Un soir d'été

C'est un roman qui nous transporte dans l'atmosphère de l'île de Ré en 1985. L'histoire se déroule pendant les vacances estivales, où des liens d'amitié se tissent entre jeunes adultes.
Le narrateur, Philippe, âgé de dix-huit ans, retrouve ses amis d'enfance sur l'île.
Ils passent leurs journées à profiter de l'insouciance de l'été, mais un drame inattendu vient briser cette magie.
Ce livre offre une plongée nostalgique dans cette époque révolue, sans portables ni réseaux sociaux, où l'on se retrouvait simplement entre amis pour savourer l'instant présent.

D'ailleurs, l'auteur aborde plusieurs thèmes profonds et émotionnels que voici :

1. L'amitié et la nostalgie : le roman explore les liens d'amitié entre les personnages, leur complicité et les souvenirs partagés. La nostalgie de l'été passé et des moments heureux est omniprésente.

2. L'adolescence et la découverte de soi : Les protagonistes sont des jeunes adultes en quête d'identité. Ils se cherchent, se découvrent et se confrontent à leurs émotions et désirs.

3. La fragilité des relations humaines : le drame inattendu qui survient remet en question la solidité des liens entre les amis. Il souligne la vulnérabilité inhérente aux relations.

4. L'atmosphère estivale et l'île de Ré : l'île devient un personnage à part entière, avec ses paysages, ses plages et son ambiance estivale. Elle symbolise l'éphémère et la beauté des moments fugaces.

Ce roman explore la complexité des émotions humaines à travers des personnages attachants et une écriture sensible.



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C'est en été que l'adolescence prend toute sa mesure, lorsqu'elle se libère des entraves d'un quotidien contraignant. A l'âge de tous les possibles, les vacances sont un moment de décompression et les jeunes se complaisent dans l'inutilité et la paresse, durant ce seul moment de l'année où l'inactivité est un dû.

Philippe qui vient de terminer une classe préparatoire, retrouve cet été comme chaque année, ses amis sur l'Île de Ré. Et ensemble ils font de nouvelles rencontres et profitent de cette parenthèse estivale pour vivre d'insouciance et de détente. C'est un groupe de cinq garçons et une fille, à l'aube de la majorité, que nous suivons pendant quelques semaines en ce mois de juillet 1985, assistant à la langueur de leurs journées et partageant leurs joies, leurs amours et leurs silences.

Mais, avec la disparition de l'un d'eux, ils vont réaliser dans la douleur que, tout à leurs préoccupations et à leur plaisir, ils ont oublié de prêter attention aux autres et ont ignoré les signaux de détresse qui flottaient autour de leur groupe.

Le regard de Philippe Besson sur l'adolescence est tellement juste que l'on a le sentiment de revivre ces instants d'insouciance qui ont fait partie de nos vies. Même ces jeunes que nous regardons évoluer ne nous sont pas inconnus et l'on retrouve en chacun d'eux des bribes de ceux que l'on a côtoyés au même âge.

Ce beau roman, tout en ambiance, nous fait remonter quelques années en arrière pour nous redonner la légèreté d'un regard que nous portions sur le monde et nous immerger dans cette insouciance qui nous habitait. Mais il nous parle également de la fragilité de l'adolescence et de la brutale plongée dans l'âge adulte qu'une confrontation avec la réalité peut provoquer.

A travers la légèreté de l'écriture, on perçoit une puissance dramatique que l'on pressent foudroyante et ce récit de la propre histoire de l'auteur m'a profondément touchée.

Une lecture qui est passé aussi vite qu'une soirée d'été bercée par la douceur des mots de Philippe Besson et sa capacité de me faire voyager dans son histoire. J'ai basculé en 1985, je me suis imprégnée de l'atmosphère et m'y suis sentie plus que bien jusqu'à cette fameuse soirée où tout a basculé.
Ce roman je le trouve divinement bien écrit car il est si puissant dans une narration qui pourrait paraître simple. Simple, car l'histoire ne se développe que sur une dizaine de jours et pourtant tout est parfait, sauf la fin que j'aurais aimé différente comme les personnages et pourtant comme le dis Philippe Besson “les gens ont bien le droit de disparaitre”...
Merci pour ce roman si bien écrit et merci de mettre en lumière le souvenir de Nicolas.

Graou tout le monde !

