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Critique de jumale
#mefiezvousdesanges
Olivier Bal nous emmène pour la troisième fois dans les pas de Paul Green, ancien journaliste, cabossé par la vie, fatigué, désabusé, touchant.
À la recherche d'une jeune femme, son enquête le conduit aux portes de "l'enceinte" Une vision de la vie prônant
"La paix et l'harmonie"
"Tendre la main vers la lumière "
Paul va s'infiltrer, découvrir un gourou hypnotique, des lieux interdits, une vie machinale, des journées répétitives.
Dans le même temps à Los Angeles, l'inspectrice Sarah Shelley est appelée sur le lieu d'un crime horrible, une jeune femme sacrifiée, tailladée, impossible à identifier. Morte, vidée de son sang.
Sarah ne lâche rien et va tel un pit Bull foncer dans le tas pour donner un prénom et un nom à "Jane Doe".
Sarah personnage badass, avec ses fêlures, ses blessures, un animal de foire avec son hypermnesie, asociale, un cerveau en surchauffe qui se souvient de tout, emmagasine. À fleur de peau, tenace.
"Je connais la moindre rue, la moindre ruelle."
Un roman choral dans les bas-fonds de Los Angeles, addictif, immersif, on tombe vers les ténèbres, dans l'horreur et la noirceur. Les bas-fonds sont nauséabonds.
On fraye avec les disparus, l'angoisse nous serrant le coeur, la tristesse suinte de nos pores.
Toujours sur le qui-vive on suit Sarah et Paul parmi les ombres, la solitude des "cas désespérés", tétanisé par la peur qui déchire, c'est violent, fracassant, le goût du sang dans la bouche.
La détresse monte et gonfle, la cité des anges, cache la folie des hommes, plus d'espoir, on se laisse glisser vers les abysses.
La tension nous broie, la manipulation fige," l'enceinte" un chemin vers la lumière où...une descente en enfer?
"La voie, ça commence par des promesses et ça finit dans le sang. Ils obéissent comme des clébard..."
J'ai aimé la psychologie des personnages, une psychologie poussée qui donne de la profondeur.
On sent une recherche complètement maîtrisée de l'auteur sur son sujer, tout va très vite, tout s'enchaîne, en apnée on ouvre les portes de la vérité.
Et c'est vertigineux et diabolique.
Un coup de coeur pour ce livre , pour Sarah qui mériterait de revenir, pour l'auteur qui atteint une maturité dans l'écriture.
Bref LIS-LE
Olivier Bal nous emmène pour la troisième fois dans les pas de Paul Green, ancien journaliste, cabossé par la vie, fatigué, désabusé, touchant.
À la recherche d'une jeune femme, son enquête le conduit aux portes de "l'enceinte" Une vision de la vie prônant
"La paix et l'harmonie"
"Tendre la main vers la lumière "
Paul va s'infiltrer, découvrir un gourou hypnotique, des lieux interdits, une vie machinale, des journées répétitives.
Dans le même temps à Los Angeles, l'inspectrice Sarah Shelley est appelée sur le lieu d'un crime horrible, une jeune femme sacrifiée, tailladée, impossible à identifier. Morte, vidée de son sang.
Sarah ne lâche rien et va tel un pit Bull foncer dans le tas pour donner un prénom et un nom à "Jane Doe".
Sarah personnage badass, avec ses fêlures, ses blessures, un animal de foire avec son hypermnesie, asociale, un cerveau en surchauffe qui se souvient de tout, emmagasine. À fleur de peau, tenace.
"Je connais la moindre rue, la moindre ruelle."
Un roman choral dans les bas-fonds de Los Angeles, addictif, immersif, on tombe vers les ténèbres, dans l'horreur et la noirceur. Les bas-fonds sont nauséabonds.
On fraye avec les disparus, l'angoisse nous serrant le coeur, la tristesse suinte de nos pores.
Toujours sur le qui-vive on suit Sarah et Paul parmi les ombres, la solitude des "cas désespérés", tétanisé par la peur qui déchire, c'est violent, fracassant, le goût du sang dans la bouche.
La détresse monte et gonfle, la cité des anges, cache la folie des hommes, plus d'espoir, on se laisse glisser vers les abysses.
La tension nous broie, la manipulation fige," l'enceinte" un chemin vers la lumière où...une descente en enfer?
"La voie, ça commence par des promesses et ça finit dans le sang. Ils obéissent comme des clébard..."
J'ai aimé la psychologie des personnages, une psychologie poussée qui donne de la profondeur.
On sent une recherche complètement maîtrisée de l'auteur sur son sujer, tout va très vite, tout s'enchaîne, en apnée on ouvre les portes de la vérité.
Et c'est vertigineux et diabolique.
Un coup de coeur pour ce livre , pour Sarah qui mériterait de revenir, pour l'auteur qui atteint une maturité dans l'écriture.
Bref LIS-LE
