Dans ces notes
Roberto Bazlen évoque son enfance à
Trieste, la particularité d'une ville appartenant encore à l'Empire austro-hongrois, peuplée d'allemands, d'italiens, de slaves, etc., et où l'on parlait un dialecte vénitien. Il fréquente les écoles allemandes tout en étant irrédentiste.
Roberto Bazlen évoque aussi la vie intellectuelle de
Trieste :
Rilke composa ses élégies au château de Duino, l'atmosphère "fin de siècle" de l'oeuvre d'
Italo Svevo, un juif triestin d'origine souabe, le poète de langue allemande theodor Däubler,
James Joyce y enseigna l'anglais,
Stendhal y fut consul, etc. le texte, très court, est présenté en même temps que les dessins du peintre triestin Vittorio Bolaffio.