Il arpente les rues, traquant les inconnus et capturant leur essence sur le papier, dans ses carnets. Il collectionne les poses fluides, esquissant des portraits rapides de passants anonymes. Pourtant, un jour, une jeune femme lui résiste de façon singulière : chaque fois que le croquis est presque achevé, elle bouge, laissant le dessin inachevé. Incapable de passer à autre chose, il se trouve entraîné dans une sorte de jeu de cache-cache avec elle. Cette jeune femme est espiègle.
Finalement, ils se retrouvent dans une sorte de performance artistique : l'un dessine tandis que l'autre surveille, collant furtivement les esquisses dans le dos des modèles, surprenant ainsi les passants. J'ai toujours trouvé extrêmement difficile de dessiner d'après un modèle vivant, surtout dans les transports en commun ou à l'extérieur, où les gens bougent beaucoup et ressentent rapidement les regards posés sur eux. Une lecture sympathique.
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Pour une première bande dessinée, c'est une réussite. le personnage est un dessinateur compulsif, il file ses modèles, les croque. Mais que ce passe-il quand leurs regards se croisent ? Laissez-vous surprendre par ce récit rythmé aux traits épurés, à l'humour élégant (bleu, pas noir du tout). "C'est pas mal" comme dit dans le texte, pas mal du tout même.
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Un vibrant hommage à cet art instantané qu’est le dessin traverse ce premier album où esquisses et narration s’enlacent harmonieusement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Avec «Eye contact», Simon Beuret réussit un coup de maître. Publié par les Genevois d’Atrabile, son premier album est celui d’un auteur à suivre.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve