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Floc'h (Autre)
EAN : 9782870973011
128 pages
Blake et Mortimer (27/10/2023)
3.55/5   121 notes
Résumé :
À New York, le capitaine Francis Blake doit prononcer à l'ONU un discours en faveur de la paix devant huit cents délégués venus du monde entier. Au même moment, dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum, un homme vandalise la stèle d'Horus avant d'être arrêté par la police. Francis Blake et Philip Mortimer, informés de l'incident par le FBI, connaissent bien cet homme. Il s'agit d'un certain Olrik. Mais celui-ci, plongé dans un état catatoniq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Le voilà, le Blake et Mortimer somptueusement illustré par Floc'h!
Voilà les deux immortels héros d'Edgard-Pierre Jacobs, aussi vrais que ceux de leur créateur, mais comme dégraissés de textes redondants.
Chaque grande case est un tableau,servi par une ligne claire, fermant des aplats de couleurs sans dégradés: un travai llèché, soigné, élégant et séduisant.
Le scénario des maîtres scénaristes Bocquet et Fromental est à la hauteur du graphisme: Clair, limpide mais passionnant.
Bien sûr, Olrik est de la partie, jouant un jeu sinistre et cynique dans un monde plus que jamais menacé par une nouvelle guerre mondiale.
Blake et Mortimer vont avoir fort à faire pour déjouer le projet funeste d'Olrik, doté d'un allié inattendu.
Voilà un album qui devrait passionner, sinon réconcilier, les nostalgiques de Jacobs et les lecteurs plus modernistes.
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Quand on voit la science, c'est que l'armée n'est pas loin.
-
Ce tome contient une histoire indépendante de toute autre, qui ne nécessite pas de connaissance préalable particulière des personnages. Elle recèle plus de saveurs si le lecteur connaît les grandes lignes du Secret de l'Espadon. Sa première édition date de 2023. Il a été réalisé par Floc'h (Jean-Claude Floch) pour les dessins et les couleurs, et par Jean-Luc Fromental & José-Louis Bocquet pour le scénario. Il comprend cent-vingt pages de bande dessinée.

Vol BOAC 534 London-New York, 7:30 pm. Francis Blake se tourne vers Philip Mortimer, se plaignant que traverser l'Atlantique pour aller une fois de plus palabrer sur la paix constitue une belle perte de temps. Son ami lui répond qu'il paraît que le nouveau siège des Nations Unies est une merveille d'architecture, ça les changera de leurs vieilles pierres. Et puis il faut entretenir la flamme si fragile de la liberté. Il continue : La plume est plus forte que l'épée, ce n'est pas à Blake qu'il va rappeler ce vieil adage. Mortimer a hâte d'entendre le discours de son cher ami. L'avion atterrit à l'aéroport d'Idlewid, dans le Queens. Les deux Britanniques prennent un Yellow Cab pour se rendre au Penn Club, 44e Rue. Blake se félicite que le Penne soit une filiale de leur vieux Centaur. Au même moment, une silhouette progresse sans bruit dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum. S'arrêtant devant l'un des trésors exposés, l'intrus entreprend un mystérieux travail. Quand soudain un gardien en train de faire sa ronde l'interrompt dans sa besogne. L'intrus réagit avec une vivacité imprévisible, et d'un bond traverse la fenêtre. Fuyant le lieu de son forfait, l'homme se fond dans l'obscurité de Central Park. Mais… il est arrêté par des agents de police.

Siège des Nations Unies, New York, 09:00am. Ici, les nations de bonne volonté s'efforcent de maintenir l'ordre mondial dans une époque menacée par la guerre. Trois architectes, un Suisse, un Brésilien et un Américain ont uni leurs talents pour donner à cette maison des peuples l'élan et l'optimisme d'un futur radieux. L'agent Spécial O'Rourke du FBI se présente au contrôle, pendant que Black & Mortimer échangent avec Lord Bolton. Ce dernier espère que la communication de Blake mettra l'accent sur l'impérieuse nécessité d'un désarmement bilatéral. Leur discussion est interrompue par l'arrivée d'O'Rourke qui se présente car il a un mot urgent à leur dire : Cette nuit, un individu s'est introduit dans la section égyptienne du Metropolitan Museum et a vandalisé une pièce de grande valeur. Il précise qu'il s'agit de la stèle d'Horus, sur laquelle a été gravé un message inachevé, Par Horus, dem… le conservateur du Met était au Caire lors de l'affaire de la Grande Pyramide, le graffiti l'a mis sur leur piste. O'Rourke a su qu'ils étaient à New York pour la conférence sur la paix et le voilà. Il les emmène au bureau de New York, du FBI. Derrière une glace sans tain, Blake et Mortimer observe un individu barbu et amnésique être interrogé par l'agent spécial.