Le Philippe Besson de cette année que j'attendais comme d'habitude avec beaucoup d'impatience. Ce sont toujours des lectures touchantes, sensibles et humaines et celle-ci n'y déroge pas.

On va faire un bon dans le temps avec l'auteur puisque nous sommes en juillet 1985 sur l'île de Ré pour des vacances qui s'annoncent mémorables. Philippe va retrouver François qu'il connait depuis des années, Christophe l'ami d'enfance, Nicolas le nouveau voisin arrivé sur l'île depuis quelques mois et enfin Alice et son frère Marc qui sont là pour l'été. Cette petite bande compte vivre pleinement cette jeunesse fougueuse et frivole mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Un excellent Philippe Besson qui nous emporte dans ces années de bonheur, l'insouciance en ligne de mire avec pour but de réussir le bac et son permis. C'est doux, on se promène sur cette île entre la friterie, le bal du 14 juillet, la danse et les bières. C'est une douce caresse que cette plume de l'auteur sur l'île de son enfance qui ne demande qu'à profiter, à caresser et à flirter lors d'un été. On est toujours entre rêve et réalité, Philippe Besson c'est une boisson réconfortante avec ce petit pep's en plus avec cette disparition.
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Philippe Besson nous parle de l'Ile de Ré, avant le pont, d'un groupe de copains, avant les smartphones, des vacances d'été, …
Ça sent la glace et ça parle de mélancolie, de nostalgie, d'amitié, d'incompréhension, d'insouciance,…
« Et puis c'est ça avoir dix-huit ans, être dans l'instant, ne pas s'encombrer du passé, y compris le plus récent, et être dans l'insouciance, ne distinguer de la gravité nulle part, ne pas prêter attention aux détails, considérer que les détails n'ont pas d'importance, ne pas savoir enverra et oublier ce sont eux qui en ont le plus, de l'importance. »
Page 155
« Je songe que c'est un état magnifique, l'innocence. Et qu'on ne s'en rend compte que lorsqu'on l'a perdue ». Page 144
Le dernier été avant l'âge adulte !!

Philippe Besson m'a piqué au coeur avec ses souvenirs.
C'est un livre sur l'amitié, sur un groupe de copains mais aussi sur un drame

La lecture m'a beaucoup fait penser au film de François Ozon « Été 85 » @francoisozonfilm
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Ils sont six, cinq garçons et une fille, à passer ensemble leurs dernières vacances d'adolescents sur l'île de Ré. Certains se connaissent depuis longtemps, d'autres se sont découverts il y a quelques jours. L'été en cette année 1985, c'est clopes, plage et discothèque. C'est aussi l'insouciance des vacances et de l'âge. Et puis un jour, on est quand même obligé de grandir...

Philippe Besson nous livre ici un moment personnel, un de ces moments qui ont construit l'écrivain. Avec une écriture sobre et touchante à la fois, il nous replonge avec nostalgie dans cette période où Modern Talking passait à la radio, où les réseaux sociaux n'étaient constitués que d'êtres faits de chair et d'os et où les copains c'était la famille.
L'auteur dévoile un peu de son intimité et de sa manière d'appréhender la vie à l'aube de sa vie d'adulte.

C'est en se focalisant uniquement sur le quotidien, ces petits moments de rien qui font pourtant tout, que Philippe Besson parvient à tracer un portrait très réaliste d'une époque désormais révolue. Son texte parlera à tout ceux qui ont gardé un souvenir de ces étés 80's et fera remonter à la surface tout un tas de petites choses.

Une fois qu'on a démarré la lecture, il est difficile de la lâcher tant le texte glisse et qu'on s'attache très vite à cette bande de jeunes ados. Un roman tout en nostalgie et pudeur, dont le sel n'est constitué que de l'ordinaire et qui, le temps de quelques heures, nous dévoile une Ile de Ré qui n'existe plus non plus.

Un été au milieu des années 80.

L'île de Ré, la chaleur, la plage, l'adolescence.

Les corps qui se cherchent, s'effleurent.

Rien ne prête à conséquence l'été. Sauf cet été là…

Ils étaient six mais ne seront plus que cinq à la fin des vacances.

L'été 85 marquera à jamais l'auteur. Avec la sensibilité qu'on lui connaît, Philippe Besson évoque un drame réellement vécu, une blessure jamais refermée. A travers ce douloureux moment, l'auteur nous plonge dans les tourments adolescents, les premiers émois et la violence de ceux-ci.

