AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de maliroland


Recherche internet biographique. Quasiment rien si ce n'est son année de naissance 1987. Il est nécessaire afin de bien saisir une oeuvre, d'en savoir un minimum sur l'auteur.

Braves d'après, à commencer par le titre, restera donc un livre insaisissable. Respectons le choix de l'auteur même si ce choix est lui aussi insaisissable.

Qu'en est il ?

Une phrase : Retour était familier de ce goût de fer trahissant que dans les plus secrètes régions du corps le vide s'étendait.
Si vous comprenez la phrase faites moi signe. Les phrases d'avant et celles d'après fussent elles braves, n'éclairent pas.

Retour, c'est comme cela que s'appelle le petit fils, a donc perdu son grand-père. En cherchant dans ses papiers il trouve un carnet relatant et commentant un accident de chasse intentionnel ou pas commis par le père du grand-père. J'allais vous dépeindre le cadre de l'histoire, inutile, faisons comme l'auteur qui ne cherche pas plus que moi à être compris.

Une autre phrase : Aux âmes que leur cycle fait descendre pour le bref intervalle de vivre survient une telle concentration d'accidents que la pensée trop neuve n'a pas le temps de durcir, le souffle jamais assez long, le ventre nu ecchymosant sur tous les coins possibles et le bon sens, non, on ne trouve guère à l'exercer.
Quatrième de couverture : écriture singulière, fascinante, ironique et tendre capable d'évoquer les tragédies invisibles qui font ce que nous sommes.
Ah bon.

Des envolées littéraires que l'on comprend ou pas, des pensées qui n'engagent que l'auteur, une histoire de carnet qui semble secondaire ou pas car l'honneur d'une lignée familiale est en jeu, des oppositions ruralité modernisme urbain, attachement au passé ou passons à autre chose sans crainte ni remords, pardon sans peur et sans reproches, parti pris aux frontières du manichéisme, et un auteur qui voudrait que l'on ne sache rien de lui.

Une autre phrase : il admirait la toute puissance tertiaire en homme exclu lui même de la course aux trimestres cotisés mais qui ne se serait moqué pour rien au monde.
Sacrebleu, encore rien compris bien que souvent dans quelques critiques lues ici ou là je vois le mot poétique. Soit. Je relis la phrase peut être ai je deviné sûr de rien vide de savoir et honte d'ignorer.

Donc, un livre probablement militant mais je n'ai pas compris de quoi, une histoire d'importance via un satané carnet même pas écrit par lui, un style accrocheur sauf pour les décrocheurs et enfin une dernière phrase  pour la poésie du rythme : la volonté humaine se fonde tout au plus sur une espèce de poudroiement, un vent dans les feuilles qu'inverse qu'on ait pris ou non le temps d'aller pisser, sur rien en fait.
Je vous laisse commenter.

Fin du livre : cette vision sédimenta avec les autres dans l'inconscient des choses jolies qu'on n'explique pas.

Braves d'après, à commencer pas le titre, restera donc un livre insaisissable.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}