En fonction de sa familiarité avec la série Blake & Mortimer, le lecteur peut s'être préparé à une lecture très dense en phylactères et en cartouches de texte, avec des dessins précis et détaillés, marque de fabrique d'Edgar Félix Pierre Jacobs (1906-1987). Il fait l'expérience d'une lecture fluide et facile, ce qui lui fait comprendre que cet album ne fasse pas partie de la continuité classique, mais qu'il ait trouvé sa place dans les albums hors-série après L'aventure immobile (1998) de Didier Convard et André Juillard, le dernier pharaon (2019) de François Schuiten, Jaco van Dormael, Thomas Gunzig et Laurent Durieux, La fiancée du Dr Septimus (2021) de François Rivière & Jean Harambat. D'un autre côté, les références aux aventures emblématiques sont bien présentes : en particulier sont cités Razul Bezendjas, Doktor Grossgrabenstein, Guinea Pig, Basam-Damdu, mais aussi l'affaire Septimus l'onde Mega du docteur Wade, et le Centaur Club, l'Aile Rouge. Francis Blake apparaît toujours aussi chic et quelque peu raide dans son trenchcoat. Philip Mortimer sourit un tout petit peu plus, avec une personnalité plus accessible. D'un autre côté, les auteurs ont fait le choix de délocaliser les deux héros, ainsi que leur ennemi de l'autre côté de l'Atlantique. Dans les conventions du genre Blake & Mortimer, le lecteur relève également le rôle mineur des femmes : un seul personnage féminin parmi les seconds rôles. Si elle exerce une profession médicale, elle n'en reste pas moins susceptible aux élans du coeur.

Dans la mesure où le récit référence explicitement les événements du Secret de l'Espadon et du Mystère de la grande pyramide, le lecteur peut en déduire que le récit se déroule au début des années 1950. Il situe donc le contexte : la guerre froide, c'est-à-dire de fortes tensions géopolitiques entre les États-Unis et leurs alliés (le bloc de l'Ouest) et l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et alliés (le bloc de l'Est). Dans la mesure où la conférence pour la paix se tient au siège des Nations Unies à Manhattan, le lecteur peut même situer le récit après l'inauguration de ce bâtiment en 1951. L'ossature de l'intrigue s'avère assez simple : Blake doit prononcer un discours au cours de la conférence, mais la découverte de la présence d'Olrik semble pointer vers l'existence d'un acte terroriste. le lecteur reconnaît le jeu avec l'état de conscience de l'ennemi habituel du duo : est-il en pleine possession de ses moyens ? A-t-il perdu la mémoire pour de bon ? Est-ce que la machination qu'il a ourdie ira à son terme malgré son état ? Il est certain que Blake et Mortimer vont devoir mener l'enquête, tout en respectant leurs obligations vis-à-vis de la conférence.

Dès la couverture, le lecteur apprécie l'élégance de la composition de l'image, entre l'influence d'EP Jacobs et une épure plus spécifique à Floc'h. L'artiste s'inscrit dans la tradition de la ligne claire, avec des aplats de couleur unis, des traits de contour bien nets, et une approche descriptive et réaliste. Il ne fait que quelques écarts par rapport à la forme pure de cette tradition : quelques petits traits dans les étoffes des vêtements pour figurer les plis, et de rares aplats de noir parfois pour les ombres portées. le lecteur est séduit dès la première page, par ces cases à la lisibilité immédiate, une vision très claire de la réalité, débarrassée de tout superflu. Il laisse son regard absorber les différents décors : la statue de la Liberté, les gratte-ciels de Manhattan, l'immeuble des Nations Unies et les immeubles qui l'entourent, le sommet du Chrysler Building, une courte balade dans Central Park avec des feuillages superbes, les échelles de secours caractéristiques en façade d'immeuble, Brooklyn Bridge, une forêt du Massachussetts, une forêt du Vermont. Les intérieurs sont représentés avec la même clarté, le même art de l'essentiel : l'aile égyptienne de Metropolitan Museum, la clinique Scarsdale du docteur Rosalind Shapiro à Westchester County, la grande salle de conférence des Nations Unies, le salon du club Centaur, un Delicatessen, une tour de contrôle, etc.

