Pendant l'écriture du scénario, parfois même avant, mon imagination galope, des images mentales se forment qui s'incrustent et dont il m'est ensuite difficile de me dégager.
Désormais mes choix, qui n'étaient pas forcement les siens, parasitent la lecture de son roman. Le cinéma, qui est un art populaire, phagocyte le livre, il donne une image à un imaginaire et cette image demeure en surimpression.
J'aime bien aussi la réplique que John Ford place à la fin de L'homme qui tua Liberty Valance: "On est dans l'Ouest monsieur. Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende."