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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La nouvelle vient de tomber , terrible , Robert serait au plus mal ! La santé de ce fier bipede , au corps d'Apollon sculpté par l'effort et appelé , sans nul doute , à concurrencer les doigts dans le béret 100% made in Béarn une Jeanne Calment lachement démissionnaire , décline . Angine de poitrine qu'il a dit le bon docteur ! Apres un test d'effort mythique - sur vélo Gitane 3 vitesses arbre à came en tete 3 poneys sous le capot - susceptible de faire palir d'envie le plus volontaire des grimpeurs chargé à l'EPO à l'insu de son plein gré , le diagnostic tombe , implacable , à toi les joies du pontage mon Roro ! Apres 10 ans d'un mariage exemplaire vient le temps provisoire de la séparation . A Raymonde les affres de l'angoisse et du doute . A Robert les inéffables petits plaisirs hospitaliers que sont les rales nocturnes , les pets tonitruants et incessants force 7 sur l'échelle de Richter , les infirmieres austeres systématiquement aux abonnées absentes et les visites de courtoisie , occasions judicieuses de commérages d'une vacuité abyssale ne manquant jamais de plomber un peu plus un moral deja peu reluisant ! Psy-cho-lo-gie...Merci Ségolène...

Binet opère sans anesthésie et taille à coups de scalpel incisifs dans un milieu médical débilitant et démissionnaire ! Déshumanisé à l'extreme , le patient perd alors toute identité ( "  il "  systématique ) pour ne devenir qu'une maladie clouée sur un lit d'hopital ! le médecin imbu , glacial et hautain ne manquera jamais de trouver les mots , à votre endroit , susceptibles de vous redonner une confiance proche de l'encéphalogramme plat ! Ne se déplaçant jamais sans sa cohorte de suce-boules , enfin d'apprentis médecin en pamoison , ce bon docteur à l'humanisme plus intéréssé qu'instinctif n'omettra jamais de vous conforter dans votre ignorance crasse et votre légitime appréhension en daignant , dans un élan de générosité touchant mal controlé , vous lancer doctement trois malheureux mots en un jargon totalement incompréhensible pour tout individu ayant betement omis de choisir médecine deuxieme langue ! Cocasses , désopilants ou touchants , les tableaux s'enchainent avec une justesse confondante , faisant la part belle au rire au détriment d'un milieu hospitalier glauque plus à meme de faire broyer du noir que de raviver l'espoir ! C'est encore tout bon...

Les Bidochon assujettis sociaux , un suppo effervescent et au lit...
3,5/5
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Cette relecture m'a fait relever l'importance de la typo des dialogues de Binet que je ne pourrai pas reproduire complètement parce que manuscrite - MA-LAAA-DEEE !! -

Mais le cliché montrant, en 1985, la femme de ménage -l'appelait-on Agent des Services Hospitaliers ? - traînant sa serpillière pendant les soins est heureusement dépassé. On comprend que les hôpitaux français avaient alors des progrès à faire en matière de lutte contre les infections nosocomiales.
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Vraiment pas en forme, le père Bidochon...on lui trouve ainsi une insuffisance coronarienne (rien à voir avec une certaine marque de bière...), et c'est donc l'opération. Alors, il faut préparer son sac, s'installer dans sa chambre d'hôpital, et attendre le passage au bloc...tout ceci est prétexte bien entendu à un joyeux bazar, où le personnel hospitalier en prend quand même un peu pour son grade. Bon, c'est pas le meilleur album des bidochon, il manque un petit grain de folie je trouve...tel est en tout cas mon diagnostic.
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Même si un peu daté (1985 !), ce récit est criant de vérité sur le monde hospitalier d'alors et encore parfois d'aujourd'hui !
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On a beau avoir pas mal de Bidochon à la maison, je n'ai jamais vraiment apprécié cet univers... Je me suis toujours sentie à des années lumières de ce couple dont la vie est loin de ressembler à la mienne. Ils ont tout du cliché populaire alors que j'ai grandi dans des sphères plus aisées... donc je ne me retrouve pas dans leurs problèmes d'argent.
Ce qui me dérange chez eux, c'est que je n'y retrouve pas tellement de positif. J'ai l'impression qu'ils survivent plutôt qu'ils vivent et que finalement rien ne leur apporte réellement du bonheur. Je ne suis même pas sûr de pouvoir dire qu'ils se sont aimés à une époque... Et ça, je trouve ça réellement triste.

Dans Assujettis sociaux, je retrouve l'univers médical duquel je suis issue. Mais, vraiment, je n'y retrouve pas ce que j'y ai vécu... Peut-être tout simplement que les choses ont changé et évolué positivement depuis les années 80 ;)
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