Ma sixième

Ce titre nous mène à faire la connaissance de Leony qui entre dans l'année si particulière de la sixième. Année qui est d'autant plus spécifique pour la jeune fille qui vient de déménager suite à la séparation de ses parents. C'est alors entre crainte et espoir que nous la suivons pour ses premiers pas au collège.

Avec ce titre, nous suivons ainsi la jeune fille tout au long de cette année. Nous découvrons son quotidien à travers son journal intime, elle nous fait par de tout ce qu'elle a en tête, tout ce dont elle n'ose pas parler à ses proches.
Et on peut dire qu'elle ressent une multitude d'émotions !

Elle nous transmet des émotions intenses et fortes, en parlant parfois de sujets qui ne sont pas si importants, mais qui sont primordiaux pour elle. Elle se retrouve prise par un tourbillon de contradiction que ce soit chez elle ou au collège. Elle fait face à beaucoup de choses: entre le divorce de ses parents, l'entrée au collège, son déménagement, l'éloignement avec ses amis de toujours, la crainte de quitter l'enfance... Je ne doute pas que de nombreux enfants peuvent s'identifier à Leony.

Il faut dire que la jeune fille est si attachante, authentique et sincère. Oui, elle fait des erreurs, mais c'est normal, elle est jeune. Elle ne sait pas comment se faire accepter, elle n'a pas forcément confiance en elle et elle à terriblement peur de se retrouver seule.

Leony fait partie des forces de ce récit, son histoire est réaliste avec des émotions qui représentent bien les tourments adolescents tout en abordant différentes thématiques : le harcèlement le scolaire, le manque de confiance en soi, l'amitié. C'est à travers des scènes réalistes avec des personnages authentiques que nous découvrons ces thématiques liées à l'adolescence.

Il faut dire que l'entrée au collège est loin d'être facile, si l'on n'est pas bien entouré, il est facile de s'y perdre et la vie peut rapidement devenir un enfer. Ce titre montre à quel point il est important de bien s'entourer et surtout de parler quand quelque chose ne va pas.

Ce titre, c'est aussi un récit immersif dans lequel je suis immédiatement entrée, un récit qui met aussi en avant deux classiques pour faire un parallèle avec ces années adolescentes : Peter Pan pour la crainte de grandir et l'envie de rester un enfant, et les quatre filles du docteur march pour l'importance de poursuivre ses rêves. Je ne doute pas que ce titre puisse donner envie à certains ados de découvrir ces deux classiques.

J'ai passé un excellent moment avec ce titre, un moment rempli de douceur et de tendresse avec ces personnages attachants. Je pense qu'il s'agit d'un titre que j'aurais aimé lire au collège. Je dois reconnaître que la fin est un peu simple, mais je ne doute pas que cette fin puisse donner de l'espoir et du baume au coeur à tous les collégiens qui se reconnaîtront à travers Leony, je ne doute pas qu'ils seront nombreux.
Ce titre à toute sa place dans les CDI des collèges.

Je remercie Didier Jeunesse pour cet envoi via la plateforme NetGalley.

M@ sixième 

d'Estelle Billon-Spagnol aux éditions Didier Jeunesse


"M@ sixième" d'Estelle Billon-Spagnol aux éditions Didier Jeunesse nous plonge dans l'année charnière de Leony, une jeune fille qui fait son entrée au collège. Entre appréhension et excitation, Leony navigue à travers les hauts et les bas de cette nouvelle étape de sa vie scolaire et personnelle, tout en affrontant des situations de harcèlement.


Estelle Billon-Spagnol a réussi à capturer avec brio les émotions intenses et les défis auxquels sont confrontés les jeunes adolescents lors de leur première année au collège. Dès les premières pages, j'ai été immédiatement attirée par le personnage de Leony. Sa personnalité attachante et authentique m'a tellement captivée que j'ai dévoré le livre en moins de deux heures, incapable de le lâcher.



Le personnage principal est attachant .Leony est décrite avec tant de profondeur et de réalisme que l'on ne peut s'empêcher de s'identifier à elle et de ressentir ses émotions.

