Tomas se sachant condamné par une maladie incurable décide avec sa femme Bérill de s'installer en Irlande, son pays natal, pour y finir ses jours. À sa mort, Berill, anéantie, se retrouve à la tête d'un empire financier qu'elle va peu à peu céder à sa fille, Maureen. le projet ambitieux de son fils Hugh d'ouvrir un parc animalier va cependant lui redonner le goût de vivre, parce qu'au fond d'elle-même, la saltinbanque proche des animaux sauvages est toujours restée présente...
Une très belle suite, où la vie suit son cours dans la famille Károly-Blaque-Belair avec la disparition de Tomas mais aussi l'arrivée des petits enfants Éléonore et Liam. L'univers du parc animalier m'a énormément séduite. J'ai eu l'impression de me balader dans ses allées. Je me suis aussi reconnue dans le personnage de Caroline (la femme de Hugh), une femme fragile malgré son apparence de garçon manqué. Petit bémol cependant dans cette jolie histoire; le rappel constant des yeux violets de Bérill m'a aggacé.
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Dans ce livre, on passe de l'univers du cirque au monde de la banque. On y aborde différents sujets ; la famille, les clans, les animaux, les voyages, mais aussi les valeurs. Berill a su dresser des fauves, elle est donc capable de diriger sa famille et la banque. le lecteur trouve Berill égale à elle-même, avec son caractère bien trempé. Les différents personnages qu'on côtoie sont si bien décrits qu'on pense les connaître depuis toujours ou de pouvoir les croiser au coin de la rue. Ce roman est magnifique. Il raconte les luttes d'une famille, une lutte contre la maladie, une lutte pour devenir maître de son destin. Il est intéressant de comparer les différents chemins pris par les deux enfants. Pourtant ils ne font que suivre les traditions familiales. Avec tout cela, on sourit ou on pleure, tout au long du livre.
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La suite des aventures de la famille Blaque Belair / Karoly. Tomas disparait, victime d'une maladie qui l'emporte en quelques mois, laissant Berril dévastée par le chagrin et décidée néanmoins à assurer un avenir heureux à ses enfants et petits-enfants.
On évolue dans le Paris de la fin des années 60, début 70. On est dans une histoire d'adultes, dans l'histoire d'une famille qui prend de l'âge,et dans un milieu riche.
Un peu moins d'aventures et de suspense que dans la première partie de l'histoire, mais la vie et le destin de tous les membres de la famille reste intéressants et on tourne les pages avec curiosité.
Finir cette histoire signifie quitter tous ces personnages, quitter avec regret une grande famille à laquelle le lecteur s'est attaché.
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Sa femme se débrouillerait sans lui, elle avait maintes fois prouvé sa force de caractère, en particulier lorsqu’il avait été fait prisonnier à Vienne, au début de la guerre, puis durant tout le temps où il avait disparu en Angleterre, engagé de l’ombre dans la Résistance. Elle saurait faire face, comme toujours, cependant il ne la verrait plus, ne s’endormirait plus à côté d’elle, ne pourrait plus plonger au fond de ce regard d’améthyste qui l’avait séduit une fois pour toutes.
Berill aimait la vie, la passion et l’excès, le rire et le danger, elle avait pu affronter des fauves – ou, plus jeune encore, marcher au-dessus du vide sur un fil d’acier – mais elle n’était pas certaine de pouvoir affronter la mort.
Tomas quitta l'hôpital Américain sans se départir du sourire courtois qu'il avait réussi à conserver pendant tout l'entretien. Mais une fois sur le trottoir du boulevard Victor-Hugo, il fut submergé par une bouffée d'angoisse qui transforma son expression affable en grimace.Six mois, un an au mieux, le verdict était sans appel. Et malgré le tact dont le professeur Dubois avait fait preuve, impossible d'atténuer le choc:tomas venait d'être condamné.
Qu’il soit attiré par une fille aussi séduisante que Linda n’avait pourtant rien d’étonnant. Gracieuse, fine, avec ses cheveux longs, ses yeux de biche et son air farouche, elle était exactement le contraire de Caroline. Le genre de petite femme qu’un homme avait envie de protéger… et de déshabiller !
La médecine ne possédait pas de traitement pour la leucémie, malgré les recherches menées depuis quelques années à l’Institut national d’hygiène. On savait que la maladie frappait surtout chez l’homme, à partir de cinquante ans, et qu’elle entraînait rapidement la mort.
Françoise Bourdin présente son nouveau roman, « Un si bel horizon » !