Quand le chat n'est pas là...

Jusque-là, retrouver les aventures d'Helen Grace, était l'assurance d'une lecture dynamique et efficace. Fort de cette expérience, je me suis donc lancé dans ce 11ème épisode avec sérénité.

L'inspectrice anglaise est confrontée à un tueur en série qui s'acharne sur ses victimes avec une hache. de son côté, elle continue à être en insécurité et à se battre avec sa hiérarchie. Elle est fragilisée dans son quotidien et son activité en ressent les conséquences.

Avec cette nouvelle enquête, j'ai l'impression qu'Helen Grace est en train de perdre de sa superbe. Elle, qui surnageait par sa force de caractère, semble maintenant subir l'ensemble des évènements. Elle ne paraît même plus en mesure de faire correctement son travail tant le monde entier semble vouloir la persécuter. Alors qu'elle était toujours dans le combat, elle est devenue une victime. Je suis donc désappointé par cette soudaine baisse de charisme. J'ai parfois eu envie de crier « Rendez-moi l'ancienne Helen ! ».

En ce qui concerne l'histoire elle-même, la lecture de « Quand le chat n'est pas là » reste agréable et plaira aux gens qui veulent se distraire. La narration est maîtrisée et le savoir-faire de l'auteur britannique est toujours à l'oeuvre. Mais, pour ma part, j'ai trouvé que cette aventure n'était pas à la hauteur des meilleurs de la série. Il lui manque le mordant des opus précédents. le rythme est beaucoup plus lent, Helen Grace plus fade, le scénario moins convaincant. Les ingrédients qui faisaient sa singularité ne sont pas au rendez-vous.

Je ressors quelque peu frustré de cet épisode. Même si c'est un polar convenable, MJ Arlidge m'a donné le sentiment de vivre sur ses acquis. J'espère qu'il reprendra du poil de la bête dans le prochain… ou peut-être la série arrive-t-elle au bout de son cycle ? L'avenir nous le dira !
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J'ai reçu ce polars dans le cadre de "Masse critique", je ne connaissais pas l'auteur (oui désolée je suis novice dans les polars-thriller). Quelle surprise ce fut lorsque j'ai découvert que MJ Arlidge serait présent au prochain Quai du polars, festival auquel j'allais aller pour la 1ère fois avec une amie adepte. Bon, victime de son succès cette 20 ème édition ne m'a pas permis de le rencontrer tellement il y avait de monde. Mais c'est à cette journée que j'ai découvert que "Quand le chat n'est pas là...." était une suite. Mince, vais-je apprécier et comprendre ma lecture alors que je n'ai pas lu les tomes précédents ? Bon j'ai réussi à cerner les personnages principaux, compris qu'il y avait des histoires anciennes tenaces. Ma lecture a été plutôt agréable, est ce le bon adjectif alors qu'il y a des scènes bien violentes ?! On va dire que dans l'ensemble j'ai aimé ce roman, toutefois je pense quand même que ma lecture aurait été meilleure en connaissant tous les tenants et les aboutissants .
Quelques passages m'ont laissé également perplexe,dont des scènes d'action où je me serais crue dans une série télévisée avec une super héroïne. J'ai également trouvé certaines déductions un peu rapide et trop facile à mon goût.
Mais Arlidge sait nous promener d'un coupable à un autre, et j'ai apprécié son style.
Au final malgré quelques bémols j'ai passé un bon moment et ai envie de reprendre la saga du début. Donc à bientôt Am Stram Gram.

Trop d'affaires dans ce livre, je me lasse d'Helen Grace. le style est toujours percutant et rapide, Helen égale à elle même. Mais, entre la journaliste casse pieds, le chef imbuvable, la collègue et ses soucis de couple, et les fausses pistes par dessus, j'étais bien contente de venir à bout de ce pavé. Ce polar ne restera pas dans ma mémoire.

Un livre aux chapitres courts qui se lit facilement.
L'intrigue : des meurtres sanglants à la hache (pourquoi tant de haine ?), des victimes collatérales pas vierges de tout reproche. Pour le reste une enquêtrice dont on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'elle est une super flic (description sommaire de sa personnalité), une journaliste qui se pointe telle une fleur un chapitre sur trois pour mettre le bazard, et un assassin sortie de nulle part qui a un moment donné a totalement vrillé. Voilà... Volilà...
Comme vous le comprendrez cet ouvrage ne restera gravé à jamains dans ma mémoire.