Sartre, Queneau, Paulhan, la N.R.F. et Saint-Germain-des-Près, le décor était planté, les figurants attendaient dans les coulisses, la place était nette pour une nouvelle donne, pour cette Libération tant attendue. Cette Libération, nous la voyions sous les traits du colonel John Ford ou du lieutenant Faulkner, accourus, comme dans un rêve, pour nous délivrer.
Alexandre Astruc, « prophète de la Nouvelle vague » est venu à Genève le 1er mai 2015 pour présenter son film préféré La longue marche.
lexandre Astruc signe ses premiers articles dans la presse littéraire sous l'Occupation, se lie d'amitié avec Sartre et Vian. En 1948, deux article-manifestes, "La caméra-stylo" et "L'avenir du cinéma" font de lui le prophète du cinéma d'auteur et le "tonton de la Nouvelle Vague", ainsi que l'appellera Godard. En 1955, son premier long-métrage Les mauvaises rencontres sera suivi par une série brillante de films pour la télévision naissante (Une vie, 1958), Flaubert (L'Education sentimentale) et Poe (Le puits et la Pendule, 1963)
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