L'auteur a un talent indéniable pour maintenir l'attention du lecteur avec un style d'écriture accessible et engageant. Les dialogues sont naturels et les situations décrites sont à la fois touchantes et authentiques.

Le livre aborde des thèmes importants tels que l'amitié, la confiance en soi, les défis de l'entrée au collège, et le harcèlement scolaire, offrant ainsi un miroir aux jeunes lecteurs qui vivent des expériences similaires.


Bien que le livre s'adresse à un jeune public, la résolution des situations de harcèlement est un peu trop facile à mon goût. Dans la réalité, ces situations sont souvent beaucoup plus complexes et ne se résolvent pas aussi rapidement.


Je recommande vivement "M@ sixième" aux jeunes lecteurs qui s'apprêtent à entrer au collège ou qui viennent de commencer cette nouvelle étape de leur vie scolaire. C'est également une lecture idéale pour les parents et les enseignants qui souhaitent mieux comprendre les défis émotionnels et sociaux que peuvent rencontrer les enfants de cet âge, notamment en ce qui concerne le harcèlement scolaire.



"M@ sixième" est un livre touchant et plein de vie, qui résonnera avec beaucoup de jeunes lecteurs. Estelle Billon-Spagnol nous offre une belle leçon de résilience et de courage à travers les yeux de Leony. Malgré une résolution de problème un peu trop optimiste à mon goût, c'est une lecture que je recommande vivement pour son authenticité et sa capacité à captiver le lecteur du début à la fin.


Merci Didier Jeunesse pour l'envoi de ce service presse numérique via Netgalley France.

#Masixième #NetGalleyFrance

Chronique de la vie d'une nouvelle sixième, vie pas si facile.
Leony entre en sixième, et ce n'est pas simple. Ses parents viennent de se séparer, elle a dû quitter le village où elle avait tous ses amis pour un collège en ville. Et sa mère est beaucoup moins présente, devant travailler dur.
Difficile de s'intégrer quand tous se connaissent depuis longtemps. Elle opte donc pour la solution la plus mauvaise, mais qui lui parait la seule possible : se prêter à tous les compromis pour être acceptée par la bande la plus en vue. Ou plutôt, par la meneuse de ce petit groupe. Accepter tout, ne pas défendre le seul qui pourrait être son ami, le laisser en butte aux moqueries.
En plus, le professeur de maths la prend en grippe sans raison (ou plutôt pour une raison qui n'a rien à voir avec elle, son prénom). Et ce qui était sa matière préférée devient son pire cauchemar.
Jusqu'au jour où, excédée de cette vie qu'elle n'a pas choisi, elle va s'en tirer avec un énorme mensonge.
Très vite, ça se retourne contre elle, et le harcèlement devient insupportable.
Bien entendu, plus elle s'enfonce, moins elle se sent capable d'accepter de l'aide, et les mains tendues.

Heureusement, une prof intelligente, des amis, et surtout le club théâtre, la sauveront.
Mes excuses pour divulgâcher un peu, mais il me parait important de savoir que ce roman sera finalement positif. Et qu'essayer à tout prix de se faire bien voir par la bande dominante n'est pas forcément la meilleure ou la seule solution pour trouver sa place au collège.

Pas mal d'enfants se reconnaitront dans ces débuts difficiles. Que faudrait-il pour qu'eux aussi s'en sortent ?

J'ai beaucoup aimé que "Les Filles du Dr March" jouent un joli rôle dans ce texte. Et ça m'a donné envie d'y relire. Ça pourrait tenter aussi les collégiens !

Un chapitre par mois, l'année de Leony se terminera mieux qu'elle n'a commencé.
Lien : https://livresjeunessejangel..

