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Bourbon Kid tome 1 sur 10

Anonyme (Traducteur)
EAN : 9782355840432
468 pages
Sonatine (03/06/2010)
3.93/5   3598 notes
Résumé :
Déjanté, décomplexé, survitaminé, fantastique, horrifique, irrévérencieux, gore, brillant, le cocktail que vous réserve le Bourbon Kid et toute sa clique est si bien frappé qu'il ne pourra pas vous laisser indifférent. Ce roman, premier d'une série qui jamais ne s'essouffle, est inclassable et son auteur toujours aussi mystérieux. Il a cependant réussi à fédérer autour de lui une communauté de mordus qui attendent ses romans comme autant de chapitres d'un nouvel éva... >Voir plus
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3,93

sur 3598 notes
Moi vous savez, j'aime bien les histoires tordues, et plus elles sont tordues plus je prends mon pied…

Avant toute chose, si tu es quelqu‘un de trop sérieux, trop terre à terre, un peu « cureton » sur les bords, si tu pratiques encore le « baise main », que tu te formalises pour un tas de trucs dont tout le monde se branle, bref si tu es un emmerdeur , que tu rougis encore quand on parle de cul, que tu n'as n'a jamais osé dire merde à maman , pire que tu pratiques encore le vouvoiement sur internet : alors il serait préférable, voir très judicieux de virer ton « cul bénit » de ma critique parce que pour comprendre le « Livre San nom », il faut savoir tutoyer le second degré…

Je ne te parle pas des petites blagounettes que tu pourrais raconter à la secrétaire le lundi matin, si fier de ton humour déluré… Non là on plonge des les abysses de l'humour noir, de la décadence, du grand n'importe quoi et de la série B avec un grand B… Références non cachées à Tarentino, Rodriguez, voir les frères Cohen… (Clin d'oeil à Lehane-fan et sa critique précédente)

Imagine le trou du cul de l'enfer : « Santa Mondega »… Rempli des pires raclures de l'humanité aussi ouf que peuvent l'être les pires raclures de l'humanité…

Là-bas on ne fait pas l'amour avec sa petite femme, non m'sieur, désolé ma p'tite dame : las bas on pilonne à tout va… personne connait le missionnaire, tout le monde pratique la levrette…

Là-bas on ne fait pas de constats à l'amiable, les petites bagarres à "l'eau de rose" n'existent pas… non là-bas ils explosent des têtes, ils démembrent, ils évident, ils répandent de l'hémoglobine sur le sol, les murs et le plafond…

Là-bas, c'est jamais calme, tout le monde crève avec brutalité, rarement très vieux, toujours dans d'atroces souffrances aussi improbables soient-elles…

Là-bas il y toujours plus taré et plus balèze que toi, d'ailleurs s'il te manque juste un ou deux membres, que ton sang ne dégouline pas par tous tes orifices existants (ou pas) : c'est que tu es un p'tit veinard... enfin si tu étais un gros dur tu serais déjà mort, finalement dans ce bouquin il vaut mieux être une fillette...Je dis ça pour ton bien et celui de tes orifices hein...

Là-bas il se passe des choses pas très catholiques, avec des gens pas trop portés sur l'eau bénite si tu vois ce que je veux dire…

En fait là-bas, c'est le pays du second degré, de la violence gratuite, du malsain gentillet qui fait marrer, ça se prend pas du tout au sérieux, ce n'est jamais vraiment glauque, c'est juste d'une vulgarité « sans nom »… tellement jouissif et addictif qu'on en redemande…

En résumé, soit tu fais partie de la catégorie des mecs tranquillou, des winner de seconde zone comme moi (Brad Pitt étant un winner de première zone...), dans ce cas précis tu vas t'éclater la rate... passe donc au « Tapioca », c'est un petit rad du coin... demande à « Sanchez » un petit verre d'eau fraiche et dis lui que c'est Hugo qui régale….

