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Critique de PortoPolar
Dernier tome des aventures de Paul Green, mais le premier pour moi qui m'en suit d'ailleurs aperçu seulement à la moitié. Aucune gêne à la compréhension donc, et à priori pas non plus d'élements qui gacheraient les 2 premiers que je lirai avec plaisir.
Une des petites particularités de cette série est que l'action se déroule aux USA bien que l'auteur soit français et qu'il écrive dans sa langue natale. Je me méfiais un peu naturellement de ce choix mais mes doutes ont vite été balayés tant Olivier Bal parait parfaitement "attraper" l'état d'esprit de la société americaine à maintes reprises et de façon parfois subtile.
Néanmoins Méfiez-vous des anges n'a pas forcément vocation à plonger en profondeur dans les multiples facettes de la société americaine en dépit d'immersions courtes mais franchement plaisantes que ce soit dans Skid Row le quartier-favela de Los angeles, dans les hauteurs plus huppées ou encore evidemment dans la secte qui joue le premier role du roman..
Immersions courtes car oui, comme disent nos amis quebecois, Olivier Bal n'a pas le temps de niaiser : le rythme est rapide et vif, au bon sens du terme.
Il est donc difficile de s'ennuyer, l'auteur étant vraiment génereux quand il s'agit de faire monter l'intensité. Pour autant on a pas l'impression d'une Netflixerie qui se contenterait d'empiler des rebondissements loin de la.
Le style de structure du roman est assez classique pour ce genre, avec des aller-retours entre points de vues distincts parfois très lointains qui se réunissent à un moment ou un autre de l'arc narratif. C'est sans fioriture, plaisant, et parfaitement addictif.
Les personnages sont à mon gout proposés au lecteur de manière très "juste", sans être extremement développés chacun a clairement sa personnalité ainsi que certaines particularités plutot interessantes et crédibles. J'étais très interessé par l'enquêtrice atteinte du syndrome avec lequel la mémoire retient tout ce que les yeux croisent. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'angle d'approche de cette particularité qui est bien plus une maladie contraignante qu'un superpouvoir à la Hercule Poirot.
Acheté au hasard, Méfiez-vous des anges m'a beaucoup plu comme vous l'aurez compris, il se lit assez rapidement car très prenant, un peu comme si l'auteur avait réussi à placer parfaitement le curseur entre les différents styles dont il s'inspire. le roman est d'autant plus agréable si vous avez une petite fascination pour le milieu des sectes et autres abus des communautés de bien-être et spiritualité un peu borderline.
16/20 Une très bonne surprise.
Une des petites particularités de cette série est que l'action se déroule aux USA bien que l'auteur soit français et qu'il écrive dans sa langue natale. Je me méfiais un peu naturellement de ce choix mais mes doutes ont vite été balayés tant Olivier Bal parait parfaitement "attraper" l'état d'esprit de la société americaine à maintes reprises et de façon parfois subtile.
Néanmoins Méfiez-vous des anges n'a pas forcément vocation à plonger en profondeur dans les multiples facettes de la société americaine en dépit d'immersions courtes mais franchement plaisantes que ce soit dans Skid Row le quartier-favela de Los angeles, dans les hauteurs plus huppées ou encore evidemment dans la secte qui joue le premier role du roman..
Immersions courtes car oui, comme disent nos amis quebecois, Olivier Bal n'a pas le temps de niaiser : le rythme est rapide et vif, au bon sens du terme.
Il est donc difficile de s'ennuyer, l'auteur étant vraiment génereux quand il s'agit de faire monter l'intensité. Pour autant on a pas l'impression d'une Netflixerie qui se contenterait d'empiler des rebondissements loin de la.
Le style de structure du roman est assez classique pour ce genre, avec des aller-retours entre points de vues distincts parfois très lointains qui se réunissent à un moment ou un autre de l'arc narratif. C'est sans fioriture, plaisant, et parfaitement addictif.
Les personnages sont à mon gout proposés au lecteur de manière très "juste", sans être extremement développés chacun a clairement sa personnalité ainsi que certaines particularités plutot interessantes et crédibles. J'étais très interessé par l'enquêtrice atteinte du syndrome avec lequel la mémoire retient tout ce que les yeux croisent. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'angle d'approche de cette particularité qui est bien plus une maladie contraignante qu'un superpouvoir à la Hercule Poirot.
Acheté au hasard, Méfiez-vous des anges m'a beaucoup plu comme vous l'aurez compris, il se lit assez rapidement car très prenant, un peu comme si l'auteur avait réussi à placer parfaitement le curseur entre les différents styles dont il s'inspire. le roman est d'autant plus agréable si vous avez une petite fascination pour le milieu des sectes et autres abus des communautés de bien-être et spiritualité un peu borderline.
16/20 Une très bonne surprise.
