Histoire assez succincte, il faut le reconnaître, des maison closes, cet ouvrage permet de comprendre comment elles fonctionnent. Les filles, leurs gardiennes (officiellement, aucun homme ne peut posséder une telle maison. Mais si Madame veut en ouvrir une, Monsieur doit signer une autorisation), les clients ; les risques qui pèsent sur les filles, même en maison (retour à la rue, avortement, violences des clients et de la police, maladies)
Très richement illustré de documents d'époque (cartes postales, photos, tableaux, rapports de police...) et de photographies tirées de la série Maison Close, cet ouvrage ne traite que des maisons de luxe et pas des maisons de moindre standing, où les conditions de travail étaient plus dures. Pas un mot sur les filles contraintes de quitter cette institution en 1946.
Intéressant pour se faire une idée, mais à approfondir si le sujet vous intéresse.
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Elles [les patronnes] rendent des comptes aux autorités sur les filles qu'elles enferment et le nombre d'hommes qui s'y présentent, elles reversent plus de la moitié de leurs recettes à l’État, ce qui fait de ce dernier le plus grand proxénète de France... Pour autant, celui-ci se contente de "tolérer" ce commerce.