Soit tu fais partie de la catégorie des gens sérieux, un peu coincés, pas très rigolos et finalement très ennuyeux, dans ce cas précis oublie le « Livre sans Nom », oublie ce que je viens d'écrire mais bonne bourre quand même…


Au nom du père du fils et du saint esprit…Même si c'est pas très « sein » tout ça…(jeu de mot)

Amen les copain

Fin (peut-être…)
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Le tournis...Je finis ma lecture avec le tournis, les virages à 90 degrés tout au long de la lecture de ce livre survolté, certes addictif et haletant, m'ont quelque peu éreintée et je vais attendre un peu avant de passer au tome 2 car, figurez-vous, il y a 10 tomes dans cette saga dont on ne connait pas l'auteur. Un auteur assurément qui a dû prendre des psychotropes pour pondre un tel objet littéraire non identifié…Je suis persuadée qu'il s'agit d'un duo de choc qui a imaginé une telle histoire, échevelée, filant à 100 à l'heure, l'association de deux monstres géniaux. Oui, je suis certaine que Stephen King a persuadé Quentin Tarentino d'écrire ce livre avec lui. le King pour le côté suspense, horreur, surnaturel, les références clin d'oeil aux années 60 et aux héros emblématiques américains, et Tarentino pour les personnages pittoresques, les combats d'arts martiaux, les giclées de sang, la présence des vampires, les scènes de combat surréalistes et l'humour noir. Pour la narration très cinématographique, gros plans et travelings, accélérés et ralentis maitrisés de main de maitre au sein d'une histoire improbable dans laquelle jaillit Elvis, Catwoman, Bruce Lee et tant d'autres. Pour le côté un tantinet série B et héros sombres.
Imaginez Billy Summers dans Kill Bill, ou dans Les huit salopards. Les deux ambiances, si singulières, se retrouvent dans ce livre, accumulant les clichés, les clins d'oeil, les références, les apartés, comme les deux artistes savent si bien le faire, l'un dans les livres, l'autre dans les films…

« Sanchez, toujours spectateur de la scène derrière son comptoir, s'apprêtait à se mettre à couvert hors de portée des giclements de sang et de cervelle, sans parler des balles perdues, qui d'un instant à l'autre voleraient dans tous les sens, lorsqu'il aperçut quelque chose du coin de l'oeil.
Des ténèbres profondes où était plongé le fond de la salle, une nouvelle silhouette se détacha pour prendre part à la petite fête. Elle était vêtu d'une sorte de barboteuse blanche avec de gros boutons noirs sur le devant. le visage était maquillé de blanc, les yeux rehaussés de traits noirs et épais. Une grosse larme noire avait été peinte à la commissure de l'oeil gauche. A cela s'ajoutaient une paire de chaussons noirs pointus et un chapeau comique mi-noir, mi-blanc. Un clown. Pas un clown de cirque, mais un de ces Pierrot tristes de pantomime qu'on trouvait sur les scènes d'Europe. de ses longues manches, il tira soudain deux fusils à canon qu'il pointa en direction de la tête d'El Santino ».

Ça commence tel un western mexicain et ensuite…ensuite ça frôle l'ésotérisme, la science-fiction, le bon vieux polar, le roman noir, le Kung-Fu, les histoires de vampires. J'en ai perdu mon latin, riant et grimaçant tour à tour, avec la sensation par moment d'un côté « too much » que j'acceptais quand même volontiers mais bon, hein, faut pas pousser trop mémé dans les orties. Sans doute, ne suis-je pas la cible idéale pour ce livre musclé et punchy rempli de testostérones. Quoique. Survitaminé et décomplexé, ce livre a le mérite de sortir totalement des sentiers battus avec ce mélange surprenant des genres. Moi qui aime être étonnée en littérature, je peux dire sans conteste que je l'ai été et j'ai trouvé ce livre dans le livre bien vu, très malin, et proprement vertigineux : Ce livre sans nom, nous le retrouvons en effet dans l'histoire et ça fait froid dans le dos : chaque personne qui a lu ce livre sans nom et sans auteur, a été tué. Vous voilà prévenus…