Floc'h impressionne par sa capacité à donner une apparence simple et naturelle à tout ce qu'il représente, alors même qu'il joue avec des artifices. Pour peu qu'il y soit sensible, le lecteur s'en aperçoit dès la première case avec ce ciel rose dragée chaud, puis cet océan rose framboise, couleurs fort éloignées d'une approche naturaliste. Il est également frappé par les coiffures : un contour simple, quelques traits courts à l'intérieur pour évoquer les ondulations, et le coup de peigne donnant la direction des cheveux. Cela s'avère particulièrement frappant avec la chevelure totalement blanche de Rosalind Shapiro quand sa tête se trouve de profil : de courts traits noirs ondulés bien parallèle sur fond blanc, quasiment une figure abstraite. Ou encore la blancheur immaculée des grands carreaux de la salle de soin de la clinique. L'artiste prend visiblement plaisir à jouer sur les représentations avec des caractéristiques ponctuelles : quelques cases dépourvues de bordure, une scène en ombre chinoise, Olrik semblant comme tomber dans une spirale (rappelant une composition similaire dans Vertigo -1958 – d'Alfred Hitchock, la coiffure de Shapiro évoquant celle de Kim Novak), une page composée d'une alternance de têtes en train de parler, l'usage d'un rouge vif comme fond de case pour souligner la violence de manière expressionniste, etc.

Le lecteur prend plaisir à cette aventure progressant rapidement, facile à suivre, à la narration visuelle d'une accessibilité exemplaire. Alors que deux blocs géopolitiques semblent condamnés à s'affronter du fait d'idéologies incompatibles, les personnages impliqués dans le récit, britannique, russe, américain, semblent au contraire s'impliquer dans l'effort de paix, établissant ainsi un contraste entre les nations et les individus. le titre fait référence à L'art de la guerre, de Sun Tzu (-544 à -496) dont un exemplaire est retrouvé dans l'appartement d'Olrik, et dont Mortimer lit quelques passages. Cet ouvrage s'oppose thématiquement à la volonté des héros qui, eux, oeuvrent pour la paix. Alors que le lecteur vient avec l'a priori d'une confrontation, d'une opposition entre des camps, il découvre un récit qui fonctionne sur l'entraide et la bonne volonté, sans manichéisme… à l'exception d'Olrik lui-même. En cours de récit, les auteurs semblent justifier ce choix lorsque le personnage s'adresse à ses deux ennemis pour leur demander : S'il n'y a plus d'Olrik, à quoi servent Blake et Mortimer ?

Une aventure de Blake & Mortimer hors-série : les auteurs peuvent donc s'affranchir d'une partie des caractéristiques de la série, ne pas en respecter la lettre, mais en respecter l'esprit. Ils diminuent sciemment le niveau de densité de l'intrigue, des phylactères et du nombre de cases, ce qui aboutit à une narration plus digeste, plus accessible peut-être, pour une aventure bien inscrite dans son époque, avec des résonnances très actuelles sur la tentation d'être dans l'affrontement permanent. Une bande dessinée raffinée, respectueuse et intelligente.
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Il vient d'arriver !! ( 27/10/23 )

