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4,05

sur 787 notes
Ce livre est un brûlot ! C'est en tout cas ce que j'ai ressenti à sa lecture, tant j'ai eu besoin, à certains moments de faire une pause. Son personnage central, Suzanne poète et peintre québécoise est une une femme rebelle, transgressive, en fuite perpétuelle et c'est aussi la grand-mère de la narratrice. Et grâce au talent de cette dernière, j'ai été happée par l'histoire de Suzanne. Au fil de chapitres courts, de phrases nerveuses à l'écriture tantôt rude : "Mais dans ta bouche le goût de merde et de vies écorchées s'accroche" tantôt imagée :" il sait dans quels mots il marche" elle nous permet de suivre sans la lâcher, l'histoire tragique de cette femme hors du commun.
Sans doute l'emploi du "tu" qui scande tout le récit y est-il aussi pour beaucoup car il maintient constamment un dialogue tendu entre la narratrice, le lecteur et Suzanne. On sent fortement chez Anaïs Bardeau la volonté de tout dire en ne cachant rien des faits et gestes de cette grand-mère iconoclaste, même lorsqu'il s'agit des épisodes les plus terribles de sa vie :"Ce matin-là, sur un chemin de terre sans fin, tu lui passes la corde au coeur, tu lacères ce qui la relie au monde" écrit-elle en évoquant l'abandon de Mousse, la fille de Suzanne et sa propre mère. Mais l'on n'est jamais complètement dans le réquisitoire car elle sait également nous faire admirablement ressentir les déchirements auxquels Suzanne a été confrontés et qu'elle a déversés dans la peinture : "Tu largues ton saccage intérieur sur de la toile, tu suis le métronome anarchique de tes tripes qui là seulement se dénouent."
Ce qui est fascinant, est que sous la plume de l'auteur, Suzanne devient une héroïne tragique cernée pas la mort -celles qui vont jalonner son chemin de vie ; Muriel, Claude, Gary - et condamnée à une extrême solitude dont elle est en partie responsable tant elle a passé son temps à rompre les amarres mêmes celles auxquelles elle tenait le plus : "Tu attends l'autobus. Dévidée. Lestée. Seule au milieu des rafales."
Ce récit sous tension ne nous épargne rien des errances de Suzanne qui va vivre une partie de son existence allant d'une ville à l'autre, d'un amant à un autre. Il ne nous cache pas non plus ces moments de vie où elle va se perdre dans le sexe, l'alcool, la violence et dont elle aurait pu ne pas sortir indemne. Cela donne lieu à des scènes à la tonalité à la fois épique et fantasmagoriques comme celle de Harlem en feu, ou celle de l'attaque d'un autobus d'antiracistes par des membres du KKK.
La fin du récit va decrescendo et les derniers chapitres consacrés à la fin de vie de Suzanne marquent un apaisement. Pas seulement dans les faits - elle va sortir de la folie grâce à la pratique du zen - mais aussi dans la relation de la narratrice avec sa grand-mère. le " tu" va se conjuguer avec le on et le je. Et la narratrice, dans une dernière page que je trouve très émouvante, va inscrire son aïeule dans son histoire familiale tourmentée en même temps qu'elle devient mère.
La boucle est bouclée....
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Dans La femme qui fuit d'Anaïs Barbeau-Lavalette, la place occupée par les époques et les lieux sont inextricablement liés à la compréhension du personnage principal du roman, soit la grand-mère de la narratrice, Suzanne Meloche. En effet, le personnage évolue au gré des époques et des lieux qui jalonnent sa vie (Ottawa, Montréal et New York, entre autres). Débutant par la crise économique de 1929, l'auteur y décrit avec sensibilité le bidonville, le Hole, de la région d'Ottawa, la pauvreté et l'empreinte que cela laisse sur le personnage. Puis, nous sommes transportés au temps des automatistes et du Refus global à Montréal. Nous découvrons l'implication du personnage dans le milieu littéraire et artistique de l'époque. L'auteur décrit, à travers l'importance de la langue, l'ambiance et les rencontres du personnage (Borduas, Riopelle, Gauvreau), la ville de Montréal dans l'après-guerre. C'est également à cette époque que Suzanne Meloche se marie avec Marcel Barbeau et donne naissance à deux enfants. La pauvreté et le souvenir de sa mère, morte de l'intérieur, lui insuffleront la nécessité de se choisir et de quitter une vie de famille qui l'étouffe et étouffe l'artiste en elle. Son désir de liberté ne sera jamais assouvi, car le poids de la culpabilité semble avoir rongé les contours de sa vie et, du coup, cette même liberté tant convoitée. L'oeuvre d'Anaïs Barbeau-Lavalette est vibrante, et grâce à son écriture, douce et implacable, nous redécouvrons des lieux et des époques, et à travers eux, le portrait d'une femme tourmentée.
