Sale période pour les artistes. Alors que les boulangers ont continué à faire du pain, les agriculteurs à cultiver, les gens du théâtre comme ceux du cinéma ont dû continuer à travailler pour vivre. A la différence que la main-mise allemande pesait sur chaque réalisation, avec une censure omnipotente et des sujets qui ne devaient pas aller contre certaines idées mises en place. Pire, il fallait parfois faire de la propagande. Bien sûr, la majorité des gens du spectacle ont refusé la collaboration, même si certains s'y sont engouffré avec ferveur. Ce livre revient sur ces années troubles et nous raconte de quelle manière les choses se déroulaient. Pourtant, le cinéma a donné naissance à quelques grands films malgré des conditions particulièrement difficiles : Les visiteurs du soir, le corbeau, révélant du même coup quelques cinéastes sur lesquels on a pu miser par la suite.
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