Personne ne meurt à Longyearbyen

INSIPIDE


Direction la Norvège, le froid et l'archipel du Swalbard !

On suit ici deux enquêtes bien sûr étroitement liées qui commencent par le corps retrouvé d'une femme probablement déchiquetée par une ourse...

Le contexte historique est intéressant. Les côtés politiques et écologiques sont bien amenés.

Cependant, les intrigues ne m'ont pas convaincues. Il m'a manqué cet éclat du captivant, du haletant et surtout du glaçant que j'attends dans un thriller.

J'ai été également dérouté par le tutoiement facile entre les personnages.


Je suis donc passée à côté de ce roman aux thématiques tournées vers le réchauffement climatique et la protection animale même si ce sont des thématiques qui m'intéressent et qui me touchent.


Ceci dit, j'ai vu beaucoup d'avis positif sur un autre roman de l'auteur et je ne manquerai pas à l'occasion de le lire pour pouvoir me réconcilier avec lui.

Premier roman que je lis de cet auteur.

Dans un premier temps, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire.
La faute, probablement, à la multiplicité des lieux, aux noms plus que compliqués et difficiles à retenir. Heureusement, l'auteur a eu la bonne idée de mettre une carte au début du livre. Pas facile également d'assimiler les noms des personnages.
J'ai même failli arrêter ma lecture...

Cependant je ne regrette pas d'avoir persisté car l'intrigue est prenante et la fin très bien ficelée.
Nous apprenons beaucoup sur la survie des ours, sur les baleines et leur exploitation à des fins inattendues...
Ce roman nous permet également de se poser la question suivante : "ne serait-ce pas l'homme l'animal le plus dangereux de la planète".

Alors, accrochez-vous... Cela en vaut la peine.

Très déçue par le manque de finesse de ce thriller tellement les personnages sont grossiers et clichés. La documentation est de qualité mais ne compense en rien la pauvreté de l'intrigue , de la créativité ni celle de l'écriture (j'ai dû vérifier que l'auteur était français pensant que c'était mal traduit) . Cet auteur gagnerait certainement à se concentrer sur la géopolitique qui semble être son coeur de métier