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Anaïs Barbeau-Lavalette nous livre dans La femme qui fuit le récit poignant du destin hors norme de Suzanne Meloche (Barbeau), mère, artiste, militante (et grand-mère de l'auteur) qui, par révolte contre son époque ou par besoin criant d'exister, abandonne ses enfants pour poursuivre son destin.
Grâce à cette plume d'influence cinématographique, ce roman-biographie d'une grande sensibilité sait non seulement donner chair à des artistes marquants de l'histoire du Québec à l'aube de la Révolution tranquille, mais aussi de rendre presque palpables des lieux et des événements par des mises en scène où tout est si minutieusement dépeint, que le lecteur, parfois bien malgré lui, se retrouve en situation de voyeurisme.
La précision descriptive et émotive des événements personnels, familiaux et sociaux rend éloquent l'indicible. Lorsqu'elle décrit le piano de sa mère, c'est la vie de cette femme qui nous est dévoilée, lorsqu'elle décrit les discussions de salons entre artistes du mouvement automatiste, c'est tout le bouillonnement du milieu artistique et le contexte politico-social de Montréal des années 1940 qui nous apparait comme si nous y participions.
C'est un roman personnel qui nous enseigne sur un pan de l'histoire des femmes artistes au Québec. Mieux, l'auteur nous plonge dans cette réalité.
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Captivante lecture qui permet de retracer un morceau de notre histoire. J'ai moins aimé la partie émotive, qui me parait inutile au récit principal qui est le véritable intérêt de ce livre.
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Une femme, Suzanne Meloche, fait le choix de l'art au détriment de ses enfants. Est-ce concevable pour une mère, est-ce acceptable au nom d'un idéal et d'un combat ?
Il faudra toute la puissance narrative d'Anaïs Barbeau-Lavalette qui seule pourra parler à la 2ème personne du singulier à sa grand-mère pour nous amener à recevoir les faits en pleine face puis à les intellectualiser, à les digérer et à les recracher selon nos convictions.
Roman atypique et puissant qui avance à coup de "Tu" et qui s'insinue peu à peu dans notre tête de lecteur pour ne plus vouloir en sortir.
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Une histoire bouleversante racontée d'une écriture bréve et tranchante, illustration parfaite du tumulte des sentiments qu'une absence peut causer.
Un livre qui donne envie de se plonger dans l'histoire du Québec pour comprendre cet irrésistible besoin de liberté qui a toute sa vie provoqué la fuite en avant de cette femme en dépit de ses souffrances à chaque abandon.
Un véritable coup de coeur.
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Un beau livre qui raconte la vie d'une personne pas très belle, égarée par son narcissisme (la poésie à bon dos), par une quête personnelle inutile aux bénéfices trompeurs et éphémères. Ceux qui restent et ceux qui se souviennent, pour autant que cela ait un sens dans l'immensité du temps, sont ceux à qui l'on a donné (tenté de donner) un peu de chaleur et d'amour.
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Voici un livre fort, percutant, déchirant, intime, bouleversant. Anaïs Barbeau-Lavalette, l'auteure, n'a jamais connu sa grand-mère maternelle : Suzanne Meloche. Elle engage une détective privée pour aller à la rencontre de cette femme qui a marqué à jamais la vie de ses enfants en les abandonnant. À travers son parcours, le lecteur apprend à connaître cette femme tantôt touchante, tantôt révoltante. C'est une partie de l'histoire du Québec qui nous est présentée et d'une Amérique aux prises avec la ségrégation qui est aussi relatée au fil des pages. Suzanne Meloche a fréquenté les grands intellectuels, artistes de l'époque comme Borduas, Riopelle, Gauvreau et elle a été l'épouse de Marcel Barbeau, le peintre, de qui elle aura deux enfants. Elle les quitte pour toujours en 1952 alors que son fils n'a qu'un an et sa fille trois ans. Elle a peint, rédigé des poèmes. D'ailleurs, une de ses toiles a été exposée au Musée d'art contemporain de Montréal et son recueil de poésie Les Aurores fulminantes a été publié aux Herbes rouges plusieurs années après sa rédaction.
Le lecteur découvre la trajectoire d'une femme en mouvement… Une femme en fuite sur les routes… Elle se retrouve très jeune à Montréal  auprès des Automatistes après une enfance à Ottawa, elle quitte tout pour la Gaspésie où elle sera postière, puis elle part en Europe vivre dans la famille de son amant, ensuite elle parcourt les routes de l'Amérique pour lutter pour les droits des Noirs. Une femme qui fuit… Qui? Quoi? Une femme qui laisse des traces, des blessures, des silences, des peines, des regards, des exploits…. Mais c'est surtout le message d'une petite-fille pour cette grand-mère qui blessa à tout jamais l'âme de sa mère que nous retrouvons au fil des pages… alors qu'elle devient elle aussi mère…