Un très bel album et un très bel hommage à Edgar P. Jacobs! Une illustration magnifique avec des dessins de Floc'h, des cases plus grandes mais sur un plus grand nombre de pages (124). Très nostalgique aussi avec des cartes de New-York dès l'ouverture, une 1ére de couv mat sur carton épais, un dos arrondi à l'ancienne et qui tranche en rouge, bref un look très vintage, on s'y croirait! Seul un discret code barre en 4é de couverture nous rappelle le temps d'aujourd'hui…
Je ne raconte pas le pitch mais nous retrouverons Olrik le renégat, l'incantation « Par Horus Demeure » des aventures « Le Mystère de la Grande Pyramide », une clinique médicale, le siège des Nations Unies, et un prototype mystérieux! ( et un clin d'oeil à Andy Warhol assez amusant !).
Du grand art!! By the Devil !
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Ce n'est pas un bande dessinée de la Série “Les aventures de Blake et Mortimer” mais elle fait partie d'une série parallèle qui porte bien son nom : “Un autre regard sur Blake & Mortimer”. Après la version de François Schuiten, voici donc celle de Jean-Claude Floc'h.
Jean-Luc Fromental et José-Louis Bocquet se mettent donc au service de Jean-Claude Floc'h pour lui proposer un scénario sur mesure. Ce dernier n'a jamais caché qu'il préférait Hergé à Edgar P. Jacobs, et “Les bijoux de la Castafiore” représente pour lui la quintessence de la bande dessinée classique.

Donc dans cette épisode, il y a quelques différences stylistiques majeures : Les vignettes sont en grand format avec un trait assez épais, loin de la minutie et le détail de la série principale. Les couleurs sont en aplats cernés, et là, on se rapproche plus des vieux Tintin. le papier est épais et texturé, consistant au toucher, les couleurs saturées, elles s'imposent. Les représentations architecturales sont très documentées et précises. La narration est aussi assez différente, il y a assez peu de didascalies alors que dans la série originale, elles sont au contraire omniprésentes et même redondantes. L'action reste longtemps en retrait, le scénario est assez classique dans sa construction et dans la thématique. Les différences sautent aux yeux, mais cette histoire reste tout de même très respectueuse de l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs.

L'action est située après “La Marque Jaune”, ça se passe à New-York, ça c'est nouveau par contre, et nos deux héros vont devoir déjouer un complot qui vise à mettre à mal la paix dans le monde, et bien-sûr, Olrik est impliqué dans l'affaire.

Le déroulement favorise les interactions entre les personnages, qui se croisent, se trompent, tergiversent, foncent, l'action véritable n'apparaîtra qu'à la toute fin, comme nécessaire parce que c'est une histoire de Blake et Mortimer, et comme superflue parce que l'intérêt se situe ailleurs, comme dans “Les bijoux de la Castafiore”, cela devient un jeu théâtral, à coup d'apparences, de mensonges, de rôles préparés à l'avance, un jeu du chat et de la souris savamment orchestré, comme une partie d'échecs ou comme dans “L'Art de la guerre” de Sun Tzu. À noter que le personnage de Francis Blake, souvent simple faire-valoir de Mortimer dans la série prend ici une autre place, il est un peu plus cynique et amer, il apporte quelques jugements péremptoires, une variation sur le personnage qui met un peu de piment à l'histoire, sans pour autant le dénaturer.

On a donc là un épisode de Blake et Mortimer qui pourrait parfaitement s'intégrer dans la série classique, assez élégant et racé, revendiquant clairement son appartenance à la “Ligne claire”, à la mise en scène théâtrale chère à Jean-Claude Floc'h, construit comme un jeu de piste ou une intrigue de cosy-mystery, et j'ai aimé…
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Quelle déception !
Je n'ai rien contre Floc'h, dont les Bd excellemment british m'ont toujours plu.
Mais sa présence dans un Blake et Mortimer est une hérésie.
Car foin de E.P. Jacobs. Nul respect du à l'auteur. On assiste (écoeuré en ce qui me concerne) à une recréation du mythe Blake et Mortimer version Floc'h : dessins imparfaits, lorsqu'ils étaient soignés avec Jacobs, textes limités (l'omniprésence du texte dans Blake et Mortimer fait partie du style Jacobs, que cela plaise ou non), dessins et vignettes énormes.
A tel point que Mme X, que nous appellerons Astrid, passant par là, m'a sorti : "C'est une BD pour malvoyants ?"
C'est pas faux...

