L'homme qui tua Lucky Luke

Prix du public Cultura à Angoulême 2017, cet Homme qui tua Lucky Luke m'a fait l'effet d'un pétard mouillé.

On commence par la fin. On a tué Lucky Luke. Il est mort. Stupeur dans l'assistance...

Et si nombre de bons éléments présents participent à créer une ambiance délétère et fataliste (on sent que quelque chose ne tourne pas rond autour chez ce bon vieux Lucky Luke, les gens agissent bizarrement avec lui, lui-même est froid et distant, désagréable et hautain ; les astres semblent jouer contre lui : la main du mort, plus de tabac, vol de son arme fétiche, disparition de sa fidèle monture, etc.) ils tombent à plat quand vient l'heure de la "révélation".
C'est une manie que je n'aime pas vraiment, de commencer par la fin, surtout quand on sent qu'il ne s'agit que d'un truc de scénariste pour accrocher le lecteur dans les premières secondes et lui faire passer la pilule d'une histoire bien plate et sans grand chose d'intéressant. Car ce fut le cas, à ma grande déception.

Côté dessin, s'ils ne sont pas désagréables ils sont parfois sommaires et les aplats de couleurs sur les personnages sont vraiment trop utilisés à mon goût.

Une BD en demi teinte, qui partait bien mais m'a laissé sur ma faim.

Une lecture distrayante.
Le personnage de Lucky Luke ne ressemble pas trop à celui de Morris mais cet album hommage se lit avec plaisir.
On a l'impression d'un western. Lucky Luke arrive dans une bourgade paumée et très rapidement on lui confie une mission : retrouver l'or dérobé à des mineurs. Il doit pour cela affronter la famille Bone qui règne sur cette ville. Un peu d'humour aussi avec Lucky Luke qui cherche du tabac à tout prix et est en manque quand il n'en trouve plus.
Mais il manquait les Dalton pour que ce soit complètement l'ambiance d'un album de Lucky Luke classique.

Encore aujourd'hui, les vieux héros de BD sont ceux qui vendent le plus de livres. Spirou, Astérix ou Blake et Mortimer continuent d'envahir les rayons, avec des ouvrages de plus ou moins bonne qualité. Même chose pour Lucky Luke, dont les reprises ratées n'empêchent pas les ventes. Malgré tout, les éditeurs préparent l'avenir, cherchant de nouveaux lecteurs, en produisant des reprises moins fidèles à l'original. Après les Spirou et, plus récemment Mickey, voilà que le célèbre cowboy solitaire y a droit également pour ses 70 ans. le premier ouvrage est réalisé par Matthieu Bonhomme, habitué au western après son « Texas cowboys ».

L'auteur construit son histoire sur l'idée qu'on a tué Lucky Luke. On retourne alors en arrière afin de voir comment il en est arrivé là. Ce pitch permet de mettre une tension immédiate à l'ouvrage. Car, sinon, on est en terrain connu : une diligence a été dévalisée et les habitants demandent de l'aide au cowboy. Seulement, une famille gère la loi dans la ville et n'apprécie que peu l'aide de Luke…

Comment moderniser Lucky Luke ? Matthieu Bonhomme joue avant tout sur l'ambiance plus mélancolique portée par ses dessins. L'humour reste en arrière-plan (bien que présent), si bien que le scénario est moins riche que la série originelle. En cela, on est tout à fait moderne : moins d'action réelle, moins de cases par planche, plus de cases muettes… Cela donne un côté cinématographique pas désagréable.

Hélas, au niveau de l'histoire en tant que telle, tout cela reste bien sage. Les personnages manquent globalement de charisme et l'aventure n'est pas bien originale. Il y a bien un twist final pour donner un peu de saveur à l'ensemble, mais il est insuffisant. Car avec un titre pareil et une tension créée finalement artificiellement, Matthieu Bonhomme maquille un scénario peu intéressant manquant de personnages forts. Seul son Lucky Luke, indolent, est parfaitement réussi.

C'est au niveau du dessin que le lecteur trouvera son bonheur. Matthieu Bonhomme produit des planches splendides, confirmant ses talents de dessinateur. le découpage est travaillé, moderne et il inclut une forte tension par son trait. L'encrage est tout aussi splendide et la colorisation, fidèle à Morris, convient parfaitement à son style. Pour cela, l'album vaut le coup d'oeil.

Lorsque l'on cherche à moderniser un mythe, on se retrouve dans un carcan. Si le « Lucky Luke » de Bonhomme est différent de celui de Morris, il reste quand même bloqué dans un univers protégé : pas de mort, pas de sang, pas de violence physique… En terme de western modernisé, on se tournera plutôt vers « Texas cowboys », « Bouncer », « Gus » ou encore « Undertaker » pour trouver des univers graphiques originaux, portés par des graphismes puissants. Ici, malgré les efforts de Matthieu Bonhomme, on se sent confiné.

Oui bon voilà, c'est un hommage à Lucky Luke, c'est chouette et tout et tout, mais je pense que ce n'est pas ma came. Il m'a manqué quelque chose, ou plutôt il y a eu quelque chose en trop : la fin dès le début. Je trouve que ça rend l'histoire bancale. Déçue.

Voici un Lucky Luke qui n'est pas de Morris, mais de Matthieu Bonhomme qui a voulu lui rendre hommage en réalisant un nouveau tome des aventures de notre fameux cowboy solitaire.