Parce que je suis en partie constituée de ton départ. Ton absence fait partie de moi, elle m'a aussi fabriquée. Tu es celle à qui je dois cette eau trouble qui abreuve mes racines, multiples et profondes.
Ainsi tu continues d'exister.
Dans ma soif inaltérable d'aimer.
Et dans ce besoin d'être libre, comme une nécessité extrême.
Mais libre avec eux.
Je suis libre ensemble, moi. (p. 376)

Le récit est entièrement rédigé au tu et les chapitres sont courts non numérotés. le style s'avère très personnel et tout est extrêmement bien écrit…. Les phrases sont courtes, brèves. Elles savent éclairer une période de notre mémoire collective, mettre en lumière un fantôme… Questionner ce fantôme, le rattraper dans cette mouvance…

Tu entres sans t'excuser d'être là. le pas sûr. Même si ça fait 27 ans que tu n'as pas vu ma mère.
Même s'il y a 27 ans, tu t'es sauvée. La laissant là, en équilibre sur ses trois ans, le souvenir de tes jupes accroché au bout de ses doigts.
Tu t'avances le pas posé. Ma mère a les joues rouges. Elle est la plus belle du monde.
Comment as-tu pu t'en passer?
Comment as-tu fait pour ne pas mourir à l'idée de rater ses comptines, ses menteries de petite fille, ses dents qui branlent, ses fautes d'orthographe, ses lacets attachés toute seule, puis ses vertiges amoureux, ses ongles vernis, puis rongés, ses premiers rhums and coke?
Où est-ce que tu t'es cachée pour ne pas y penser?
Là, il y a elle, il y a toi, et entre vous deux : moi. Tu ne peux plus lui faire de mal parce que je suis là. (p. 7-8).

Si vous n'avez pas encore lu ce roman récipiendaire de prix comme :
Le  Prix des libraires du Québec
Le Prix littéraire France-Québec
Le Grand Prix du livre de Montréal
Je vous le recommande fortement … La femme qui fuit, une lecture sous le signe de la liberté, impossible de ne pas aimer….Coup de coeur absolu!