Leony Dailly a quitté son village de Vary pour habiter en ville depuis le divorce de ses parents, elle vit maintenant avec sa mère dans la cité des Hirondelles et elle entre en sixième dans un nouveau collège, Camille Sée. Elle stresse beaucoup d'autant qu'elle veut avoir de bonnes notes pour intégrer un jour une école vétérinaire. Elle a une grande soeur, Lilou, la fille d'une première union de son père. Sa mère est femme de ménage dans des bureaux. Soucieuse de s'intégrer, elle colle la bande des filles populaires, Ava, Zoé, Louna et Morgane qui acceptent de l'intégrer jusqu'au jour où Leony devient une proie facile de harcèlement. Elle va devoir se battre et comprendre qu'il y a aussi au collège des amis véritables comme Manon, Hamidou, Igor.

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“Après des études de droit, Estelle Billon-Spagnol est entrée pour quelques années dans la police, avant de décider, à trente ans, de devenir écrivain. Depuis, elle a publié une cinquantaine de romans et d'albums, comme autrice, illustratrice ou les deux.” source : Ecole des loisirs

En roman pour la jeunesse, elle a notamment publié en 2016 Clin Tiswoud : journal d'un menteur professionnel chez Sarbacane dans la collection Pépix, Amour, vengeance et tentes Quechua en 2017 puis Y a pas que la vie en 2020 chez Thierry Magnier dans la collection Exprim', Diane la géniale en 2023 à l'Ecole des loisirs dans la collection Mouche.

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Ce roman miroir se présente comme une succession de scènes de la vie de la jeune héroïne tout au long de sa première année au collège en sixième. L'héroïne ne parvient pas à gérer a la fois le divorce de ses parents, son déménagement d'une maison à la campagne à un appartement dans une cité HLM en périphérie d'une petite ville, l'absence de sa mère qui travaille comme femme de ménage en horaires décalés, la pauvreté et de ce fait la différence sociale au collège, l'entrée au collège avec des enseignants parfois cruels et surtout sa difficulté à nouer des relations amicales avec ses pairs. Elle choisit de suivre la bande des filles populaires mais superficielles et méchantes, elle est victime de moqueries puis de harcèlement.
Néanmoins, Estelle Billon-Spagnol choisit une approche didactique pour apprendre à lutter contre le harcèlement et l'héroïne va trouver à la fois des forces en elle pour ne pas sombrer et surtout de précieux alliés dans sa famille, parmi ses camarades de collège et aussi parmi les enseignants pour surmonter cette épreuve.

Estelle Billon-Spagnol met aussi en parallèle deux classiques de la littérature pour la jeunesse qui servent de métaphore à l'apprentissage de l'héroïne, Peter Pan de James Matthew Barrie sur le deuil de l'enfance et Les quatre filles du docteur March de Louise May Alcott pour la réalisation de ses rêves.

Leony attaque son année de 6e pleine de bonnes résolutions : se faire des amis, avoir de bonnes notes, ne pas récolter d'heures de colle... Cette rentrée est pourtant difficile pour elle : ses parents se séparent, elle a dû quitter son petit village pour une cité HLM dans une plus grande ville, elle ne connaît personne... Mois après mois, on suit son évolution, ses tentatives pour se fondre dans le moule et devenir amies avec un groupe de filles, les difficultés qu'elle rencontre. C'est un roman très court, présenté comme le journal de Leony. On suit tous ses états d'âme. L'auteure montre avec beaucoup d'intelligence et de subtilité comment les choses peuvent se dégrader insensiblement. Élève sérieuse, Leony accumule peu à peu les mauvaises notes, les retards, les absences... Un mensonge lâché à l'étourdie va aussi lui valoir d'être harcelée par d'autres élèves mais, là aussi, l'auteure reste très subtile. J'ai particulièrement aimé le fait qu'elle n'aille jamais dans les excès : son héroïne est une élève moyenne, ni HPI, ni dys, ni autiste, le harcèlement qu'elle vit reste dans les limites des petites brimades que peuvent vivre au quotidien les enfants (mais qui n'en restent pas moins blessantes et usantes).

Un roman court (une centaine de pages), intelligent et accessible. Je le recommande chaudement pour les élèves de 6e. Merci aux éditions Didier Jeunesse de m'avoir permis de le découvrir sur Netgalley.

Challenge Romans Jeunesse 2024