Cette histoire, c'est d'abord un lieu : la ville de Santa Mondega probablement en Amérique du Sud, ville étant connue comme étant la plus dangereuse au monde (mais ne cherchez pas vous ne la trouverez sur aucune carte) et c'est, très souvent, un bar, le Tapioca. Je reprends la critique de @Hugo dont je vous conseille fortement la lecture si ce livre vous intéresse : « En fait là-bas, c'est le pays du second degré, de la violence gratuite, du malsain gentillet qui fait marrer, ça se prend pas du tout au sérieux, ce n'est jamais vraiment glauque, c'est juste d'une vulgarité « sans nom »… tellement jouissif et addictif qu'on en redemande… »

Cette histoire, ce sont des personnages hauts en couleur, une bande de sacrés voyous, pour ne pas dire les pires raclures qui peuvent exister, tous plus roublards les uns que les autres, incarnés selon les différents archétypes du mal, depuis la pire pègre mafieuse jusqu'à la corruption, mais avant tout un personnage : le Bourbon Kid. Un homme encapuchonné à l'origine d'une tuerie d'anthologie il y a cinq ans faisant 300 victimes, devenant en effet particulièrement incontrôlable dès qu'il boit du Bourbon. Verre de Bourbon rempli, exige-t-il de sa voix rocailleuse aussi glaçante que la voix du Diable. Ses meurtres sont signés : des meurtres abominables, victimes énucléées et langue tranchées, entre autres.
Mais il y a aussi les deux moines, Kyle et Peto, entre moines shaolin et chevaliers Jedi. Il y a Jessica, rare survivante de la folie meurtrière du Bourbon Kid, qui a survécu à la fusillade malgré les 32 balles qui l'ont plongée dans un profond coma de cinq années et dont elle sort enfin, mais devenue amnésique. Il y a les deux commissaires Jensen et Somers qui mènent l'enquête…

Cette histoire enfin, c'est la volonté de toutes et tous de posséder une pierre mystérieuse, magique, sans doute la plus précieuse au monde : L'oeil de lune. Gardée dans un couvent, elle a été volée mais sa puissance est terrible. Qui la possède devient immortel, qui la possède le jour de l'éclipse de soleil peut faire dévier à jamais le satellite de son orbite, qui la possède a ainsi un pouvoir immense. Et le Bourbon Kid veut à tout prix cette pierre qui lui a déjà échappée il y a 5 ans. Et la pierre de passer de mains en mains répandant le sang sur son passage…


Si vous ajoutez à tous ces ingrédients une éclipse totale de soleil, un tournoi de baston sur un ring, le sosie d'Elvis Presley, un carnaval dont les déguisements de superhéros américains donnent des scènes très cocasses, une baston dans le noir total, une cadillac jaune…vous aurez une première idée de ce qui vous attend avec ce livre devenu mythique, le livre sans nom. C'est jubilatoire, aussi drôle que sanglant, c'est à prendre au second degré pour en apprécier comme il se doit son côté survitaminé et drôle…Et ce, d'autant plus que le livre se décompose en 65 chapitres plutôt brefs se terminant par du suspense. On ne lâche pas le livre et les chapitres ne cessent de s'enchainer. Bref, c'est à découvrir mais gare au tournis, pour ma part il y aura quelques livres plus calmes entre chaque tome. Histoire de digérer car il faut l'admettre, on frôle par moment l'indigestion. Mais quelle claque cette orgie, quelle claque !