Tu reviens donc chez toi en ébullition. Les jours reprennent leur cours, mais tu les traverses autrement. Portée par le courant. Tu sais maintenant que tu as un ailleurs.
Ce que tu ne sais pas, c'est que tu en auras toujours un, et jamais le même. Ce sera ta tragédie. (p. 87).

Un livre sur la réconciliation avec cette femme qui a quitté mari et enfants à une époque où cela ne se faisait pas… D'ailleurs, l'écrivaine mentionne dans une entrevue accordée à Mario Cloutier dans La Presse :
Ma grand-mère était comme un fantôme que j'haïssais quelque part. Elle avait laissé ma mère. Je me suis donné la permission de la rencontrer et d'en faire une femme. Ça m'a vraiment réconciliée avec elle et notre histoire. Elle avait 26 ans et avait le violent désir de créer et la possibilité de le faire, sans endroit pour le faire. le mari vit de son art, mais pas elle. Alors elle sacre son camp. C'est dur à nommer pour moi parce ça remue beaucoup de souffrance. Ça se transmet d'une génération à l'autre, mais il y avait quelque chose de courageux là-dedans.

Avez-vous lu ce magnifique bouquin? Que pensez-vous de cette histoire?
Bien à vous,
Madame lit
https://madamelit.me/2017/06/29/madame-lit-la-femme-qui-fuit/
Lien : https://madamelit.me/2017/06..
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Le bandeau du livre annonçait un roman qui vous bouleverse à la Delphine de Vigan. Moi dans le style, je vois plutôt du Martin Winckler période Sachs/la vacation. Ça tombait plutôt bien, c'est une écriture qui me lie.

Tu es une enfant sauvage et particulière, tu grandis en découvrant l'art, on te fait croire que tu es particulière, tu abandonnes ta famille pour poursuivre ta particularité, tu végètes avant de donner sa raclée au Klu Klux Klan et végéter de nouveau.

Oui je viens de tout bien spoiler, mais de fait, je n'ai pas eu le bouleversement attendu. Mon attention a eut ses hauts dans cette biographie romancée de la grand mère de l'auteur (enfance, panpan kluklu, et vieillesse) et des grands bas (l'art dans le climat politique de l'époque, ce tout ça pour ça qui lui a coûté sa famille).
C'est d'ailleurs le point positif de cette auteure, elle n'essaie pas d'attirer la sympathie pour sa grand mère (en tout cas, pour moi empathie keudalle) même si j'ai retrouvé en elle certains de mes égos, le besoin et la peur de la solitude, du temps qui passe et de ce que l'on en a (pas) fait.

Une lecture en dents de scie donc qui m'a séduite et agacée. Pas un livre coup de poing comme Rien ne s'oppose à la nuit, plutôt une façon intelligente et pas trop intimiste d'exorciser ses démons de famille.

(bon et à pwal le titre, moi j'ai eu l'impression qu'on avait une femme qui pleuvait des gouttes dès que j'attrapais le livre).
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Il y a quelques jours je me perdais dans une faille spatio-temporelle en traînant mes pas dans ma librairie préférée - que je fréquente à ma grande frustration puisque j'ai décidé depuis plus de 2 ans maintenant de me libérer de la possession de biens matériels et que donc je n'achète plus que très peu de livres, les empruntant de préférence à la médiathèque mais bon ça ne m'empêche pas d'aller fureter en librairie chaque semaine (et cette fois j'ai quand même craqué sur un tout petit Sylvain Tesson) - enfin bref ce n'est pas le sujet. Ce que je veux dire c'est que pendant que je zieutais amoureusement les nouvelles sorties et tout le reste, j'ai entendu une dame qui demandait un conseil lecture à une libraire qui passait par là. Et que lui a-t-elle conseillé ? Je vous le donne en mille, et avez dû me voir venir, oui elle lui a conseillé ce petit livre d'Anaïs Barbeau-Lavalette, La femme qui fuit.
Comme j'avais moi-même achevé cette lecture quelques jours auparavant, j'ai tendu une oreille curieuse (que celui qui n'a jamais fait ça me jette la première pierre). A l'entendre, le livre était émouvant, bouleversant, déchirant, poignant (oui elle en faisait des caisses sur ce registre), racontant l'histoire scandaleuse d'une femme (libérée oui c'est pas si facile) qui abandonne ses enfants pour s'en aller vivre une vie de bohème. Elle (la libraire) dit aussi des trucs comme écriture forte, intense, originale, style qui happe, et enfin, bien sûr, coup de coeur.

