Rodolphe écrasait les gens et Julia se chargeait ensuite d'éparpiller leur poussière.
Tout ce qui demeure enfoui au plus profond de l’amour-propre, sous la pudeur, l’orgueil, la circonspection, la défiance de soi, la crainte de l’erreur et celle du ridicule, chez un garçon qui en est à sa trente-sixième amourette et à sa première passion, montait à la surface.
Toute la vie devant soi. Et ce n’est rien, au bout du compte. L’on se retrouve si tôt les mains vides.
Ce n’est point la joie qui importe, mais la paix. Cette paix qui naît mystérieusement lorsque l’on est passé par le pire, et que l’on en a fini avec l’espoir.
Ce sont les autres qui meurent. Nul ne conçoit sa propre mort
Ce sont les détails auxquels on n’avait pas pensé qui vous déchirent le cœur à l’improviste.
L’amour des autres, elle n’y croyait pas tout à fait. Il n’y a d’amour au monde que celui que l’on possède à soi, jalousement, celui que l’on a réinventé, avec tout ce qu’il a d’unique et d’incommunicable.
Le bonheur ne ressemble guère à l’image que l’on s’en était fait ; et il est le bonheur quand même.
Les choses de la terre et les choses du ciel ne sont pas comparables.
Après tout, une femme qui n’aime point n’aventure pas grand-chose.