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Attention pépite !
C'est une veille sur Babélio qui m'aura fait découvrir le "Bourbon Kid" ainsi que la lecture de quelques critiques qui donnaient bien envie.
En passant, spéciale dédicace à Hugo : A la lecture de ta critique je m'attendais franchement à bien pire que ça, genre carré blanc et interdit aux moins de 21 ans, on en est quand même loin, ça se lit très bien ;)
Tout d'abord j'ai tout aimé dans ce livre, tout ! Scénario, humour, intrigue et action, tout est parfait.
Si vous avez quelques (nombreuses de préférence) références cinématographiques, ce sera un "plus" pour apprécier davantage ce bouquin qui sort vraiment de l'ordinaire car ce qui frappe dès les premières scènes, c'est qu'on a l'impression de rentrer dans un film de Tarantino.
Tout au long du récit on va retrouver des clins d'oeils très appuyés à de nombreux films du genre "trash", dont je ne ferai pas la liste ici ; d'ailleurs pour ma part, ça m'a furieusement évoqué "Sin city" en terme d'atmosphère, film qui n'est bizarrement pas cité, va comprendre Charles...
Il y a longtemps, depuis Pratchett en fait, que je n'avais pas éclaté de rire en cours de lecture, le genre "barre de rire" qui vous secoue pendant une ou deux minutes sans espoir de retour, avec effets rétro-actifs garantis pour se marrer encore après coup, ah que ça fait du bien :)
La magie de ce bouquin, c'est qu'on a déjà vu toutes ces scènes un jour où l'autre pour peu qu'on ait une télévision ou un cinéma dans son quartier (et quelques références aussi bien sûr, quoique... ça doit marcher aussi si on n'en a pas).
On connait tous ces personnages, les vamps, le flic, les différentes catégories de méchants, les experts en baston et autres arts martiaux, les quelques catégories de spéciaux aussi (vampires et autres), ils ont cette note particulière qui n'appartient qu'à un certain univers particulier, pas à tous les films mais à certains seulement (j'espère que j'arrive à faire passer mon ressenti).
Pour la partie un peu trash, bon c'est parfois assez spectaculaire il est vrai, mais moins gratuit ou glauque que dans certains thrillers ; là on a toujours cette note "movies" (les images en moins) qui garantit qu'on ne fera pas de cauchemars, vous pouvez me croire, je ne suis pas fan de "gore".
Côté écriture nous avons des chapitres assez courts, comme des scènes, ça permet une immersion rapide et un enchaînement impeccable, j'adore !
Côté personnages ils sont nombreux, remarquez que, vu leur espérance de vie cela vaut mieux ;)
Côté contexte, Santa Mondega ne ressemble à rien de ce que vous connaissez, mais si vous avez vu "Sin city", je dirais qu'on s'en approche beaucoup.
Et enfin côté scénario ça tient la route, je classerais cette histoire en fantastique sans hésiter, la pierre de la lune à été volée et l'éclipse totale qui approche permettra au détenteur de la dite pierre de...
Bon, je ne vais pas en dire beaucoup plus car ça commence à faire long, je vais donc remercier cet "Anonyme" pour ce très bon moment de lecture et enchaîner sur le tome deux sans tarder, c'est à dire là tout de suite.
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Je n'irai pas par quatre chemins : j'ai adoré.
Tout simplement.
A-DO-RÉ.

Je me suis fendu la poire, je me suis marrée alors même que ça trucidait dans tous les coins, que des litres d'hémoglobine se déversaient dans des bars aux allures de saloons ; j'ai pensé "super, bien envoyé" quand une femme se faisait traitée de pute par le premier salaud venu, bref, j'ai lu "Le livre sans nom" qui non seulement n'a ni nom ni auteur mais n'a aussi aucune catégorie dans laquelle il puisse être classé. Et, j'ai envie de dire : TANT MIEUX. Tant mieux si, pour une fois, on n'arrive pas à classer un bouquin dans un rayon, à sa place, dans sa case ; tant mieux si, pour une fois, un bouquin nous sort de notre zone de confort tout en nous faisant nous sentir bien. C'est de la déconne, c'est du quinzième degré, c'est du Tarantino, du Grand N'imp', c'est du rire en barres et de l'humour noir en lingots. Oui, c'est violent, sanglant, vulgaire et tout ce qu'on veut mais c'est drôle. Et rire, qu'est-ce que ça fait du bien !

Déconcertant, réjouissant, tordant et pourtant, tellement bien ficelé, pas mal écrit du tout, très très bien rythmé et méchamment déjanté. Tout commence comme une parodie et tout finit comme... Nan, je vais pas vous le raconter, vous avez qu'à le lire et puis c'est tout.