Mouais… ben écoutez, je sais pas.... Je n'ai pas vraiment partagé cet enthousiasme débordant, je n'ai pas été envoûtée, retournée, bouleversifiée, pas davantage happée ou transportée, mon coeur n'a pas bondi dans ma poitrine ni n'a été déchiré (heureusement). D'ailleurs, pour en finir avec cette anecdote plus ou moins hors de propos, le cliente a dû se méfier aussi face à cet étalage de superlatifs car elle a dit poliment merci, je prends note, j'achèterai peut être ce livre une autre fois. Bien joué ! Comme quoi ça servait à rien de chanter la pomme.

Pour ma part, j'ai pris ce mini livre suite à un entrefilet lu je ne sais plus où, aussi parce que je l'ai trouvé à la médiathèque juste avant mes vacance et enfin, pour son tout petit format qui m'a permis de le glisser dans ma valise sans risquer de me péter un bras en la portant. Je n'ai pas été spécialement déçue en le lisant parce que je n'en attendais rien de particulier mais je n'ai pas été séduite non plus. Impression mitigée, sentiment d'avoir survolé quelque chose, trop court et trop long à la fois, bref, lecture pas indispensable.
Ce n'est pas que je sois un être froid et dénué de toute sensibilité, au contraire (même si je cache bien mon jeu), ce n'est pas que le thème ne me parle pas (au contraire, je me sens même plutôt concernée par cette question de l'abandon) mais voilà, je n'ai pas réussi à m'intéresser plus que ça à cette histoire et je crois que d'ici peu j'aurai tout oublié de ce livre.

En fait, je sais ce qui a cloché pour moi avec cette lecture : c'est ma méconnaissance du contexte. Oui, je suis passée complètement à côté d'une autre dimension du livre parce que ne connais absolument rien, mais rien de rien (et je le regrette bien) au mouvement des Automatistes québécois, rien du Refus Global non plus. Bien sûr j'ai plus ou moins compris quand même, j'ai imaginé, j'ai pensé un peu au Salon des Refusés en France ce genre de trucs (j'ai quand même fait des études en Histoire de l'Art hein) mais bon, je suis bien obligée d'admettre que je connais rien à ce pays ni à cette période de son histoire. Alors oui, j'ai fais quelques recherches après, j'ai appris que le Refus Global était un manifeste artistique publié en 1948, plutôt libertaire et assez radical, que les Automatistes étaient des artistes issus du Surréalisme qui s'intéressaient aussi à la psychanalyse et enfin, j'ai appris que tout ça se passait pendant la Grande Noirceur et annonçait la Révolution Tranquille au Québec. Vous voyez de quoi je parle ? Non ? Moi non plus pas très bien, j'ai honte, mais par contre je dois dire que j'adore vraiment j'adore ces termes utilisés pour désigner les périodes historiques, vive le modèle québécois !

Ainsi donc, tabarnouche, je crois bien qu'il faut être québécois pour pouvoir appréhender ce livre dans l'ensemble de ses dimensions. Pour être honnête toutefois, je ne peux pas jurer non plus que je l'aurai adoré même si j'avais été au taquet au niveau de la connaissance du milieu artistique et contestataire québécois des années 40 et 50 (mais il est certain que j'aurai trouvé un peu plus d'intérêt à cette lecture).
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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