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EAN : 9782843983931
160 pages
Apogée (17/08/2011)
4.83/5   3 notes
Résumé :
« En résidence au Parc culturel de Rentilly, en 2010, mon projet d’écriture s’est rapidement focalisé sur le désir de « répondre » à ce lieu singulier — à sa beauté très domestiquée — en questionnant le statut de la « nature » dans notre monde contemporain.
De quelle nature s’agit-il ?
Qu’a-t-elle à nous dire de nous-mêmes, de notre société ?
L’idée de « terre-mère » rassurante, enveloppante, qui accompagnait nos ancêtres a sombré en même temps ... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
 
Le vent souffle, les nuages chavirent au-dessus des séquoias géants.
« Grands bois, vous m'effrayez comme des cathédrales... »
Baudelaire garde encore, écrit Roger Munier, une approche sacrale de la forêt.
Dans le monde antique on voyait « poindre » une nymphe sous la source, là où notre regard contemporain ne voit qu'un point d'eau.
Le mystère de la source en est-il réduit ?

*

Et roule l'ancienne rondeur de l'être
Loin de nos paumes nues ...


pp. 94 (Printemps) & 134 (Automne)
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Gaston Bachelard ! Rediriez-vous que la vie est ronde, qu'elle a goût de fruit et qu'un mot bien choisi l'ouvre comme un festin. « Dans les jours de bonheur le monde est comestible. »


Il m'apprend le mot « pancalisme ». Adoration de ce qui est beau, volonté de voir le beau.

*

Il faudrait recueillir et héberger les mots en voie de disparition, ceux qui s'effacent subrepticement de nos pages, glissent dans les marges sans que l'on s'en inquiète. Ils sont devenus inutiles. Désaccordés ou déplacés. Voire obscènes.
Le mot « contemplation » résonne-t-il ailleurs que dans les têtes de religieux sortis du siècle ?


Ce soir, tranquille à ma table tandis qu'à l'extérieur volent les premières feuilles pourpres, je m'attarde sur une petite phrase de Günther Anders : « Notre obéissance est d'autant plus grande que nous sommes sûrs de notre illusion de liberté. »


pp. 100, 90 (Printemps) & 127-9 (Automne)
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Poème de Françoise Ascal
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