Challenge de lecture 2015 - Un livre avec de la magie
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Ne cherchez pas des informations sur Santa Mondega, il n'y en a pas ! Ne cherchez même pas la ville sur une carte, elle n'existe pas ! Pour le reste du monde Santa Mondega est un lieu maudit dont on ne parle pas, auquel on évite de penser. Pourtant, il s'en passe des choses à Santa Mondega ! Outre les viols, vols, passages à tabac et meurtres courants, la ville a connu un véritable bain de sang, il y a cinq ans de cela, lorsque le Bourbon Kid a décimé une bonne partie de la population, juste parce qu'il ne tient pas l'alcool. Sanchez, le patron du mal famé Tapioca, pourrait en témoigner s'il parlait à la police. Mais il se tait et garde en mémoire la voix rocailleuse et la dégaine effrayante du tueur. Et aussi Jessica, la bombasse qu'il a sauvée de la rage du Kid et qui depuis est plongée dans le coma. de vieux souvenirs ravivés par des signes qui ne trompent pas : deux moines viennent d'arriver en ville, une éclipse solaire est annoncée, des morts violentes ont lieu. Pas de doute, le Bourbon Kid est en ville. Il veut récupérer l'Oeil de lune, une précieuse pierre bleu, objet de toutes les convoitises et sans doute achever Jessica, miraculeusement sortie du coma mais malheureusement amnésique. La tension monte, la population se prépare au pire mais pour une fois, le gouvernement a décidé d'intervenir. Un agent spécialiste du surnaturel a été dépêché en ville. Il va faire équipe avec un vieux flic mis sous la touche et obsédé par le Bourbon Kid. Pourront-ils empêcher le massacre annoncé ?

Dans le livre sans nom, on trouve tout et n'importe quoi. En vrac, dans le désordre, et sûrement avec des oublis : des tueurs à gages, des chasseurs de primes dont un envoyé par Dieu himself, des zombies, des loups-garous, des vampires, un sosie d'Elvis, un couple d'amoureux, des moines naïfs mais doués pour les arts martiaux, des flics, incompétents pour la plupart, une amnésique aussi sexy qu'indestructible, une pierre précieuse, une valise grosse de 100000 dollars mais aussi des flingues comme s'il en pleuvait, des litres et des litres de sang et des noms d'oiseaux qui fusent. Ce melting-pot foisonnant, qu'il faut prendre au minimum au troisième degré, donne un roman qui tient du western, du polar, de la fantasy, de gore, etc. et surtout qui vaut le détour pour sa grosse dose d'humour, d'absurde, de surenchère dans la violence et la vulgarité. Mélange de Il était une fois dans l'Ouest, Men in black et autres films cultes, le livre sans nom fait du bien parce qu'on rit, on jubile, on ne réfléchit plus, on se laisse porter par les évènements sans se prendre la tête. Vivement la suite !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
20 août 2015
Deux flics très spéciaux, des barons du crime, des moines férus d’arts martiaux, une pierre précieuse à la valeur inestimable, un massacre dans un monastère isolé, quelques clins d’oeils à Seven et à The Ring, et voilà le thriller le plus rock’n’roll et le plus jubilatoire de l’année !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (158) Voir plus Ajouter une citation
La réputation de l'inspecteur Miles Jensen l'avait précédé à Santa Mondega. Déjà tous les autres flics ne l'aimaient pas, sans même l'avoir vu. Pour eux, il n'était qu'un inspecteur new age à la mode, un de plus.
Sans doute n'avait-il jamais passé un jour de service sur le pavé, sa vie durant, pensaient-ils. Ils se trompaient, bien sûr, mais il avait mieux à faire que de perdre son temps à tenter de justifier son poste auprès des sacs à merde consanguins qui constituaient le gros des effectifs policiers de Santa Mondega.
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« Alors, Sanchez, tu as vu quelque chose dont tu aimerais me parler ? » demanda El Santino d’une voix sur laquelle on n’aimerait pour rien au monde mettre un visage. Le silence qui, à la suite de cette question, se répandit dans le bar était si dense qu’on aurait pu le couper au couteau.
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Comme il avait gardé sa capuche, il était impossible de savoir si son visage était aussi terrifiant que sa voix, tellement rocailleuse qu’elle aurait pu remplir une pleine pinte de cailloux. (Dans les environs, on considérait que plus un inconnu avait la voix rocailleuse, moins il était recommandable.)
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Sanchez avait horreur que des inconnus entrent dans son bar. En fait, il détestait également les habitués, mais il les accueillait tout simplement parce qu’il avait peur d’eux.
(Incipit)
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Sanchez avait horreur que des inconnus entrent dans son bar. En fait, il détestait également les habitués, mais il les accueillait tout simplement parce qu'il avait peur d'eux. Éconduire un habitué, ce serait signer son propre arrêt de mort. Les criminels qui fréquentaient le Tapioca étaient toujours à l'affût de la moindre occasion d'y prouver ce qu'ils valaient, parce que c'était le plus sûr moyen d'acquérir une renommée, jusqu'au sommet de la hiérarchie du monde du crime.

