Le roman nous emmène en banlieue parisienne, dans une ancienne ferme où le dernier paysan vient de mourir: monsieur Retour. Son petit-fils revient sur l'histoire de cette famille, ses secrets, ses petites gloires, alors qu'il ne sait plus lui-même où il en est. L'auteur
Anton Beraber a sa propre langue, très imagée, puissante, tantôt savante et tantôt populaire: le genre dont on recopie des phrases entières pour soi. Mais c'est surtout l'histoire qui m'a happée, si semblable à la mienne et à tant de gens que je connais, fils et filles d'agriculteurs qui s'efforcent de renouer avec la bravoure. La mémoire résiste aux métamorphoses du monde et ça nous trouble. Un texte magnifique.
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