Bienvenue à Haiti, ses présidents ripoux, ses macoutes à la gâchette facile, ses taudis, sa violence endémique, ses ouragans et tout le tremblement.
«
Soleil à coudre » est un livre réjouissant, enlevé et drôle (surtout sa fin).
Pas un instant sans rebondissements de situation : passage à tabac, pédophilie, prostitution, corruption, assassinats …
Un véritable catalogue de l'horreur que sait produire l'humain depuis la nuit des temps. A cela s'ajoute la violence des éléments.
Terre maudite des hommes et des Dieux, condamnée et damnée.
Trop, c'est parfois trop. Trop d'horreurs accumulés en peu de temps, trop de bien dire la merde du monde.
Mais que reste-t-il alors en dehors de l'art, de la poésie pour survivre à la rapacité et l'indifférence du monde, y compris des pays dits démocratiques ?