Pour l'histoire, nous sommes dans une ambiance western avec tous les ingrédients du genre : une petite bourgade : Froggy Town, un vol d'or des mineurs au passage de la diligence, un indien soupçonné et un shérif qui n'en a pas l'étoffe. Lucky Luke qui passait par là est réquisitionné pour mener l'enquête.

Le dessin et les couleurs sont assez modernes mais voilà, les bons côtés s'arrêtent là… Cela manque de rythme, de surprises, d'humour… le scénario est bien trop prévisible et attendu.

Je n'ai pas été franchement séduite par cette proposition…

Hommage, ou façon d'exploiter un figure connue et vendeuse ?
Cette B.D? doit plaire aux lecteurs qui ont lu Lucky Luke quand ils étaient enfants, et qui à présent sont passés à la B.D. "adultes"
Mais pour ceux qui pensent y retrouver le plaisir de lire un album de Lucky Luke, c'est raté pour moi.

Je dois avoir lu à peu près tous ceux existant, et je les ai tous ma bibliothèque (j'en ai 68, depuis les tous premiers souples, complètement déglingués mais que mes petits-enfants lisent et relisent avec délices). Je tenais donc à voir à quoi ressemblait celui-ci.

Ni l'histoire ni le dessin ne m'ont plu.
L'album est beau, grand format, couverture épaisse.
Il y a du suspens, on croit commencer par la fin, avec le héros étendu mort, mais on est plutôt au milieu.

Mais d'une part LL se ressemble assez peu, sauf sur quelques illustrations où on retrouve vaguement le Lucky Luke des premiers albums. Jolly Jumper non plus d'ailleurs.
D'autre part, l'histoire est très noire, beaucoup de bagarres et d'injures et peu d'humour.

Ce que j'ai bien aimé dans cet album, c'est le passage de son éternelle cigarette au brin d'herbe. Nous savons maintenant pourquoi il a arrêté de fumer !! Amusant.

Ce n'est probablement pas un mauvais album, mais pourquoi n'avoir pas pris un autre héros, au lieu de nous faire croire qu'il s'agit de celui qu'on connait ?
Lien : https://livresjeunessejangel..

J'avais beaucoup entendu parler de cette BD, je n'ai donc pas hésité à l'emprunter à la médiathèque quand je suis tombée dessus.
J'ai été un peu déçue pour être franche. Je m'attendais à un grand changement, un nouveau Lucky Luke... mais non. On reste dans le bon vieux schéma. Ce n'est pas désagréable, on reste dans la zone de confort mais sans plus et avec un peu moins d'humour je trouve. Ce "nouveau" Lucky Luke est assez fade.

Lucky Luke arrive dans une petite bourgade isolée avec son fidèle destrier, dans laquelle il va s'attarder plus longtemps que prévu pour aider les habitants à résoudre une bien sale affaire: l'attaque de la diligence qui transportait l'or des villageois.

En ouvrant la BD de l'auteur d'Esteban, on tremble pour le héros de notre enfance qui débarque à Froggy Town où, comme son nom l'indique, les grenouilles sont au paradis. Normal, il pleut tout le temps.
Contre le shérif du coin, ses frères et le patriarche, Lucky Luke va enquêter sur l'attaque d'une diligence chargée d'or. Les Indiens sont les premiers suspects.
Voilà pour l'intrigue, plutôt maigrichonne. le dessin est sympa, l'humour absent. On passe un relativement bon moment. Sans plus.

Lien : http://papivore.net/bdmanga/..

La première page de cet album donne le ton : une bulle pour la revendication de la mort de Lucky Luke alors qu'on le voit à terre. L'album continue en reprenant le récit quelques jours plus tôt.

Lucky Luke débarque à Froggy City, ville de chercheurs d'or. Il se braque avec le shérif et son adjoint mais il est sollicité par les habitants pour retrouver un indien supposé être le meurtrier d'un conducteur de diligence et voleur de l'or des prospecteurs.

On est assez loin de l'ambiance des Lucky Luke, mais le scénario a un vrai air de famille, même si le personnage semble mâtiné de Blueberry. On voit Lucky Luke boire de l'alcool, s'énerver et surtout supporter difficilement le manque de tabac.

Au final, cette réécriture du mythe est plutôt agréable, suffisamment proche pour être un bon Lucky Luke même si le personnage parait plus adulte et désabusé que dans la série originale.
Lien : http://jimpee.free.fr/index...

Cet ouvrage est un hommage à Morris, le créateur de Lucky Luke : dans cette bande-dessinée, ce dernier fait son arrivée à Froggy Town, où un indien vient de descendre un homme qui transportait de l'or... le héros doit alors mener son enquête mais il n'est pas le bienvenu, et la famille Bone est bien décidée à se débarrasser de lui...

N'étant pas une fan de Lucky Luke, j'ai été attirée par ce livre à cause de ce titre, en me demandant : qui a bien pu tuer ce personnage mythique ? En effet, il dégaine plus vite que son ombre, personne n'a jusque-là réussi à le terrasser.

Tous les codes du western sont là : le personnage mystérieux et charismatique arrive dans une bourgade où il n'est pas le bienvenu, il se confronte avec les types qui font la loi à Froggy Town, le duel... Au niveau des illustrations, Matthieu Bonhomme a aussi plutôt bien réussi son coup, puisqu'on s'y croirait vraiment !

C'est un bel hommage et une chouette bande-dessinée que je n'ai pas trouvée transcendante pour autant, mais c'est sans doute plus dû au fait que je ne suis pas une amatrice du genre. Je n'ai cependant pas trop adhéré à la fin...
Lien : http://anais-lemillefeuilles..