et maintenant, je comprends mieux cette "poudrière balkanique" : la géographie de tous ces petits pays m'était inconnue, mais surtout leur histoire.
Sous Soliman le magnifique, l'empire ottoman, à son apogée, fut aux portes de Vienne.
La Macédoine, comme l'Espagne, a été envahie plusieurs siècles. La conquête de l'indépendance dans les Balkans a commencé par la Grèce en 1830. La Turquie a pratiquement été "réduite" à ses frontières actuelle à l'issue de la première guerre mondiale.
En plus de cette découverte historico-géographique, "
La terreur en Macédoine " apporte des bases rappelant la Résistance française sous Hitler, ou la guérilla de
Fidel Castro et El
Che Guevara dans les montagnes cubaines.
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La cerise sur le gâteau est la romance entre Joannès et Nikéa,... qui n'a trop le temps de se développer, tellement les combats estan hasta la muerte !