Le Tapioca était un bar qui avait vraiment du caractère. Ses murs étaient jaunes, et pas d'un jaune agréable : plutôt un jaunâtre de fumée de cigarette. Rien d'étonnant à cela : l'une des nombreuses règles tacites du Tapioca était l'obligation, pour l'ensemble de la clientèle, de fumer. Cigares, pipes, cigarettes, joints, narguilés, cigarillos, bangs, tout était autorisé, excepté ne pas fumer. Ne pas fumer était tout à fait inacceptable. Le fait de ne pas boire de l'alcool était aussi considéré comme un péché, mais le plus grand des péchés, c'était d'être un inconnu dans ses lieux. Dans ce bar, personne n'aimait les inconnus. Les inconnus n'apportaient que des problèmes. On ne pouvait pas se fier à eux.
Aussi, lorsqu'un homme, vêtu d'une longue cape, capuche rabattue sur la tête, entra et s'assit sur un tabouret de bois au bar, Sanchez eut la certitude qu'il ne ressortirait pas en un seul morceau.
La vingtaine d'habitués attablés cessèrent leur conversation et toisèrent longuement l'homme encapuchonné assis au bar. Sanchez remarqua qu'ils s'étaient également arrêtés de boire. C'était mauvais signe. S'il y avait eu une musique d'ambiance, elle se serait sûrement interrompue dès l'entrée de l'inconnu. Le seul son audible était à présent le bourdonnement continuel du gros ventilateur fixé au plafond.

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Video de Bourbon Kid (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Bourbon Kid
Diniz Galhos, auteur de deux romans noirs : Gokan (2012) et Hakim (2021) mais également traducteur, notamment connu pour sa traduction des aventures de Bourbon Kid dont le premier tome est intitulé le Livre sans nom revient sur son apprentissage du métier d'écrivain. le témoignage de son rapport à la littérature et à l'écriture, ainsi que ses conseils envers les aspirants écrivains, rappelle que le choix de ce métier difficile doit mêler passion et travail acharné pour éviter qu'il soit source de découragement. Chronologie de l'entretien : 00 : 00 : Comment apprendre à écrire de la fiction. 00 : 44 : Ecrire par soi-même. 01 : 44 : La réalité du métier d'écrivain. 02 : 25 : Rechercher LA bonne histoire. 04 : 06 : La réécriture et l'écriture. 08 : 18 : Quelques conseils pour un aspirant écrivain. QUI SOMMES-NOUS ? Les Artisans de la Fiction sont des ateliers d'écriture situés à Lyon. Nous prônons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture et avons pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans l'aboutissement de leurs histoires. Pour cela nous nous concentrons sur l'apprentissage et la transmission des techniques de base de la narration en nous inspirant du creative writing anglophone. Nos élèves apprennent en priorité à maîtriser : la structure de l'intrigue, les principes de la fiction, la construction de ses personnages… Nous proposons également des journées d'initiation pour vous essayer au creative writing et découvrir si cet apprentissage de l'écriture de fiction est fait pour vous. Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : http://www.artisansdelafiction.com/
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