Un roman sur la liberté, qui sent bon le sable fin et la moiteur des corps, tout autant que la violente réalité des vies adultes.
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Je vous emmène aujourd'hui sur l'île de Ré, dans les pages ensoleillées du dernier roman de Philippe Besson,  "Un soir d'été". C'est en 1985 que l'auteur nous invite à revivre un drame qui a marqué sa jeunesse estivale d'une manière indélébile.

Dans ce récit, nous faisons la connaissance de Philippe et de ses amis insulaires et vacanciers, partageant un été insouciant entre plages dorées, fêtes de village, farniente et flirts. L'auteur tisse avec subtilité les liens qui unissent ces jeunes de plus ou moins dix-huit ans. François, l'apprenti boucher, sous le charme d'Alice, se trouve en rivalité avec l'énigmatique Nicolas, tandis que Philippe, assumant ouvertement son homosexualité, a un faible pour Marc, le frère d'Alice. Il y a aussi Christophe, le pêcheur. Des relations complexes se tissent, entre amitié, attirance et jalousie.

Cependant, l'été idyllique prend une tournure inattendue lors de cette fameuse soirée du 20 juillet. Une nuit en boîte de nuit, une disparition soudaine, celle de Nicolas. L'enquête de gendarmerie ne laisse que des questions en suspens. La sidération et la culpabilité s'installent, transformant l'insouciance en un souvenir marqué par l'absence.

Avec une plume délicate et une sensibilité à fleur de mots, Philippe Besson offre un récit sobre et intense. J'ai pris énormément de plaisir à lire ce récit nostalgique d'un souvenir de jeunesse qui marque l'auteur encore aujourd'hui. Décidément, j'aime beaucoup beaucoup la plume de Philippe Besson !

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
À moins d'être complètement insensible, ce roman va vous toucher et assez fort. Ils sont six, 5 garçons et une fille, jeunes adultes, avec la vie devant eux. Ils sont en vacances, insouciants, joyeux, mais tout va changer. Nous sommes en 1980.
Ils sont jeunes, et ils nous rappellent très bien notre propre jeunesse, nos dix-huit ans, avec les copains.
Ce sont les premiers flirts, les journées à ne rien faire, à ne pas se poser de questions, on vit un point c'est tout.
Mais un soir alors qu'ils sont dans une discothèque, s'amusant, riant, sans penser à demain, il y aura un changement majeur qui viendra tout bouleverser, tout changer, en effet Nicolas, un de la bande, disparaît.
On avait constaté que celui-ci était souvent songeur, morose, mais pas plus qu'il ne le faut, où est passé Nicolas ? On ne sait pas, et la bande non plus ne sait rien, accident, disparition volontaire, suicide ? Tout est possible.
Ce drame va laisser une cicatrice pour chacun d'eux.
À travers les mots de l'auteur, on ressent leurs craintes, leurs inquiétudes, leur culpabilité de ne pas avoir su voir, comprendre.
Comme il n'y a jamais eu de point final à cette histoire, on peut encore espérer que Nicolas est à quelque part, que l'on peut le croiser sans savoir que c'est lui.
Philippe Besson a été témoin d'un tel drame, et à travers ses mots, on peut ressentir que ça fait encore mal.
Un soir d'été, c'est ma jeunesse, c'est votre jeunesse, ce sont ces étés plein d'insouciance où l'on vivait ses vacances sans limites, mais où pour certains ça s'est terminé autrement.
Un beau coup de coeur, pour les mots, pour les personnages qui sont venus me chercher et pour l'histoire qui sera gravée dans mon coeur pour un certain temps.
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Philippe Besson a une belle plume c'est indéniable. J'avais commencé par lire Ceci n'est pas un fait divers, et franchement, mise à part le style d'écriture que j'avais beaucoup apprécié, l'histoire m'avait moins emballée. J'avais beaucoup hésité à lire un autre livre. Je suis donc tombée par hasard sur celui-ci.

L'histoire est triste mais belle, tout commence avec de beaux souvenirs, des personnages attachants, des paysages qui semblent magnifiques mais comme toujours, il y a un mais... Alors même si le résumé ne laisse aucune surprise, on a vite envie de connaître la fin !