L'histoire est quelconque. Mais ce que Floc'h en a fait n'a rien à voir avec Blake et Mortimer.
Quand on pense que ce type a osé dire en interview que tous ses prédécesseurs au dessin étaient des incapables sans personnalité. Coucouche pépère : il serait peut être temps d'avoir un peu de modestie.
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critiques presse (9)
LeDevoir
06 février 2024
Le résultat est un superbe album ambitieux aux cases amples et aux graphismes colorés qui n’hésite pas à transporter le lecteur au coeur d’un récit singulier tout en gardant l’esprit des aventures originales créées en 1946 par le Belge Edgar P. Jacobs.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
BDGest
13 décembre 2023
Dans "L’art de la guerre", Floc’h ne se cache aucunement et impose immédiatement ses intentions artistiques. Percutant, voire presque effronté, l’exercice est globalement réussi, même si un peu plus d’audace dans le propos aurait certainement renforcé la pertinence de l’entreprise.
Lire la critique sur le site : BDGest
LesInrocks
13 décembre 2023
Une délicieuse aventure hitchcockienne.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
ActuaBD
14 novembre 2023
Résultat : chaque image est belle, expressive. La colorimétrie, en particulier, est parfaite. Le scénario, avec son plot bien profilé, est au diapason. Le charme agit : le Blake et Mortimer de Floc’h est à son image : dandy, élégant, cultivé (d’où la référence à Sun Tsu), un peu prétentieux mais charmant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LaTribuneDeGeneve
06 novembre 2023
Illustrateur et dessinateur fameux, l’auteur livre une version atypique du duo britannique, sur un scénario de Fromental et Bocquet. Superbe mais clivant.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LeMonde
31 octobre 2023
Les puristes crieront au sacrilège, mais les amateurs de Floc’h vont adorer.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LesAmisdelaBD
30 octobre 2023
"L’art de la guerre" est […] un album étonnant et inclassable. Ni hommage, ni pastiche, ni copie, il montre une réappropriation des personnages dans un autre univers pas forcément différent tout en restant aux antipodes des canons d’une série entrée dans la légende.
Lire la critique sur le site : LesAmisdelaBD
LigneClaire
27 octobre 2023
On ne boude pas son plaisir dû en très grande partie à Floc’h. Guest Stars, Roosevelt, le général Chennault, Howard Hughes, pour les amateurs et Mortimer n’aime pas le Bourbon.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDZoom
25 octobre 2023
Jean-Claude Floc’h, José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental [...] excellent, dans ce vrai-faux canevas ligne claire, à mettre en abyme quelques conventions jacobsiennes attendues…
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
« L’art de la guerre », une aventure de Blake et Mortimer à New-York

Vol BOAC 534 London-New York, 7:30 pm.

B- Traverser l'Atlantique pour aller une fois de plus palabrer sur la paix, quelle perte de temps
M- Bah, il paraît que le nouveau siège des Nations Unies est une merveille d'architecture, ça nous changera de nos vieilles pierres.
Et puis il faut entretenir la flamme si fragile de la liberté.
"La plume est plus forte que l'épée »! Ce n'est pas à vous que je vais rappeler le vieil adage…
J'ai hâte d'entendre votre discours, mon cher Francis.
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Au même moment, une silhouette progresse sans bruit dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum. S’arrêtant devant l’un des trésors exposés, l’intrus entreprend un mystérieux travail. Quand soudain un gardien en train de faire se ronde l’interrompt dans sa besogne. L’intrus réagit avec une vivacité imprévisible, et d’un bond traverse la fenêtre. Fuyant le lieu de son forfait, l’homme se fond dans l’obscurité de Central Park. Mais…
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- Écoutez, ça, souligné par Olrik:"Celui qui occupe le terrain en premier et
attend l'ennemi est en position de force"
- On dirait que notre ami cherchait à se convertir à l'inéfable sagesse chinoise.
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" La plume est plus forte que l'épée ".

Ce n'est pas à vous que je vais rappeler le vieil adage.

J'ai hâte d'entendre votre discours, mon cher Francis.
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Face au précepte de Sun Tzu : l’art suprême de la guerre est de soumettre l’ennemi sans combattre, nous n’avions à opposer que le vieux dicton : L’ennemi de mon ennemi est mon ami. Les événements du jour ont montré sa pertinence. Le sort du monde repose entre les mans d’hommes de bonne volonté, prêts à s’allier pour le bien commun, au-delà des idéologies.
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